Le Confinement des gangs

Chap. 6 Tout finir

Hello me revoilà avec la suite ! Hésitez pas à me corriger si vous voyez des fautes ! Bonne lecture !
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Chap. 6 Tout finir

[Kagami]

J'étais paumé. Depuis le début, on jouait à se chercher, à se séduire... Je ne pensais pas qu'il m'embrasserait... J'avais apprécié évidemment, mais la situation ne s'y prêtait pas... Du moins... Merde merde merde ! Je ne pensais qu'à ça...

Ça faisait deux semaines... J'avais envie de le voir. Il me manquait quelque part... Bordel ce n'était pas le moment... Aujourd'hui...

"Taiga ?
-Mm ?
-Ça va ? T'as l'air perdu depuis quelque temps... craignit le borgne.
-T'inquiète pas. J'ai juste du mal avec la situation...
-Si t'as besoin de te vider un peu la tête, je suis là. Porte pas tout tout seul.
-Merci."
Mais comment pouvais-je en un jour pareil ? Non... je ne devais pas l'inquiéter... Bordel je ne tenais plus en place !

"L'intervention d'aujourd'hui te stresse ?
-Un peu."
Nous devions infiltrer un des bâtiments les plus sécurisés de SF. Si tout se passait bien, c'était le coup final. Akashi et Liu Xinglei seraient là-bas... Et Aomine.

Cela faisait longtemps que nous nous préparions, des équipes tournant pour mettre tout le monde au courant. Nous étions prêts.

Dans quelques heures, je serai peut-être mort... Oui, j'étais stressé.

Nous commençâmes tous à nous habiller, pendant que je distribuais les derniers conseils. Le soleil tombait dehors. Je prenais un air sérieux mais joyeux et plein d'énergie ; il fallait que je les motive, que je les détende. C'était mon rôle. Même si intérieurement, j'étais presque en panique. Ça n'avait rien à voir avec ce que nous avions déjà fait.

Je me sentais enfant. Je n'avais que dix-neuf ans. Je jouais avec le feu depuis toujours, mais là c'était différent...
Tout le monde avait son gilet, ses armes, sa détermination. Prêts. Je passai un coup de talkie pour avertir les autres. Ils étaient prêts.
"Let's go." (Allons-y.)

*

Midorima et Takao avaient piraté le système de sécurité de l'immeuble et avait donc accès à toutes les caméras de surveillance. Ils nous avaient aussi fourni les plans des lieux et Murasakibara était parvenu à capter la fréquence des talkie des agents de sécurité.

Les chinois étaient les premiers à se déployer discrètement, endormant les gardiens en leur collant un mouchoir imbibé de chloroforme sur le visage. Pendant ce temps, les caméras de surveillance des entrées se mirent à grésiller. Les chinois se pressèrent de se changer en récupérant les vêtements des gardes et balancèrent les corps dans les angles mort. Tout revint à la normal. Immédiatement, un talkie s'alluma et un de nos agents répondit que tout allait bien. Crème...

Magnifique. Nous commençâmes à passer par-dessus les palissades métalliques, nous hissant à des arbres pour faciliter la chose. Imitant Shaofei, nous endormîmes les gardes patrouillant dans le jardin et proche de l'entrée, les battements de mon cœur s'accéléraient tandis que je m'efforçais de vérifier que tout le monde se déployait comme prévu.

J'aperçus la silhouette noire du métis forcer une fenêtre et s'introduire souplement dans la pièce. Mon cœur frappa plus fort encore. J'avais pour ordre de rester au niveau des portes, d'attendre qu'ils déblaient l'intérieur : être trop à l'intérieur serait dangereux. Je dus attendre que la porte ne se fasse défoncer de l'intérieur.
"Hey," souffla simplement le tanné avant de s'écarter.
Nous entrâmes prestement, investîmes le rez-de-chaussée en deux temps trois mouvements ; pas un coup de feu pour le moment. D'un hochement de tête, Tatsuya, Yuchen et moi nous engageâmes dans l'escalier. Personne ne patrouillait ici, nous suivîmes donc le grand couloir, l'homme à demi-rasé en amont.