Requiem 🦋 Kuroro x Oc 🦋 [TOME I]

Épilogue

Trois ans plus tard

Regardant mon reflet au travers d'un miroir des toilettes pour femmes d'un quelconque aéroport, je replaçais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Poussant un soupire j'essayais de calmer ma légère nausée. Depuis maintenant quelques jours je subissais vomissement et fatigue, alors que je pensais que tout n'était qu'une question de maladie sans importance... la durée me faisait paniquer rien qu'à l'idée de ce que cela pourrait réellement être.

Tel le feu sous la glace,

Une disparition inévitable,
Debout, à deux doigts de sauter dans la douleur,
Encore et encore, je ne comprendrai jamais.

Sortants de la pièce après mettre rafraichis, je rejoignis l'homme que j'avais épousé il y a près de trois ans de cela. Le même homme que je haïssais et que j'avais appris à aimer. Le voyant assis sur un banc en m'attendant, je le rejoignis d'un pas presser. Ce dernier me voyant arriver se releva en me souriant.

Et je devrais couper les liens,

Les laisser brûler et fuir loin de toi.
Il y a quelque chose de beau dans la souffrance
Lorsqu'on aime quelqu'un qu'on a peur de perdre.

-Tu vas mieux mon ange ? me demanda-t-il

-oui, ce n'est surement que le stresse de prendre l'avion. Tu sais bien à quel point je n'aime pas ça.

-Je sais et je te promets que pour le retour on prendra un autre moyen de transport. M'apaisa l'homme en embrassant délicatement mes lèvres

-j'espère bien Kuroro.

Prenant nos bagages tel le gentleman qu'il savait se montrer, Kuroro entrelaça sa main avec la mienne nous emmenant par la suite en direction de notre vol.

Je le sais, je danse avec le diable,

Aucun espoir d'atteindre le paradis,
Je cours droit en Enfer.
Je le sais, je danse avec le diable,
J'obscurcis mon paradis,
J'éclaire mes Enfers,

-Enfaite, pourquoi allons-nous à York Shin city ? L'interrogeais-je par pure curiosité

-j'ai décidé de réunir toute la troupe pour une petite affaire ? Mais ne t'en fait, elle sera vite réglée et après l'on passera autant de temps que tu le souhaites ensemble.

-Toute la troupe pour une petite affaire ? Tu parles, cela fait deux ans que vous ne vous êtes pas tous réunis au complet. Je doute que cela soit une « petite » affaire.

Le brun pouffa légèrement alors que nous nous installions à nos places dans une cabine isolée d'autrui. Me regardant avec amour, il me fit un doux sourire avant de reprendre.

-J'ai de la chance que ma sublime et douce femme ne soit pas contre moi vu à quel point elle est maline.

-Espèce de beau parleur. Marmonnais-je en l'embrassant

Écoute les sirènes dans l'air,

Tous les signaux d'alarme étaient présents.
Lorsque je ressens ton contact, ma peau s'enflamme,
La traversant de toutes parts en un magnifique écho.
Et je devrais couper les liens,
Les laisser brûler et m'enfuir loin de toi,
Ce prédateur que j'ai laissé entrer, il connait mon cœur
Il n'y a rien que je puisse faire.

Quelque part près de York Shin city

« Ta sœur est encore en vie. Elle est aux côtés du chef de la brigade fantôme. ~ »

Repensant à cette phrase en boucle, un adolescent à la chevelure blonde ne pouvait empêcher son cœur de s'emballer à l'idée que son ainée soit encore en vie.

Harukichi... j'arrive. Je t'en pris, attend encore un peu et nous pourrons enfin nous retrouver. Pensa le jeune homme avec détermination.

Je le sais, je danse avec le diable,

Aucun espoir d'atteindre le paradis,
Je cours droit en Enfer.
Je le sais, je danse avec le diable,
J'obscurcis mon paradis,
J'éclaire mes Enfers,
Cette passion est un blasphème.
Mon deuxième poumon et mon ennemi,
Je le sais, je danse avec le diable.
J'obscurcis mon paradis,
J'éclaire mes enfers.

Déterminer, oui il l'est. Mais en est-il de même pour Harukichi ? Si lui choisit d'aller sauver la vie de sa sœur qu'il pense en danger entre les mains de l'assassin de leur clan, elle, en pense-t-elle autant ?

Qui choisirait-elle ? Son unique et aimant petit frère qu'elle pensait mort ou le meurtrier de sa famille dont elle est tombée amoureuse ?

Et vous, qui choisirez-vous en sachant pertinemment que l'un des deux devra plus tard périr ?

J'oppose ma fierté, ma dignité,
Et tu les retiens, ça m'étouffe.
Et dans mes bottes étroites, sur ce sol rocailleux,
C'est là où mes anges volent.