Chapitre 10

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PDV Arun

C'était étrange d'avoir la brigade en face de soi ; ils étaient vraiment intimidants. Les voir en 2D derrière un écran et les rencontrer en vrai, c'était une expérience incroyable. Je me retenais d'entrer dans une crise de fan-boyisme (je ne sais pas si ça se dit, mdr). Je ne voulais pas faire comme Malia, alors je pris une grande inspiration et commençai à parler.

Arun : Pour expliquer brièvement, nous ne venons pas de ce monde.

Aucune réaction. D'accord.

Arun : Nous vivons dans un monde où il n'y a pas de Nen, où la technologie remplace beaucoup de choses. Nous sommes tous normaux, pas de surhommes, ni d'animaux qui parlent. Nous allons tous à l'école, etc.

Je marquai une pause, cherchant mes mots avant de reprendre.

Arun : Même le style vestimentaire, chez nous, comment vous êtes habillés, tout le monde vous dévisagerait en se moquant, en critiquant, ou en se demandant ce que vous foutez habillés comme ça. Surtout Hisoka, je pense.

Kuroro : Et comment êtes-vous arrivés ici ?

Il me demande d'une voix calme, mais son regard reste perçant, analysant chaque mot que je prononce.

Arun : Aucune idée. Peut-être un maître de Nen, ou un bug dans les différentes dimensions.

Malia : Ah, et chez nous, votre univers est un manga/anime appelé Hunter x Hunter, et vous êtes les méchants. Les personnages principaux sont des gosses de 12 ans.

Elle fixe chacun des membres de la brigade, et je sens qu'elle regrette d'avoir parlé. Ce n'est pas qu'elle n'est pas une bonne actrice, mais elle est clairement paniquée. Elle parle pour éviter que je sois le seul à tout expliquer. Une fois que nous serons seuls tous les deux, elle pourra relâcher la pression. Tout à l'heure, il n'y avait que Feitan, donc ça allait, mais maintenant, j'espère que cela se terminera vite pour qu'on puisse tous les deux souffler.

Phinks : Chez vous, nous sommes des personnages fictifs ?

Feitan : Des gosses de 12 ans ?

Il demande, l'air peu convaincu.

Malia : Oui, vous êtes des personnages fictifs, et deux gosses de 12 ans qui savent vous tenir tête. Il y en a d'autres, mais bon, on ne va pas tous vous les énumérer.

Uvo : J'y pense, si chez vous nous sommes un manga, vous savez ce qui va se passer, non ?

Malia et moi hochons la tête en même temps.

Kuroro : Trop cool ! On peut les garder ? Ils pourraient nous être utiles et rester avec nous.

Oh là, mais non, tais-toi, saleté d'homme des cavernes ! Tu vas lui mettre des idées dans la tête. Même si ça ne dérangerait pas trop Malia, mais bon.

Malia : Euh, à vrai dire, nous ne savons même pas dans quel arc du manga nous avons atterri, étant donné que nous n'avons pas encore fini de lire tous les volumes. Donc, on ne sera peut-être pas d'une grande utilité. Mal, je t'adore pour ça !

Nobu : On est en 1946.

Je lâchai un soupir.

Arun : Eh bien, nous ne vous serons d'aucune utilité.

Je repris, réalisant que le manga commence en 1947. Nous sommes donc à peu près un an avant l'examen Hunter. Comme ils ne le savent pas, ils vont probablement nous relâcher, étant donné que nous ne servons à rien.

À ce moment-là, la porte de la pièce s'ouvrit et un homme au gant de boxe entra, son corps couvert de bandages.

Bonorenof : Pakunoda vient de rentrer.

Je levai les yeux au ciel. Oh non !

Arun : Putain ! Merde de chien mélangée à du vomi de chèvre !

Je lâchai cette insulte avec un sourire. On sort souvent des insultes comme ça avec mon frère. (NDA : Ne jugez pas, s'il vous plaît.) Il ne manquait plus qu'elle revienne ! Malia me regarde, ne sachant pas quoi dire, alors je pris la parole.

Arun : Bon, nous allons vous laisser, nous ne vous sommes d'aucune utilité, et nous n'avons pas encore lu cette période du manga.

Je me levai, suivi de Malia.

Machi : Attendez.

Oh non. Paku va quand même vous examiner pour savoir si vous dites bien la vérité. Moi, j'en doute. Elle a vraiment un instinct incroyable, celle-là ! Venez avec moi.

À contrecœur, nous suivons la rose, ne voulant pas nous attirer les foudres d'un des membres. Nous quittons la salle de torture et arrivons dans une grande pièce où tous les membres de l'araignée sont présents. Ils sont tous tournés vers nous ; c'est intimidant comme ça. Je connais déjà leur puissance, mais là, je peux la ressentir. J'aimerais me cacher dans un trou. Je remarque que Malia semble encore plus mal à l'aise que moi. Elle, qui est mal à l'aise de sortir en ville toute seule, doit être en panique avec cette ambiance pesante (même si elle garde son expression neutre).

Paku : Alors ce sont eux dont on m'a parlé, ils ont l'air tendus. Nan, sans blague. Je commence par qui ?

Machi : La fille, elle semble encore plus mal à l'aise que lui.

Je m'approche de Malia.

Arun : C'est parce qu'elle est une timide maladive, elle est juste paniquée par le monde qui l'entoure, surtout vous. L'ambiance est plus que pesante.

Mal : T'inquiète, Ar, ça va.

Elle me dit en posant une main sur mon épaule. Je ne suis pas vraiment convaincu.

Arun : Mmmh, ne me fais pas une crise de panique, hein ?

Elle hoche la tête et me sourit, mais je sens que ce n'est pas suffisant.

Paku s'approche de Mal. Nous sommes dans une situation délicate ; ils pourraient découvrir que nous leur avons menti, et même si nous pourrions leur être utiles pour les parties où ils apparaissent dans le manga, nous connaissons aussi tous les autres personnages. Cela pourrait être un avantage pour eux. Mal, même en pensant à autre chose, perçoit tout de même l'atmosphère.

La femme blonde pose simplement une main sur son épaule et se tourne ensuite vers son chef, l'air plus que sérieux.

(en réecriture) Deux monde, un amour (Feitan x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant