Chapitre 12

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PDV Malia

Je me réveille avec le soleil qui me frappe en plein visage. C'est vraiment désagréable, soit dit en passant. Je me retourne, mais je me retrouve coincée par un obstacle non identifié. Je pousse cet obstacle non identifié hors de mon chemin pour me tourner de l'autre côté, en espérant éviter les rayons lumineux. Tout à coup, j'entends un boum suivi d'un grognement de l'objet non identifié.

Objet non identifié : Aïe, putain ! Mal, tu fais chier à me virer du lit ! Ah, mais ce n'est pas un objet non identifié, c'est un Arun sauvage, particulièrement grincheux au réveil. Non mais, tu continues à dormir en plus ? Tu vas voir toi !

D'un coup, je sens un frisson me parcourir, et je réalise que ce crétin m'a piqué ce qui semble être ma précieuse couette !

Je lutte pour ouvrir mes yeux encore engourdis et vois Ar, debout devant le lit, la couette précieuse dans ses mains. Je lui lance un regard noir avant de me lever, décidée à reprendre le bout de tissu de ses mains. Après un moment de lutte, j'arrive finalement à chopper la couette. Je lui donne un coup pour qu'il lâche prise, mais à ma grande surprise, il finit deux mètres plus loin dans un boum (encore) !

Je regarde mon poing, puis je fixe Ar, puis de nouveau mon poing, puis Ar. Enfin bref, un véritable cirque.

Malia : Oh mon dieu ! J'ai trop de force en vrai ! m'exclamai-je, alors qu'Ar, toujours à terre, se frotte le derrière, qui a atterri en premier.

Arun : Je confirme, tu as de la force. Il se relève avec un air faussement indigné. Mais tu m'as fait trop mal, meuf !

Il prend ma tête sous son bras et commence à me frotter la tête avec son poing, dans une tentative de vengeance enfantine.

Malia : Aïe aïe aïe ! Tu me fais mal, BakArun ! Je lui redonne un coup de poing dans le ventre. Il recule un peu, mais je réalise rapidement que j'ai peut-être un peu abusé. Oh merde ! Désolé, mec !

Je sens un coup de poing dans mon ventre en retour. Je vais me le faire ! Non mais t'es pas bien ! Je n'ai pas fait exprès, moi !

Nous commençons à nous chamailler, échappant à toute notion de maturité, jusqu'à ce qu'un nain entre dans la chambre en claquant la porte, l'air sévère.

PDV Omniscient

Feitan : Vous foutez quoi là ? s'exclame-t-il, d'un regard noir qui semble glacer l'air. Ar pointe la blanche du doigt et Mal fait de même avec le rouge.

Eux deux : C'est lui/elle qui a commencé ! Hein ! N'importe quoi, c'est toi !

Ils se regardent un instant, un éclair de défi dans leurs yeux, et se remettent à se disputer comme deux gamins.

Uvo arrive dans la chambre, l'air curieux, et demande à Feitan ce qui se passe. Feitan, avec un soupir blasé, lui explique la situation, ce qui provoque un léger rire chez le géant.

Uvo s'avance vers les deux furieux, saisissant chacun d'eux par le derrière du maillot, comme on le ferait avec des chiots, et les écarte l'un de l'autre avec une facilité déconcertante.

Uvo : Allez, on se calme les gosses, sinon c'est au coin, dit-il en riant, mais d'un ton qui laisse peu de place au désaccord.

Arun lui lance un regard noir, mais tourne rapidement la tête, se rappelant à qui il a affaire. Malia, quant à elle, baisse la tête pour ne pas laisser apparaître son visage devenu rouge écarlate.

Feitan : C'est bon, vous êtes calmés ? Arun hoche la tête. Feitan se tourne vers Malia pour avoir une réponse. Et toi, la blanche, t'es calmée, c'est bon ?

(en réecriture) Deux monde, un amour (Feitan x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant