Cela faisait plusieurs minutes que Lucia était réveillée et vêtu de ses vêtements de la veille avant sa tentative de suicide, c'est-à-dire dire un slim noir, un tee-shirt blanc et une veste de la même couleur que son slim. Faisant les cent pas dans la pièce, la jeune femme se demandait si elle devait sortir ou attendre qu'on vienne la chercher après tout il était à peine sept heures et elle ne savait pas si l'occupant de cette maison était matinal ou non. Décidé, elle sortit de la chambre et se rendit dans la cuisine, étant donné que c'était la seule pièce qu'elle connaissait hormis la chambre dans laquelle elle avait passé la nuit.
Voyant la pièce vide elle prit place sur l'une des chaises de la table à manger remplie de viennnoiserie.
Un énorme livre de recettes attira son attention. Elle s'en saisit et s'aperçut qu'il s'agissait d'un livre de recettes sur la cuisine grecque. Sans tarder elle l'ouvrit. Depuis toute petite Lucia adorait cuisiner, c'était l'une de ses plus grandes passions.
Plonger dans sa lecture, la jeune femme ne remarqua pas la présence de Frédéric dans la pièce.- vous vous intéressez à la cuisine grecque, dit il d'une voix de gorge.
Lucia sursauta à l'entente de cette voix et lâcha par la même occasion le livre qu'elle tenait entre ses mains.
- euh...je..., bafouilla t-elle gênée.
Il ramassa le livre à ses pieds et le lui donna. Elle s'en empara les joues couvertes d'une couleur vermeil.
Frédéric empêcha un grognement sortir de sa gorge. C'était la première fois qu'il se sentait à la fois intrigué et attiré par une femme.-vous êtes bien matinale, avez-vous passé une agréable nuit ? Demanda t-il tout en s'asseyant en face d'elle.
-oui, je n'ai jamais aussi bien dormi merci.Frederic se servit une tasse de café et en proposa une à la jeune femme avec quelques croissants mais elle refusa poliment en lui disant qu'elle ne mangeait jamais le matin, ce qui était totalement faux, lucia prenait toujours son petit déjeuné se répétant à chaque fois que 《 le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée》.
Soudain, une femme débarqua en trombe dans la pièce essoufflée.
Frédéric regarda sa montre.- mademoiselle carter, vous avez vingt minutes de retard, rugit-il exaspéré par le comportement de sa secrétaire.
En effet, ce n'était pas la première fois qu'elle arrivait en retard. Déjà que son accoutrement laissait à désirer ces compétences dans son travail étaient pitoyable.
Lucia observa la blonde qui venait de faire son entrée. Elle était grande et mince comme l'une de ces mannequins anorexiques, elle était vêtue d'une jupe crayon noir assez courte et d'un chemisier blanc dont les trois premiers boutons défait laissait apercevoir sa poitrine, et son visage n'en parlons même pas on dirait qu'on lui avait verser de la peinture.-veuillez m'excuser monsieur je...
- que cela ne se reproduise plus j'ai été assez indulgent envers vous mademoiselle à la moindre erreur, aussi minime qu'elle soit vous serez renvoyer, la coupa t-il d'une voix dure tout en buvant son café.Lucia s'était faite toute petite pour ne pas les déranger et aussi parce qu'elle avait eu peur quand il a commencé à hausser le ton.
Frédéric se leva et quitta la pièce laissant les deux jeunes femmes seules.
Remarquant enfin lucia, la blonde se tourna vers elle la regardant de haut en bas.-c'est toi son nouveau jouet, dit elle en lui lançant un sourire narquois, il s'intéresse maintenant au lycéenne.
Offusquée, lucia la dévisagea avec un regard noir. Elle, une lycéenne mais cette femme se moquait clairement d'elle.-vous vous méprenez mademoiselle monsieur Frédéric m'a...
- en plus tu l'appelles par son prénom, rigola t-elle.
-mais je...
-la ferme, Frédéric Haros est à moi, un homme aussi riche et important que lui ne peut pas s'intéresser à une vermine comme toi, combien t'a t-il payé pour partager son lit? Demanda t-elle avec un regard haineux.Avant qu'elle ne puisse prononcer un seul mot le milliardaire pénétra dans la pièce dossiers en mains.
La blonde avait retrouvé ce même visage angélique aussi faux que ces cils alors que lucia avait la tête baissé. Frédéric sentait l'animosité qui régnait dans la pièce. Il informa sa secrétaire de leur départ et demanda l'adresse de lucia.
- non pas la peine de me déposer je vais rendre un taxi en plus je ne rentre pas chez moi donc ce n'est vraiment pas la peine.
- je n'ai pas demandé votre avis, j'ai juste demandé l'adresse à laquelle vous devez vous rendre, dit il d'une voix qui ne laissa pas de place à une contradiction.Résignée, la jeune femme la lui donna. Ils sortirent du manoir et lucia ne put cacher son admiration face au jardin de la propriété il était beau et luxuriant. Ils montèrent dans une BMW noir qui était garée devant l'entrée du domaine.
Assise sur son siège, lucia restait muette comme une tombe, elle souhaitait arriver à sa destination et de sortir de ce véhicule le plus vite possible. Les mots que cette harpie lui avait dit ne cessaient de la tourmenter. Elle l'avait traiter en quelques sortes de prostituée et la manière dont elle avait défini Frédéric comme étant un homme riche et important ne l'avait pas surprise mais le nom de famille de ce dernier lui disait quelque chose elle l'avait déjà entendu quelque part.
Elle fut extirpée de sa réflexion par la voix du milliard qui demandait son emploie de temps à sa secrétaire.- ce matin à neuf heures vous avez une réunion avec le PDG de la chaîne hôtelière CROFT, ensuite de douze heures à quatorze heures vous devez rendre visite à la directrice d'un l'orphelinat, ensuite vous aurez une interview pour le magasine news times et pour terminer vous avez rendez avec l'architecte Sam Anderson et sa compagne, annonça sa secrétaire.
Le milliardaire quitta l'écran de son ordinateur des yeux pour poser son regard sur Lucia. Depuis qu'ils étaient monter dans sa voiture, la jeune femme c'était murée dans son silence.
Peut-être qu'elle était mal à l'aise, se disait Frédéric.
La voiture s'arrêta et lucia leva la tête. Son regard croisa immédiatement celui du milliardaire.-vous voilà arrivée à destination miss Fernandez.
A peine la portière ouverte, qu'elle sortit à la hâte du véhicule.
Frédéric descendit à son tour avec un sac à main et un carton dans ses mains.
Étrangement, lucia n'avait pas remarqué les deux objets pendant le trajet, sûrement parce qu'elle était dans ses pensées.- tenez, ce sac à main contient les affaires que j'ai pu récupérer et dans ce carton il y a différents cakes puisque vous n'avez rien avalé.
Lucia se saisit de sac.
-merci monsieur mais je...
Frédéric tiqua en entendant le mot "monsieur".
-j'insiste vraiment miss, dit il de sa voix suave.
Elle accepta et prit précautionneusement la boîte en le remerciant.
-travaillez-vous dans cet hôpital ? Demanda t-il en regardant l'établissement en face d'eux.
-oh non je suis venu rendre visite à une personne très cher à mon coeur.
-je vois, je vous souhaite une bonne journée miss Fernandez, lui dit il de manière assez froide.Lucia déglutit en se demandant pourquoi son ton était devenu soudainement froid.
- passez également une bonne journée monsieur Haros.
Sa phrase prononcée, elle s'empressa de rentrer à l'intérieur de l'hôpital.
Fixant le bâtiment, Frédéric se sentit idiot d'avoir été froid en lui souhaitant une bonne journée,mais l'entendre parler de cette personne avec tant de tendresse l'avait contrarié. Mais la manière dont elle avait prononcé son nom l'avait radoucit. Elle l'avait dit d'une façon si douce qu'il avait dû lutter contre l'envie de l'obliger à le redire.
Secouant la tête pour reprendre ses esprits, il regagna sa voiture en se disant qu'il ne reverrait sûrement plus jamais la jeune femme.
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Un amour à la grec
RomanceLucia voulu mettre fin à ses jours en se laissant couler dans la mer. Mais un mystérieux inconnu l'en empêcha et décida de la recueillir pour la nuit. Hélas en découvrant que la personne qu'elle côtoyait n'était nul autre que le puissant et ténébreu...