Préface

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Ce n'était pas une simple illusion. Stanislas tenait en ses mains un revolver.
D'où venait-il ? Personne ne pouvait répondre à cette question. Il était apparu, dans un nuage de fumée couleur lavande.
Elle gardait cet aspect brumeux, mais l'arme était bien réelle; et le russe était décidé à s'en servir.

Sentant la peur monter, la pauvre femme se mit à genoux, les bras au dessus de sa tête, et elle implorait le pardon au près de l'assassin.

“- Pitié... Pitié ! Je vous en supplie... Épargnez moi ! J'ai moi aussi une famille, et je... J'ai... Je n'ai jamais fait de mal à votre employeur ! Pitié, monsieur ! ”

Elle bégayait d'une voix ennuyante, trouva Stanislas, braquant le parabellum sur elle. C'était maintenant devenu une habitude pour lui, d'entendre ses victimes implorer la vie. Mais, pour autant; il ne déroge jamais à la règle.

Alors d'un geste froid et précis, il appuie sur la détente.
Sans aucune pitié.
Sans aucune preuve d'empathie.

Le corps de la femme tombe au sol, le sang s'échappant de la blessure, et imbibant les vêtements de la malheureuse victime. Le russe s'approche alors de sa cible, gisant inconsciemment sur la pierre froide, et prend en photo son œuvre.

Sicaire, ou plus communément appelé "tueur à gages", voici le métier qu'exécutait le grand loup de Russie.

Et il y excellait.

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