~Days Like This~ {TOME2} SERQUEL/LCDP

Chapitre 4

{point de vue Sergio}

Raquel et moi observons les caméras, des voitures noires arrivent. C'est eux. J'en suis sûr et certain que c'est eux. Marcos est dans l'une d'entre elles.  Je souris à Raquel, cette dernière m'embrasse sur la joue avec de prendre ma main. Nous voyons Sierra sortir de la voiture, je reste scotché à l'écran.  Elle ouvre une porte arrière et quelques secondes après, Marcos en sort.

Moi : « Mon fils... »
Dis-je en souriant.

Ce dernier est en costard cravate, j'ai l'impression qu'il a grandi... il a les cheveux plus longs et bouclés, et un peu de barbe. Il est si beau. Il semble perdu, ne pas savoir ce qu'il fait là. Il regarde partout autour de lui, acclamé par les milliers de civils qui entourent la banque d'Espagne. Marcos s'approche un peu de cette dernière, levant la tête vers une fenêtre. Je souris. J'aperçois Nairobi à la fenêtre. Accompagné de Tokyo, Denver, Berlin, Bogota, Helsinki, Palerme, Rio et Stockholm tous très souriants, et lui faisant des signes. Marcos affiche à son tour un grand sourire.

Je mordille ma lèvre, puis affiche un grand sourire. Tout comme Raquel. Je change quelques instants la vision des caméras pour aller dans les civils. J'aperçois Marseille sans masque, à côté, un autre homme avec un masque. C'est mon autre frère, Carlos. Enfin, Mexico pour nom de ville. Je souris puis je remets la vision sur Marcos. Ce dernier lève le poing en l'air, il semble hurler. De joie, de victoire.

Moi : « Qu'il est beau... »
Dis-je en souriant et ému de le voir enfin libre.

Il est acclamé encore plus par les civils. Il garde son poing en l'air, en souriant victorieusement.

Mon fiston.

{point de vue Raquel}

Marcos est enfin là. Tout souriant, le poing en l'air. Première victoire. Acclamé par les civils qui nous soutiennent. Je tourne la tête vers Sergio, ce dernier à un énorme sourire que je n'avais jamais vu auparavant, des larmes coulant sur ses joues. Il serre le micro de la radio dans sa main.

{point de vue Marcos}

Je savoure les cris de soutiens des civils en gardant mon poing levé vers le ciel bleu de Madrid en leur adressant un grand sourire.
Les civils crient mon nom. Mon nom de ville.

Civils : « SANTIAGO ! SANTIAGO! SANTIAGO! SANTIAGO! »

Il est temps pour moi d'entrer dans la banque.

{point de vue Raquel}

Sergio : « Les amis. Feu vert. Santiago arrive. »

Nous voyons Marcos marchant tout droit vers les portes de la banque d'Espagne. Passant à travers les otages libérés. Sergio sourit, avec toujours son sourire d'enfant. Nous nous regardons droit dans les yeux. Et sans que je m'y attende, il prend mon visage entre ses mains et m'embrasse. Un baiser fort, inattendu mais tellement bon mélangée à ses larmes salées. De joie évidemment. D'avoir sauver son fils de la  torture et de la mort.

{point de vue Marcos}

Je suis à l'intérieur de la banque, la bande entière m'attends. Je me laisse pleurer de joie en mettant mes mains sur mon visage pour cacher mon nez et ma bouche, d'étonnement, de joie, de bonheur, d'émotions pures.
Ils me sourient tous, sourire que je leur rend. Nairobi est la première à s'approcher de moi. Elle est toujours aussi belle. Elle se jette dans mes bras, je la porte, elle enroule ses jambes autour de ma taille.

Nairobi : « Qu'est-ce que tu es beau... Tellement beau. Avec la cravate, la chemise la veste enfin tout ça quoi... »
Dit-elle en prenant mon visage entre ses mains.

Moi : « C'est le seul truc que les flics ont fait! »
Dis-je en riant légèrement.

Nairobi : « Je te crois... »

Moi : « Tu es toujours aussi belle dans ta combinaison rouge! »

Nairobi : « Comment ça va ? »

Moi : « Bien... enfin... à partir de maintenant je vais aller mieux... Qu'est-ce que vous foutez dans la banque d'Espagne les gars ?! »
Dis-je en regardant tout le monde.

Mon oncle, Andrés, s'approche de moi.

Berlin : « Te sauver cher neveu. »

Je souris et lui saute dans les bras.

Moi : « Parrain! Tu m'as tellement manqué... j'ai eu peur de plus jamais te revoir... »
Dis-je en fondant en larmes dans les bras de mon oncle.

Andrés : « Jamais nous t'aurons laisser subir tout ça ! C'est fini maintenant. Tout ira bien. »
Dit-il en posant ses lèvres sur mon front.

Je le serre contre moi.

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