chapitre 3

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Je me réveillais difficilement avec un gros mal de crâne. Je ne reconnaissais pas la pièce où je me trouvais alors, je me mis à paniquer. Lorsque soudain je me rappelai les circonstances de ma venue dans ce lieu étrange et effrayant, mon stress doubla et je commençais à trembler.

Je décidais d'essayer de me calmer et observait la petite salle dans laquelle j'étais.

De long rideaux noir couvraient la fenêtre, empêchant la lumière d'entrer convenablement. Les murs étaient sinistres et d'un noir profond, et, seul un autre meuble se trouvait ici. Une table en fer était posée à côté du lit simple dans lequel j'étais allongé. 

Une lourde ambiance pesait sur l'ensemble de la pièce et s'intensifia encore plus lorsque des bruits de pas se firent entendre près de la chambre. J'entendis la poignée de la porte s'ouvrir et me remis à paniquer. Je me rappelai que, dans les films, les héros faisaient souvent semblant de dormir, alors je les imitait et me recoucha. 

Je la senti avant de l'entendre, cette présence dans la petite pièce. Une voix d'homme retenti alors.

- eh bien ma petite, je sais bien que tu ne dors pas. Il avait dit cela d'un ton un peu sec mais pas brusque, "juste" effrayant. Maintenant, reprit-t-il d'une voix sévère, lève toi si tu ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose, finit-il, cette fois très menaçant.

A contre cœur, je le fis. J'ouvris doucement les yeux et fus surprise. Devant moi se tenait un homme d'âge mûr, il devait avoir la soixantaine à peu près, comme le témoignait sa chevelure parsemée d'argent. Il était grand et assez baraqué pour un homme de cet âge-là. De grand et broussailleux sourcils ornaient le dessus de ses yeux et lui donnaient un air sévère, renforcé par sa voix grave et puissante.

- alors la marmotte, enfin debout ? ça fait plusieurs jours qu'on t'attends tu sais ? Il ne va pas être content que tu l'ai fait attendre... Dit l'homme avec un sourire faussement rassurant.

- Mmmm... Qu, qu qui est "Iiil" ? Demandais-je, tant bien que mal, toujours sous l'effet du produit que les deux types m'avaient injecté.

- oh, je vois que tu n'es pas tout à fait remise... il prit une pause pour réfléchir puis déclara finalement, tant pis, tu y vas quand même. Habille-toi et dès que tu es prête, rend-toi dans le couloir, je t'y attendrai.

L'homme sortit et je faillis m'effondrer. Je remarquai une pile de vêtements sur la table à côté de moi.

Je me vêtis donc et titubais jusqu'à la petite porte d'où était apparu et sorti l'homme. Je n'avais pas vraiment le choix alors je pris une grande inspiration, et ouvris la porte.

3 personnes m'attendaient dans un couloir sombre, l'homme que j'avais déjà vu, un autre homme et une jolie femme.

La femme était très grande et élancée, de long cheveux blonds encadraient son visage pâle et parfait, sans aucun bouton ou aucune imperfection. Elle était magnifique, mais surtout, impériale, elle imposait le respect par sa seule posture de reine.

L'autre nouveau venu, paraissait très jeune, à peine la vingtaine je dirais. Il possédait ses cheveux bruns, courts recouvrant à peine sa nuque. Ses grands yeux bleu me fixaient tandis que je le dévisageait.

Un toussotement rauque me sorti de la transe dans laquelle je m'était plongée et je remarquai que tous m'attendaient.

Je les suivit donc vers une grande porte en fer. On aurait dit une prison tellement elle n'avait rien à faire ici, elle semblait déplacée dans ce couloir aux nombreuses portes en bois.

Le jeune homme toqua fort contre le battant et attendit.

Une voix puissante résonna :

L'académie de GreenhowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant