3. I'm not jealous, am I ?

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Bonsoir à tou.te.s et joyeux 3 Décembre !

Aujourd'hui, on ouvre ainsi la troisième case de notre calendrier pour découvrir un OS cliché à 2000%, qui, je l'espère, vous plaira malgré tout parce que je me suis bien amusé à l'écrire (:

Bonne lecture !


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I'm not jealous, am I ?



*****

- Merde !

Proférant d'autres insanités qu'il serait sans doute déplacé de retranscrire ici, Tony se pencha pour ramasser l'outil qu'il tenait et qui lui avait simplement échappé des doigts. Tout bêtement, comme s'il n'était pas un mécanicien et inventeur expérimenté, comme s'il laissait stupidement échapper des outils de ses mains.

- Monsieur, il semble que votre état ne vous permette pas de travailler dans de bonnes conditions, retentit la voix de F.R.I.D.A.Y., et Tony grogna.

- Parfaitement capable de travailler, marmonna-t-il d'un air obstiné.

F.R.I.D.A.Y. ne répondit pas. C'était la troisième fois de la soirée qu'elle le prévenait, mais Tony continuait de l'ignorer. Il savait qu'il était ridicule d'agir comme il le faisait, mais encore une fois, qui s'en souciait ?

Personne.

A part peut-être Pepper.

Et Rhodey. Happy. Ouais. Peut-être.

Peu importe.

S'il était tout à fait honnête avec lui-même – ce qu'il n'était que très rarement, parce que Tony Stark était un homme de déni, parfaitement – il avouerait qu'il était juste triste. Ridiculement triste. Et jaloux. Et Peter lui manquait, bordel.

Mais il n'avait pas le droit de l'exprimer. C'était trop égoïste, trop stupide.

- Tony ? l'interpela une voix ensommeillée et un peu incrédule.

L'inventeur fit volte-face pour tomber nez à nez avec une Pepper à moitié endormie, vêtue d'un de ses vieux t-shirts du MIT et d'un pantalon de pyjama. Elle venait visiblement de se réveiller – no shit, Sherlock.

Mon Dieu, Tony commençait réellement à manquer de sommeil.

- Désolé si F.R.I.D.A.Y. t'a réveillée, chérie, s'excusa-t-il, retourne dormir.

- Qu'est-ce que tu fais encore ici, Tony ? lui demanda-t-elle sans tenir compte de sa remarque, se rapprochant de lui, ses yeux toujours un peu plissés à cause de la lumière. Il est quatre heures du matin.

Ah.

- Pas vu l'heure passer, mentit-il en se laissant tomber sur sa chaise, passant une main fatiguée dans ses cheveux.

Maintenant qu'il y réfléchissait, il était effectivement fatigué. Mais hors de question qu'il l'admette tout haut.

- Viens te coucher, lui ordonna la jeune femme en le regardant sévèrement – et même en pyjama, elle était toujours aussi terrifiante.

- J'arrive pas à dormir, je suis trop – je pense trop, ok ?

- Qu'est-ce qui se passe, Tony ? ça fait des jours que tu es comme ça – préoccupé, dit-elle gentiment, son visage s'adoucissant – et mon Dieu, elle le connaissait tellement bien.

I dreamt I had a son || IronDadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant