Se réveillant brusquement, Lucia toussota légèrement puis regarda autour d'elle. Elle se trouvait dans une chambre au mur blanc avec deux portes et ayant pour seuls meubles une table de chevet et une chaise.
Assise sur un lit baldaquin trois places, elle se leva,et marcha vers l'une des portes. En l'ouvrant elle découvrit une salle de bain et en face d'elle un miroir. Se détaillant, elle remarqua qu'elle ne portait plus ses vêtements mais une chemise rouge bordeaux qui était trois fois trop grande pour elle.
La jeune femme essaya de se ressasser tout ce qui c'était passé et comment elle avait atterri ici.
Elle se souvint avoir démissionner,avoir reçu un coup de fil de l'hôpital et avoir essayé de se...suicider.
Comment a t-elle pu faire une telle chose? Lucia se sentait égoïste si elle était morte elle aurait laissé son trésor seul et abandonné.
Elle referma cette porte et se dirigea vers une autre qu'elle ouvrit.
Marchant dans un couloir, et regardant de gauche à droite, Lucia vit des escaliers qu'elle se hâta de descendre. Malheureusement, maladroite comme elle est, la jeune femme loupa une marche, et ferma fortement les yeux en attendant le choc, mais au bout de quelques minutes elle ne sentit toujours rien. Elle ouvrit d'abord un oeil, puis le deuxième et constata qu'elle n'était pas sur le sol mais dans les bras d'un homme.
Relevant doucement la tête, son regard s'accrocha à des yeux d'un bleu glacial déconcertant.-vous allez bien ? Demanda cet inconnu d'une voix grave en la déposant sur le sol.
Sans répondre à sa question, la jeune femme le détailla avec attention. Il était plus grand qu'elle, lui dépassant d'au moins trois têtes, ces yeux d'un bleu électrisant et glacial la fixaient avec intensité, les traits de son visage étaient sévère, vêtu d'un costume noir italien et ses cheveux bien coiffé, il exprimait une bestialité et une prestance impressionnante. Pétrifiée devant cet inconnu, alméida n'arrivait pas à articuler un mot, sa gorge devenu soudainement sèche.
-mademoiselle allez vous bien?
Pour seule réponse elle hocha simplement la tête.
-bien veuillez me suivre s'il vous plaît j'aimerais vous parler, ordonna t-il.
Il ne lui laissa même pas le temps de dire un mot qu'il s'en alla à grande enjambées, la jeune femme le suivit et ils se retrouvèrent dans une salle qui semblait être la cuisine. Il s'asseya et lui demanda de s'installer. Lucia fit ce qu'on lui demanda de faire légèrement mal à l'aise par tout le luxe qui l'entourait.
-avez vous faim? Où désirez vous quelques chose à boire ? Demande l'inconnu.
-je...j'aimerais juste un verre d'eau s'il vous plaît, répondit-elle timidement.
Il lui servit son verre et le lui donna, elle s'en saisit et le porta à ses lèvres.
-quel est votre nom mademoiselle?
- Fer...Fernandez ... Lucia Fernandez, bredouilla t-elle
- Fernandez, se murmure t-il l'air pensif.
- mon...monsieur, l'appela t-elle.
-un problème ?Elle secoua la tête.
-je...je me demandais... euh...est ce vous qui m'avez sorti de l'eau? Questionna t-elle craintive.
Il l'observa puis répondit.
-oui, affirma t-il.Un petit sourire se dessina sur les belles lèvres rouge de la jeune femme.
-merci infiniment, grâce à vous j'ai pu éviter de faire une grave erreur.
Intrigué, il la regarda méfiant.
Pourquoi avait-elle envisagé de se suicider?-pourquoi avoir fait cela ?
Elle baissa la tête tout en serrant son verre d'eau entre ses mains.
- j'ai juste voulu fuir mes problèmes d'une manière lâche sans penser aux conséquences, si j'étais morte la personne que j'aime le plus sur cette terre devait m'en vouloir car je l'aurais abonné, expliqua-t-elle en retenant ses larmes qui menaçait de couler.
Il se leva et lui dit d'aller se coucher dans n'importe quelle chambre à l'étage car il était assez tard et qu'ils discuteront demain.
La tête baissé elle marcha vers les escaliers elle voulut monter mais elle suspendu son et se retourna vers lui.-bonne nuit monsieur, lui dit-elle.
- appelez moi Frédéric et bonne nuit à vous mademoiselle Fernandez .
- oh...merci.Sans demander son reste elle monta les marches à vive allure.
lucia s'allongea sur le grand lit moelleux et en moins de cinq minutes elle se fit emportée par morphé.
Assis dans son bureau, Frédéric ne cessait de penser à cette femme à qui il avait évité la noyade.
Quand il l'avait vu plonger et ne pas remonter il s'était précipité pour l'aider. Inconsciente dans ses bras, il l'avait immédiatement ramené chez lui, ensuite il avait demandé à Alma sa gouvernante de s'occuper d'elle pour ne pas qu'elle fasse une hypothermie.
Dès qu'il vu Alma sortir de la chambre, il s'était empressé d'y entrer. Il a entrepris de rester veiller sur elle. Il ne pût détacher ses yeux de son visage, ce demandant pourquoi une telle créature voulait se suicider, elle était si jeune, si belle. Il ne comprenait vraiment pas. Malheureusement il avait dû la laisser car son assistante lui a rappelé une réunion de dernière minute. Cependant quand il fut rentré et qu'il la vit trébucher , il s'était vivement dépêché de la rattraper. Mais quand leur regard se croisèrent, il s'était perdu dans le vert intense de ces iris.Mais Frédéric ne sut interpréter l'étrange douleur au coeur qu'il avait ressentit quand elle lui a dit aimer une personne.
Soufflant, Frédéric essaya de se remettre au travail, ce qui s'avérait plutôt compliqué car une belle brune, aux lèvres pulpeuses, aux yeux de biche et habillé de l'une de ses chemises accaparait ses pensées.
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Un amour à la grec
RomanceLucia voulu mettre fin à ses jours en se laissant couler dans la mer. Mais un mystérieux inconnu l'en empêcha et décida de la recueillir pour la nuit. Hélas en découvrant que la personne qu'elle côtoyait n'était nul autre que le puissant et ténébreu...