Le Confinement des gangs

Chap. 3 On est quitte

Hey me revoilà pour la première intervention des Lads héhé, avec bien d'autres choses avant et après... Bonne lecture !
—————————————————————————————————————————————————————————————

Chap. 3 On est quitte

[Aomine]

Je me réveillai difficilement, sentant un poids contre mon dos. Ce lit était trop petit pour y être à l'aise à deux, mais avec ce que j'avais ingurgité, ça ne m'avait pas trop dérangé. Je me redressai, constatant la présence de mon habituelle excitation matinale qui m'arracha un soupir. J'allumai les lampions, rangeai les bouteilles et les paquets de chips d'hier, puis enfilai mon pantalon. L'autre dormait encore, sur le dos, me présentant un torse musclé et parfait que la lumière de la salle rendait presque de la même couleur que ses cheveux.

Il finit par se retourner, sûrement gêné par la lumière et j'aperçus deux cicatrices de balles dans son dos et une autre, une entaille de couteau. Un vrai gars de la rue. Je souris un peu. Il avait un beau corps, de belles épaules, de belles fesses aussi... J'étais surpris qu'il dorme si profondément pourtant... il devait se sentir en sécurité. Malgré ma présence.

Je balançai son t-shirt à la tête de l'américain qui grogna sans se bouger pour autant.
"J'ai connu plus agréable comme réveil..."
Je m'avançai pour appuyer fermement une main sur ses fesses, profitant pleinement du contact, serrant un peu. Le muscle était parfaitement développé, moelleux mais ferme.
"Oi !"
Il se retourna d'un coup.
"C'est pas plus agréable comme réveil ?
-Aho, rougit légèrement le jeune rouge, t'as assez profité hier.
-C'était pour notre bien... J'avais même pas remarqué que t'avais un bon cul.
-Content qu'il te plaise."
Il redressa et récupéra son haut, l'enfila rapidement avant de mettre ses mitaines.

Nous sortîmes ensemble, et je le guidai un peu car il ne connaissait pas très bien le coin. Au bout de deux rues seulement, il sut où il était.
"On ferait mieux de se séparer."
J'opinai en me tournant vers lui. Je lui tendis une main, un peu maladroitement. Il y fourra la sienne et me sourit.
"Porte-toi bien.
-Toi aussi, répondis-je simplement.
-Ce qui s'est passé, reste là où il s'est passé. On se connaît pas.
-Je te déteste alors ?
-Ouais."
Nous nous écartâmes. Je pressai le pas, ma capuche rabattue sur mon visage.

J'arrivai rapidement à Japantown, me fis vaguement tancer de ne pas être rentré, mais les informations que j'apportais calmèrent tout le monde.

J'avais une piste. Et elle s'appelait Akashi Seijuro. C'était sérieux. Un yakuza qui m'en voulait ? Oui. Oui parce que j'avais refusé de le suivre, parce que j'avais emmené Midorima, Murasakibara, Kise et Satsuki avec moi. Seul Tetsu l'avait suivi. Mais il y avait d'autres gars. Et pas que des japonais. Me tuer serait un moyen pour lui de reprendre le contrôle. Qu'il s'en prenne à Bison me surprenait plus...

Je me demandais si j'aurais dû exposer mes pistes au rouge... La situation n'était pas assez critique pour que Bison et les Lads s'allient. Mais il fallait que je garde cette possibilité dans un coin de ma tête. Même si je n'en avais pas envie.

J'aimerais revoir le jeune boss pourtant...

"Au fait Dai-chan ! T'étais sorti pour trouver Kagami Taiga, n'est-ce pas ?
-Exact. J'l'ai vu. On a eu le temps de se prendre la tête. Apparemment j'suis un gros gamin pas digne d'être un boss.
-Un boss qui disparaît une journée sans prévenir, qui s'expose et qui appelle une seule fois, c'est une merde en effet."
Mes yeux s'exorbitèrent devant les paroles de Midorima qui ajustait ses lunettes. Je lui tirai la langue.
"Sans parler de ton incroyable maturité.
-En attendant je fais avancer l'enquête, moi."
La rose secoua la tête.
"Ça risque d'être compliqué... Dai-chan, Tak-kun, Midorin et moi avons fait nos recherches, on s'est infiltré dans des conversations du gouvernement... Un confinement va sûrement tomber. On est à presque 400 cas reportés... Une centaine de plus qu'hier...
-Bordel, c'est pas le moment. Tous les gars vont bien ?
-Ouais, pour le moment tout le monde va bien."
Cette situation allait me rendre fou.