19.Annonymous

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Rosélia

Bien sur que j'avais accepter. Si Damon avait eu le courage de me proposer ça, ça n'allait pas se reproduire de ci-tôt ! J'ai sauté sur l'occasion. Il m'avait ramené, me déposant chez moi pour ce soir. Il devait partir pour deux jours en déplacement pour rencontrer des futurs associés. C'était l'occasion pour moi de réfléchir un peu à tout ça et prendre du recul. J'ai donc décidé en me réveillant le lendemain matin, de me faire couler un bain, mettant un peu de musique. J'ai appelé Catalina, pour lui raconter tout ce qu'il venait de m'arriver ces derniers jours. Elle n'en revenait pas ! J'avais en l'espace de quelques jours, rencontré Monsieur Hécandélorier, fais de l'hélicoptère, et surtout, j'avais fais plus de fois l'amour que dans toute ma vie. Elle n'en revenait pas de ce qu'il m'avait fait, certes je n'étais pas un ange, mais jamais je n'avais laissé un homme me faire les choses qu'il m'avait faites, il m'avait fait découvrir un autre aspect du sexe complètement différent de ce que je connaissais. J'ai laissé Catalina pour profiter de fermer les yeux dans mon bain.

Mon portable a vibré, j'ai ouvert le message, il était anonyme : Ne touches pas à Damon.

Euh ok, alors déjà, c'était flippant, et de deux, c'était trop tard, je l'avais déjà touché, et plus si affinités, et je peux vous dire que des affinités il y en avaient ! Plus sérieusement, qui pouvait m'envoyer ça ? Une ex ? Il n'en avait pas. Un ancien plan cul ? Devrai-je en parler à Damon ? Non. Pas pour l'instant. Je n'allais simplement pas répondre. Mais comment cette personne avait-elle eu mon numéro ?

Bon. Je n'allais de toute façon pas avoir de réponses à cet instant précis, alors j'allais profiter de mon bain, et repenser aux caresses de Damon.

Soudainement, j'ai entendu un bruit assourdissant. Il provenait de ma porte. J'ai ouvert les yeux, cherchant l'origine du bruit.

Oh mon dieu. Ma porte était en lambeaux, des hommes en costard venaient de l'enfoncer, arme à la main. Je suis sortie de mon bain, me précipitant dans ma chambre, la verrouillant derrière moi. Merde. Il n'y avait aucunes issues. J'étais bloquée.

Ils ont tenté d'ouvrir la poignée, je me suis empressée de pousser l'armoire pour bloquer la porte mais c'était peine perdu, ils l'avaient brisés avant que je n'ai le temps de barricader l'entrée. J'ai regardé vivement autour de moi, cherchant une arme pour me défendre. Mais ils étaient armés d'armes à feu ! Sérieusement c'est pas avec une chaussure que j'allais échapper aux balles, j'étais foutue.

- Rosélia.

Ils connaissaient mon prénom, si ça se trouve tout ça était due au message anonyme, je n'aurai jamais du l'ignorer putain, quelle conne j'étais ! J'aurai au moins dû prévenir Damon !

Je n'ai pas eu le temps de réfléchir plus longtemps puisqu'on qu'ils sont entrés dans ma chambre, ils étaient beaucoup. Ils se sont précipités vers moi, on m'a entourée d'un draps et cagoulée, avant de me chopper les jambes et les bras comme une vulgaire brindille. Je ne savais pas combien ils étaient, mais ils étaient suffisamment pour me porter où ils voulaient sans que je n'ai l'occasion de riposter d'une quelconque manière.

Je ne savais pas où il l'emmenaient. Je pouvais voir, un peu, mais pas trop, étant donné que j'étais secouée comme un sac à patate, les hommes qui me portaient étaient entrain de courir, floutant ma vision.

J'ai pu constater que ... nous montions ? Ils avaient pris les escaliers de secours, nous amenant sur le toit. C'est là que j'ai entendu un bruit de moteur, celui des hélices qui tournaient. Et j'ai très bien reconnu ce son puisque c'était celui d'un hélicoptère. J'ai repensé à Damon, lui qui m'avais tant fait apprécier l'hélicoptère la veille, ça allait devenir mon pire cauchemar.

J'étais entrain de me faire kidnapper putain, par des hommes en costards, armés et en hélicoptère. On m'a jetée à l'intérieur, m'attachant, et retirant ma cagoule.

- Rosélia

I'm yours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant