Cherche famille pour Noël (partie 1)

Chapitre 3 : une vie de famille parfaite

Alors que Tony et Steve sont toujours assis en face de Fury et lui font la conversation à tour de rôle, Peter quitte sa chaise pour mieux tapoter sur l'avant-bras de son père.

- papa, papa, je peux aller faire un tour derrière pour voir les illuminations de Noël ?

- bien sûr mon ange, mais pas trop longtemps et surtout ne t'éloigne pas trop, ok ?

- ok !

Ni une, ni deux, l'enfant s'en va en courant vers la sortie de la salle des fêtes sous le regard attendri de Fury.

- c'est un garçon vraiment adorable.

- oui, on est les parents les plus chanceux au monde.

Tony se surprend lui-même à prononcer cette phrase sans la moindre petite touche d'ironie quand son patron se met à le fixer d'un air interrogateur.

- en parlant de chance, vous avancez dans le dossier Sunset Bain ?

C'est une affaire délicate, une affaire de gros sous qui lui cause bien des soucis, mais Fury n'a pas à le savoir. L'avocat compte bien le rassurer au mieux sur l'issue de cette affaire mais son faux mari le coupe aussitôt dans son élan.

- ah non, défense de parler de travail aujourd'hui ! On est là pour passer un bon moment avant tout. Alors on va tous profiter de cette fête et se détendre.

- en faisant quoi ?

Tony est réellement intéressé par ce qu'a à lui proposer son faux mari comme activité et vu le regard intrigué que lui lance Fury au même moment, son patron l'est également.

- d'abord, on rejoint Peter et là, on voit avec lui ce qui lui ferait plaisir.

- ça marche.

Alors que Steve a déjà quitté sa chaise et enfile maintenant sa veste en cuir sur son pull de Noël ridicule, Tony l'imite en remettant sa veste de costume à son tour sans oublier pour autant de jeter un rapide coup d'œil en direction de son patron, il a plus que jamais une vie de famille parfaite à lui vendre, après tout.

- Fury, vous venez aussi ?

- allons-y, je vous suis.

Quand les trois hommes rejoignent l'immense terrain derrière la salle des fêtes, Tony se rend compte qu'encore une fois, le cabinet Fury & Associates n'a pas fait les choses à moitié, c'est le moins qu'on puisse dire.

Alors qu'une douce mélodie arrive à ses oreilles, ses yeux chocolats fixent avec émerveillement les innombrables stands de Noël qui remplissent l'allée principale, le cadre est idyllique pour une fête de fin d'année enchantée où la neige artificielle est de mise et contribue grandement à cette magie de Noël.

Perdu dans sa rêverie, Tony sursaute légèrement quand il sent une main ferme et empressée se poser sur son avant-bras.

- papou ! Papou ! Ils vendent plein de sucres d'orge, de cookies et du pain d'épice aussi dans les stands juste là-bas, tu me passes mon argent de poche pour en acheter s'il te plaît ?

- bien sûr, mon chéri.

Sans hésiter, Tony lui passe un billet de vingt dollars tout droit sorti de son portefeuille mais cela n'a visiblement pas l'air de suffire au garçon, ni de le satisfaire.

- heu... mon argent de poche du mois hein.

- Peter Benjamin Parker Rogers-Stark, tu exagères.