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Zemo se retrouve dans la prison où était Bucky, en Allemagne.

Everett : Repas à 8 heures et à 17 heures. Deux pauses toilettes par jour. Tu élèves la voix... crac. Tu touches la vitre... crac. Tu bouges le petit doigt, tu auras affaire à moi. Mais, vas-y, je demande que ça. Alors, quel effet ça fait ? Toute cette énergie, ces mois de travail... Et tout ça pour quoi ? Rien. Un fiasco total.

Zemo rit.

Zemo : Vous croyez ?

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Tony arrive à la base Avengers où il n'y a que Vision et Rhodey qui apprend à marcher avec des jambes artificielles.

Tony : Bon, alors. Ce n'est qu'une ébauche, hein ?

Rhodey : Oui.

Tony : Tes impressions ? Qu'est-ce qui te manque ? Une meilleure absorption des chocs ? Plus de fluidité dans les mouvements ? Un support à canettes ?

Rhodey : Ouais, peut-être une petite clim, aussi ?

Il tombe.

Tony : Attends, je t'aide.

Rhodey : Non, non. Non, non. Laisse-moi.

Il s'assied.

Rhodey : 138. J'ai 138 missions de combats, Tony. À chaque fois, je pensais que ça pouvait être la dernière mais j'y allais. Parce qu'il fallait que quelqu'un le fasse. Et pour les Accords, c'est pareil. Je les ai signés parce que j'estimais que c'était juste. Et c'est sûr que le résultat... n'est pas brillant. Pourtant, je regrette pas. Je ne crois pas.

Tony lui tend la main et Rhodey la saisit. Il se relève.

Tony : Ça va ?

Rhodey : Ouais.

Quelqu'un toque à la vitre.

Stan Lee : C'est vous, Tony... Trash ?

Rhodey : Oui, c'est lui. C'est ça. Tony Trash. Vous vous êtes pas trompé. Vous êtes à la bonne adresse ! En voilà une que je suis pas prêt d'oublier. "Une table pour Tony Trash ! Près du local à poubelles !"

Le livreur donne le colis à Tony. C'est une lettre de Steve.

"Tony,

Je me réjouis que vous soyez de retour à la base en compagnie d'Audrey. Je n'aurais pas aimé vous savoir seul à vous morfondre dans l'une de vos résidences. On a tous besoin d'une famille. Les Avengers sont votre famille, plus que la mienne, peut-être. Moi, je suis seul depuis l'âge de 18 ans. Je n'ai jamais vraiment trouvé ma place nulle part, même dans l'armée. Sans doute parce que je crois d'abord aux gens. Aux individus. Et je suis heureux de pouvoir dire que, pour la plupart, ils ne m'ont pas déçu. C'est pour ça que je n'ai pas le droit de les décevoir. On pourra toujours remplacer les serrures, mais est-ce que c'est vraiment nécessaire ? Je sais que je vous ai blessé, Tony, tout comme j'ai blessé Audrey. Je pensais tous les deux vous ménager en ne vous disant pas la vérité à propos de vos parents respectifs mais... Je comprends maintenant que c'était surtout pour me ménager moi-même. Et je le regrette. J'espère qu'un jour, vous pourrez tous les deux me pardonner. J'aurais aimé qu'on s'entende sur les Accords. Sincèrement. Je sais que vous agissez selon votre conscience. Comme chacun de vous. Et c'est la seule chose à faire. Alors, quoi qu'il arrive, je vous le promets, si vous avez besoin de nous... Si vous avez besoin de moi... Je serais là."

Tony trouve aussi un téléphone portable dans le colis.

FRIDAY : Un appel prioritaire du secrétaire d'État. Il y a eu une effraction à la prison Raft.

Tony : Oui, passe-le-moi.

Ross : Stark, on a un souci.

Tony : Ah, ne quittez pas.

Ross : Non, ne...

Tony le met en attente.

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À la prison Raft, tout le monde est dans sa cellule.

Dans tout le poste de contrôle, les gardes sont évanouis.

Steve s'approche des cellules pour libérer tout le monde.

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Dans sa chambre, Audrey, qui ne dort pas, se trouve devant la fenêtre. Elle tient une lettre de sa mère adoptive entre les mains. Elle se met ensuite à pleurer.

αѵҽղցҽɾs : ճɾҽαk մթOù les histoires vivent. Découvrez maintenant