47.Desk

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Damon

- Il est situé dans la campagne, une petite ville nommée Cassieo. C'est à une heure d'ici. Il appartient à une certaines Mlle Histia, Catalina Histia.
- Merci, autre chose ?
- Non monsieur.

Ce nom me disait quelque chose. J'ai cherché dans ma mémoire, où avais-je pu entendre ce nom ? Il faut dire qu'il y avait tellement de personnes qui se présentaient à moi en une journée, comment vouliez vous que je retienne tout !

Je n'arrivais pas à me souvenir qui était cette personne. J'ai décidé de reprendre mes dossiers, il me restait encore du travail.

Je venais de passer deux heures le nez dans la paperasse, quand je me suis enfin rappelé, Catalina, elle m'avait parlé d'une Catalina, sa meilleure amie. Alors cet appel était bel et bien de Rosélia, ou en tout cas une de ses proches m'avait appelé, mais pourquoi ? Personne n'avait parlé. Était-elle en danger ?

J'ai décidé d'aller fouiller son bureau, voir si je pouvais trouver des informations, je devais la retrouver, si jamais il lui était arrivé quelque chose je devais savoir. J'ai pris l'ascenseur pour aller à son étage, et arrivé à son bureau, je suis entré sans toquer, tant pis si son collègue était là.

Des yeux écarquillés se sont levés vers moi, des yeux perçants que je commençais à bien connaître. Elle était là, assise à son bureau. Merde mais quand était elle rentrée ? Je ne m'attendais pas à la trouver ici, j'étais complément pris au dépourvu. Je ne savais pas quoi dire.

- Dans mon bureau.

C'était la seule chose que j'avais trouvé à dire. J'espérais qu'elle n'avait pas remarqué mon trouble.

Rosélia

La porte s'était ouverte brusquement, Damon m'avait fixé de ses yeux glaciales, avant de simplement me lâcher un « dans mon bureau » sans forme, sans un bonjour, aucune politesse.

Mais ce qui me dérangeait le plus c'était surtout que je ne voulais pas y aller ! Mais si il s'était déplacé je crois que je n'allais pas avoir le choix, surtout à en croire son regard qui me fusillait.

Je m'étais donc levée, sans ajouter un mot, et je l'avais suivis. Nous nous étions retrouvés dans l'ascenseur, juste tous les deux, puisque bien évidement à ce moment personne n'avais décidé de prendre l'ascenseur, alors que d'habitude il était bondé.

Il était debout à côté de moi, son assurance me déroutais, moi j'étais déboussolée, mon cerveau réfléchissait à mille à l'heure. Nous allions nous retrouver seul, dans son bureau, et cette fois je ne devais pas me laisser marcher dessus.

Sa voix me fit sursauter :

- Où étais-tu ?

Son ton était glacial, tranchant. J'ai difficilement avalé ma salive.

- Pardon ?
- Ça fais deux jours que tu as disparu.

A parce qu'il avait remarqué mon absence ?

- J'ai pris des jours de congés.
- Ça je le savais déjà, et ça ne répond pas à ma question.
- J'y ai répondu. Il me semble que tout ceci sort du cadre professionnel Monsieur. Ce que je fais de mon temps libre ne vous regarde pas.

Le regard qu'il m'a jeté m'a fais regretter mes mots. Il est resté silencieux jusqu'à ce que l'on arrive à son bureau.

Ce bureau ... il me rappelait beaucoup de choses. Cette situation je l'avais déjà vécue. J'étais rentrée énervée, et j'en étais ressortie heureuse. Mais aujourd'hui il n'y aurait pas de tout ça.

I'm yours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant