Chapitre 5

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- Mais qu'est-ce que tu veux à me poser toutes ces questions là ?!

- Rien ... T'es toujours toute seule en fait.

- Oui, et ? Ça te pose un problème ?

- Non ! Je me demande juste pourquoi t'as pas d'amis ... Les gens te rejettent ?

- Non. C'est moi qui les rejette ! M’esclaffai-je.

- T'es une solitaire alors.

- Oui. Laisse-moi manger maintenant.

Il ne dit rien et recommença à manger ses pâtes tandis que je mangeais ma salade.

Je sentais ses yeux me fixer alors je relevai la tête.

- Quoi ? Demandai-je méchamment.

- J'ai pas le droit de te regarder ?

- Non.

- Et bien ça m'est égal.

Je soupirais et continuais de manger.

Dès que mon repas fut fini, je filai, le laissant seul à ma table. Je m'installai ensuite sous mon arbre et continuais mon bouquin là où je l’avais arrêté hier tout  en écoutant de la musique. Je commençais à fredonner l'air de la chanson que j'écoutais.

Oui. J'arrive à lire tout en fredonnant. Je suis forte moi !

Quelques minutes passaient, j'arrêtais de lire et commençai à chanter pour de bon. Vu que mon arbre est isolé, personne ne pouvait m'entendre.

Apparemment j'ai une très belle voix et mon timbre ressemble à celui de mon père. J'adore chanter, ça me permet de me libérer. Quand je chante je me sens bien. Mais je ne veux pas faire du chant mon métier comme mon père, je garde ma voix pour moi et pour quelques proches de temps en temps.

Une main tapota mon épaule. Je m'arrêtais alors directement de chanter et me retournais pour voir qui était la personne qui était venue dans mon endroit à moi et qui venait de m'interrompre.

C'était Thomas. Bien sûr ! Ça ne pouvait être que lui qui vienne me déranger !

J'enlevai mes écouteurs. Il commence vraiment à m'énerver celui-là.

- T'en as pas marre de venir dans tous mes endroits ! Mes tables de cours, ensuite ma table de la cafétéria et maintenant mon arbre ! Tu vas habiter dans ma rue aussi ? Ou non, même dans ma maison !!!

- Wohh ... Calmes-toi ... Déjà je ne pense pas que les tables et l'arbre t'appartiennes et je ne pense pas habiter dans ta maison, je le saurai quand même. Par contre pour la rue je sais pas. C'est quoi la tienne ?

She was alone but it's not anymore the case [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant