Chapitre 5

118 5 9
                                    


Je me levais, et comme à mon habitude, je m'étirais, et je fis le poirier sur une main, puis l'autre, je fis un peu de ménage, je me douchais et je me rhabillais et puis, je sortie dans le couloir sous la forme d'un chat, et je me dirigeais vers la porte de Livai.

Une fois devant, je grattais la porte.

Il ouvrit après quelques minutes, il me fit entrer puis il referma la porte.

Il me gratta délicatement le haut de la tête et je ronronnais. Je reste un chat, alors aucune réflexion !

-Aujourd'hui, c'est le jour de l'expédition. Même si je ne le montre pas je suis inquiet. Je sais qu'il y en a qui ne vont pas s'en sortir, je sais très bien que comme d'habitude, quand on va rentrer, on va devoir subir encore et encore la colère des citoyens qui nous acclament quand on sort de l'enceinte des murs. Ils sont tous idiots et hypocrites et moi je ne peux même pas sauver ceux qui me sont chères. Tch.

Je le regardais avec tristesse, je n'aimais pas qu'il pense ça de lui.

D'accord, au départ je ne pouvais pas saquer Livai, mais après qu'il m'ait sauvé, j'ai passé mon temps à être là pour lui pour pouvoir payer ma dette, je n'ai jamais eu l'occasion de la payer, mais avec le temps... Je suis tombée peu à peu amoureuse de lui en voyant qu'en fait, il était gentil, que son côté dur, n'était qu'un moyen de se protéger.

Je dois le protéger, même s'il n'a pas besoin de moi, je serais toujours là pour lui. Dans les bons moments comme dans les mauvais, je lui dois la vie, et il compte beaucoup pour moi. Je le soutiendrais.

Puis je grattais la porte pour lui demander de m'ouvrir, il m'ouvra la porte, je sortis de son bureau, et il referma la porte derrière moi.

Une fois la porte fermée, et m'être assurée qu'il n'y avait personne pour me voir, je me retransformais en humaine et je rentrais dans ma chambre.

Je me laissais glisser contre ma porte.

Le cirque me manque énormément, cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti cette sensation de liberté, de joie que j'avais quand je voltigeais de trapèze en trapèze, ce sentiment dont le seul semblable était celui que j'avais quand j'utilisais l'équipement tridimensionnel.

Mon cœur me semblait tellement lourd... la nostalgie qui me parcourait en ce moment était si lourde à porter, ce fardeau qui me faisait souffrir... Je croyais qu'un jour je l'oublierais, mais comme pour ce qui est arrivé à ma mère, je ne pourrais jamais l'oublier.

Je revoyais encore le vide, le filet qui s'enflammait, les trapèzes qui se balançaient de haute en bas sans que je puisse anticiper s'ils descendaient ou s'ils montaient. Le public qui retenait son souffle, tandis que de leur yeux arrondis sous la surprise, me voyaient effectuer multiples pirouettes sur les différents trapèzes.

Je réentendais Monsieur Loyal me présenter au public, criant mon surnom au monde, je le réentendais dire : Mesdames et Messieurs, je vous présente ici ce soir notre... Fou de Bassan !

Je souris en repensant à mes souvenirs, un sourire, légèrement triste et pourtant, plein d'espoir.

Je décidais de me relever, et d'allez voir Hansi.

Je toquais donc à se porte, et c'est  quelques minutes plus tard, qu'elle m'ouvrit la porte, encore en pyjama en se frottant les yeux.

-Ma petite Neko chan ? Qu'est ce qu'il y a ?

Elle me fit entrer et je lui dis :

-Hansi, est ce qu'après, on pourra aller au cirque s'il te plaît ? Et même si je reviens pas vivante de l'expédition, tu pourras distribuer les lettres qui sont dans le dernier tiroir de mon bureau s'il te plaît ?

-Mais bien sûr ma petite Neko chan, et ne t'en fais pas, tu reviendras vivante ! Elle me sourie de toutes ses dents, un sourire enthousiasme et plein d'espoir.

Je lui fis mon plus beau sourire en retour et je lui dis :

-Merci Hansi, merci pour tout ! Pour tout ce que tu as fait pour moi ! Tu es la meilleure humaine que je connaisse !

Je la serrais dans mes bras.

-Mais ce n'est rien ma petite Neko chan, ma petite voltigeuse.

Elle passa sa main dans mes cheveux avec affection.

J'ai beaucoup de chance d'avoir rencontré Hansi. Je me souviens encore de ce jour comme si c'était hier ( Nda : mais comme je suis sadique, je n'écrirais pas encore comment elle a rencontré Hansi, et qu'est ce qui est arrivé à sa mère, ne me détestez pas ).

Ellipse jusqu'à l'ouverture des portes pour l'expédition :

J'étais sur mon cheval, avec la cape, l'uniforme et l'équipement tridimensionnel du bataillon sur moi.

Je ne souriais pas, je restais avec un visage neutre. Cela ne servait à rien de sourire, mais ça ne servait à rien non plus de faire la gueule, à part à décourager mes camarades au sein du bataillon et les partisans de ce dernier.

Je regardais droit devant moi, un peu perdu dans mes pensées...

-Oï, T/p, reste concentrée ! M'ordonna Livai, me tirant un peu de mes pensées.

Je hochais la tête dans sa direction, pour lui signaler que je me concentrais, il "tcheta" et regarda en avant, et à ce moment là, Erwin cria son fameux "en avant".

Les chevaux se mirent à galoper, je suivis mon escouade.

Je regardais autour de moi, faisant bien attention au cas où un titan apparaissait à l'horizon.

J'entendis un Aïe sonore, et mon odora détecta du sang.

Je tournais immédiatement la tête, tout mes sens aux aguets, et je soupirais d'exaspération et d'amusement quand je vis que c'était tout simplement Auruo qui s'était mordu la langue.

Mais comment est ce qu'on peut être boulé à ce point ?

-Auruo, ça va ? Demanda Petra avec inquiétude.

C'est bizarre, mais depuis qu'elle sort avec Auruo, elle a beau se disputer avec lui, elle se comportait comme une vraie maman poule avec lui. 

Parfois, ça me faisait presque peur.

Je souriais doucement quand je vis des fumigènes noirs sur la droite. Mon sourire s'effaça d'un coup, comme s'il n'avait jamais existé et je dis :

-Caporal chef Livai, des fumigènes noirs ont été tiré à droite !

Il regarda vers la droite, son regard se durcit et il dit :

-T/p, réplique leur. 

C'est ce que je fis et je l'entendis marmonner grâce à ma super ouï de neko :

-C'est problématique, ces incompétents n'ont pas réussi à repousser les déviants qui viennent de la droite, ça risque de compromettre la formation. Tch !

Il accéléra la cadence.

D'un coup mon instinct m'alerta. Je retenais ma respiration, et je tournais ma tête vers la droite.

J'écarquillais les yeux sous l'horreur quand je vis... 

(Nda : Je suis diabolique vous le saurais au prochain épisode 😈 Bye Bye). 


Un amour de Neko. Lecteur Livai xOù les histoires vivent. Découvrez maintenant