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Bonne lecture!

Après qu'Assadou lui a craché ses venins, elle prend la porte et, sur le point de sortir, elle tombe nez à nez avec la fille !

... : Salut, toi !

Kadidia : Salut... (avec un visage défait)

Elle rentre à la maison. Cette fois, elle retourne chez les Bella du quartier.

Awa : J'étais sur le point de partir, car Modibo et moi avions prévu de sortir quelque part !

Kadidia : Nous, on marche toujours avec la poisse collée au dos... T'as de la chance, Awa, t'as un homme qui t'aime ! Et tu n'as jamais eu de chagrin en amour !

Elle ignore qu’Awa a fait une crise quand elle a appris que son Tidiane avait couché avec sa sœur Yelena !

Awa : Mais qu'est-ce qui te fait dire ça !?

Elle éclate en sanglots.

Kadidia : Sniffff...

Marcelle : Mais arrête de pleurer et dis-nous enfin ce qui s'est passé !

Kadidia : Assadou !... Sniffff...

Awa : Assadou ?! Kadidia, Assadou ?!

Marcelle : Tu le connais ?

Awa : Assadou... (en réfléchissant) Assadou... Assad !!?

Marcelle : Est-ce que tu le connais vraiment ?

Awa : Son nom me dit quelque chose, mais je n'arrive pas à m'en souvenir !

Marcelle : Enfin, Awa, souviens-toi, t'as pas perdu la mémoire !

Kadidia : Il s'appelle Assadou, mais les gens l'appellent Assad. Il vient de notre quartier.

Awa : Oui ! Assadou, le beau gosse de la Cité des futurs milliardaires ! C'est lui ? Qu'est-ce qu'il t'a fait ?

Kadidia : Ça fait quelques mois qu'on sort ensemble, lui et moi !

Awa : C'est vrai ?

Kadidia : Oui, on se voyait, on s'envoyait des messages, on faisait presque tout ensemble ! Mais aujourd'hui, en rentrant à la maison, je l'ai vu avec une autre fille. Quand je lui ai demandé qui elle était, il m'a dit qu'elle était la femme qu'il voulait épouser ! Il m'a insultée et m'a traitée de tous les noms, il m'a même traitée de prostituée, en disant que j'étais une fille de la classe moyenne.

Marcelle : Pffff ! Tous les hommes sont pareils. Calme-toi... c'est fini, calme-toi.

Awa : Qu'est-ce qui est fini ? Il traite ainsi ton amie et tu dis que c'est fini ?

Marcelle : Mais que pourrions-nous faire à présent ?

Awa : Toi, rien, mais moi, si. Kadidia, lève-toi et emmène-moi à lui ! Allez, dépêche-toi, quel idiot ce gars-là, sous prétexte qu'il est riche, il se permet de te traiter de "classe moyenne" !

Elles arrivent chez Assadou, qui est en train de s'amuser avec sa petite amie.

Awa : (en frappant fort à la porte) Ouvre cette fenêtre que tu appelles porte, Assadou ! Ouvre cette porte ! Tout de suite !

Il ouvre la porte et se tient face aux trois filles.

Assadou : C'est quoi ce bazar ? Tu veux casser le portail ou quoi ?

Awa : C'est toi, le bazar, Assadou ! Toi qui t'es permis de traiter une femme de "prostituée", mais est-ce que t'es normal ? Parce que t'es né coiffé tu te permets de traiter ma sœur de "classe moyenne" ? T'as quoi, dis-moi, qu'est-ce que t'as ? Cet appartement miteux, ce fichu portail ?

Sous Peine D' Amour 💔 [ En RÉÉCRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant