Chapitre 11

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Paku : Il y a un problème. Je ne vois rien, son esprit est comme fermé. Elle se tourne vers moi et touche doucement mon épaule. Lui non plus. Êtes-vous sûrs de ne pas connaître le Nen ?

Malia et moi lui répondons en chœur que nous en sommes certains. Elle se retourne alors vers Kuroro, cherchant une solution.

Paku : Que faisons-nous maintenant ?

Kuroro semble réfléchir un instant, son regard distant comme s'il pesait toutes les possibilités.

Kuroro : Nous allons les garder. J'ai le sentiment qu'ils pourraient nous être utiles à l'avenir, et j'aimerais comprendre pourquoi ton Nen ne fonctionne pas sur eux. Cela vous convient-il ?

Arun : Parce qu'on a le choix ? Je dis en fronçant les sourcils, mon irritation se faisant sentir.

Kuroro : Non, tu n'as pas le choix.

À ce moment-là, Mal, qui jusque-là était silencieuse, tapote mon épaule pour attirer mon attention. Elle me chuchote à l'oreille, essayant de garder un ton discret malgré la tension ambiante.

Malia : Il faut aussi qu'on essaie de découvrir comment rentrer et pourquoi nous sommes ici.

Elle n'a pas tort. Je peux voir Kuroro nous observer, son regard scrutateur cherchant à déchiffrer notre langage corporel.

Arun : Elle me disait juste que nous devons encore découvrir comment rentrer chez nous et pourquoi nous sommes ici.

Shizuku : J'ai peut-être une explication.

Tout le monde se tourne vers elle, intrigué. Elle semble avoir une révélation à partager.

Shizuku : Vous venez d'un autre monde, mais est-ce que c'est votre corps ou votre âme qui a été déplacé ?

Malia : Ce n'est pas une question idiote. Nous avons tous les deux changé d'apparence depuis notre arrivée ici.

Hisoka : Oh, et à quoi ressemblez-vous dans votre monde ?

Je me frappe le front. Putain, j'avais complètement oublié ce détail crucial !

Arun : Eh bien, je suis brun avec des yeux verts. J'ai des traits moins fins, je suis un peu moins musclé et moins grand.

Malia : N'oublie pas de mentionner les piercings.

Hisoka tourne son regard vers Mal, et je peux presque sentir la tension dans l'air. Malgré son admiration pour lui, elle se sent mal à l'aise.

Malia : Je suis normalement blonde vénitienne. Mes yeux n'ont pas changé, mais je suis plus petite et un peu plus enrobée dans mon monde.

Arun : Blonde vénitienne, mon œil, ouais, tu es rousse et puis voilà. Je lui dis en rigolant, ce qui me vaut un coup de coude dans les côtes.

Shar : Donc oui, c'est une possibilité. Vos apparences ici sont le contraire de votre vraie apparence. Vous avez quel âge ?

Malia : 16 ans, sauf lui, il en a 17.

Phinks : Eh bien, on dirait pas. J'aurais cru que vous étiez dans la vingtaine. Mais en fait, vous êtes des gosses.

Je réprime un sourire ironique en pensant aux conséquences de cette remarque.

Phinks : Tu vas voir ce qu'ils vont te faire, les gosses !... Ah, bah non, j'ai rien dit, ils ne vont rien te faire, les gosses.

D'ailleurs, Shizuku, comment as-tu trouvé une hypothèse comme ça ? Elle relève la tête de son livre pour regarder Phinks, inclinant la tête sur le côté. Je suis presque sûr qu'elle a déjà oublié ce qu'il a dit.

Shizuku : Hein ? De quoi tu parles, Phinks ? Yes, j'avais raison !

Kuroro : Bon, vous allez rester avec nous. Vous connaissez beaucoup de monde ici et, de plus, vous nous connaissez tous, y compris nos capacités de Nen, donc vous pouvez être à la fois une aide et un danger.

Il se tourne vers Feitan.

Kuroro : Feitan, tu t'en occuperas.

Je lâche un soupir. Putain, il n'aurait pas pu nous mettre sous la surveillance de quelqu'un d'autre que ce psychopathe ! Je veux dire, Shar est sympa, lui !

Feitan hoche la tête et nous demande de le suivre du regard. Malia et moi obéissons, ne voulant pas le contrarier. Il est petit, mais terriblement féroce. Je remarque que Mal n'arrête pas de fixer les membres de la brigade. En même temps, elle adore ce groupe, ayant des posters dans sa chambre et plein de photos d'eux sur son téléphone, surtout de Feitan.

Feitan nous emmène dans une pièce qui semble être une sorte de chambre, avec un lit qui traîne au milieu.

Feitan : Vous dormirez ici. Ma chambre est reliée par cette porte. Si vous faites quoi que ce soit, je le saurai.

Je fronce les sourcils. Franchement, même s'il n'était pas à côté, je n'aurais rien tenté. Juste savoir qu'il est dans les parages me suffit à rester immobile.

Malia : Bon, on va devoir dormir ensemble, Ar. Elle me dit en pointant le lit double du doigt.

Arun : Ouais, heureusement qu'on ne bouge pas trop la nuit. Si tu pouvais juste éviter de me prendre pour ton ours en peluche, ce serait génial.

Je lui dis en riant, ce qui me vaut un coup de poing sur l'épaule. Ouille, ça fait mal.

Feitan : Vous dormez dans le même lit ? Vous sortez ensemble ?

Il nous demande, son expression neutre, mais je sens que cette question cache une curiosité.

Arun : Alors, première question : non, et deuxième question : oui, quand on fait des soirées pyjama. Et pour la troisième : pourquoi tu demandes ?

Feitan : Mmmh, je m'en fous.

Après ça, il nous dit de ne pas bouger de cette pièce avant de sortir.

Une fois seuls, Malia et moi échangions un regard fatigué et tombons sur le lit, lâchant un grand soupir de soulagement. Quelle journée ! Je tourne la tête vers Mal et la vois déjà sombrer dans les bras de Morphée. Je lui mets une couette sur elle, puis je me glisse à mes tours sous les draps, fermant les yeux.

Avant de sombrer dans le sommeil, je me demande ce que demain nous réserve. Les membres de la brigade, cet univers, et surtout, comment nous allons retrouver notre chemin vers chez nous. Mais pour l'instant, la fatigue me prend, et je m'endors profondément, apaisé par le calme qui règne dans la pièce

(en réecriture) Deux monde, un amour (Feitan x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant