Chapitre 100: Beauxbâtons et Durmstrang

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Ce jour-là, il régnait à Poudlard une agréable atmosphère dattente. Personne ne prêta grande attention à ce qui se passait pendant les cours : seule larrivée, le soir même, des délégations de Beauxbâtons et de Durmstrang occupait les esprits. Même le cours de potions parut plus supportable quà lordinaire, surtout parce quil devait être abrégé dune demi-heure. Lorsque la cloche sonna, Harry, Lindsay, Ron et Hermione se précipitèrent dans la tour de Gryffondor, déposèrent sacs et livres dans leurs dortoirs, jetèrent leurs capes sur leurs épaules et redescendirent lescalier quatre à quatre jusquau hall dentrée.

Les responsables des différentes maisons firent mettre leurs élèves en rangs.

— Weasley, redressez votre chapeau, dit sèchement à Ron le professeur McGonagall. Miss Patil, ôtez de vos cheveux cet accessoire ridicule.

Parvati fit la moue et enleva le papillon qui ornait sa natte.

— Suivez-moi, sil vous plaît, dit le professeur McGonagall. Les première année, passez devant Ne poussez pas

Ils descendirent les marches qui menaient au-dehors et salignèrent devant le château en rangées successives. La soirée était fraîche et lumineuse. Le jour tombait lentement et une lune si pâle quelle en semblait transparente brillait déjà au-dessus de la Forêt interdite. Lindsay, qui se trouvait au quatrième rang entre Harry et Hermione, aperçut, dans la file des première année, la silhouette minuscule de Dennis Crivey qui tremblait littéralement dimpatience.

— Il est presque six heures, dit Ron en jetant un coup dil à sa montre, puis à lallée qui menait au portail. Comment tu crois quils vont venir ? En train ?

— Ça métonnerait, dit Hermione.

— Alors, comment ? Sur des balais ? suggéra Harry en levant les yeux vers le ciel où commençaient à briller des étoiles.

— Je ne crois pas Pas de si loin

— Avec un Portoloin, peut-être ? dit Ron. Ou bien ils pourraient transplaner. Chez eux, on a peut-être le droit avant dix-sept ans.

— On ne peut pas transplaner dans lenceinte de Poudlard, combien de fois faudra-t-il que je te le répète ? répliqua Hermione, agacée.

Ils scrutèrent le parc qui commençait à sobscurcir, mais rien ne bougeait. Tout était tranquille, silencieux et presque comme dhabitude. Harry avait un peu froid. Il aurait bien aimé quils se dépêchent Leurs hôtes préparaient peut-être une arrivée spectaculaire Il se souvenait de ce que Mr Weasley avait dit au camping, avant la Coupe du Monde de Quidditch : « Toujours pareil, on ne peut pas résister à lenvie dépater le voisin quand on est tous ensemble»

— Ah ! Si je ne mabuse, la délégation de Beauxbâtons arrive ! lança Dumbledore, qui était au dernier rang avec les autres professeurs.

— Où ? demandèrent avidement plusieurs élèves en regardant dans toutes les directions.

— Là-bas ! sécria un élève de sixième année en montrant la Forêt interdite.

Quelque chose de très grand, beaucoup plus grand quun balai volant – ou même que cent balais volants – approchait du château, dans le ciel dun bleu sombre. On voyait sa silhouette grandir sans cesse.

— Cest un dragon ! hurla une élève de première année, prise de panique.

— Ne dis pas de bêtises Cest une maison volante ! répliqua Dennis Crivey.

Dennis était plus proche de la vérité La gigantesque forme noire qui avançait au-dessus de la cime des arbres fut peu à peu éclairée par les lumières du château et ils distinguèrent alors un immense carrosse bleu pastel tiré par des chevaux géants.

Lindsay Potter (Bonus)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant