Les prisonniers de l'Opéra

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« UNE JEUNE DANSEUSE RETROUVEE MORTE DANS SA LOGE »

—    C'est une mise en garde ! Il veut me tuer ! Il va me tuer !

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— C'est une mise en garde ! Il veut me tuer ! Il va me tuer !

Dans les bras de Louis, les larmes coulent tant, qu'elles pourraient remplir un lac. Heureusement qu'il est là pour Marguerite. Mais subitement il la relâche. Décidant qu'il devait agir, il va partir à la recherche de cette ombre qui les guète. Il fait promettre à Marguerite de ne pas sortir de la loge et pour seule réponse elle hoche la tête de haut en bas.

Elle le voit s'éloigner d'elle et reste là, genoux au sol pendant des minutes ou des heures. Il se peut même que cela ne fasse que quelques secondes, elle a perdu toute notion du temps. Tout d'un coup le son de la harpe reprend. Elle se rappelle de la promesse qu'elle a faite à Louis, mais la curiosité a toujours été sa plus grande faiblesse. Et s'il avait un problème ? C'en est trop. À petits pas, elle suit la mélodie. Une fois de plus, la musique s'arrête. Mais là, elle remarque une lumière provenant de sous une porte et suivant sa curiosité elle l'ouvre. C'est une petite loge qu'elle n'a jamais remarquée auparavant. Elle est vide mais riche en décoration et très peu rangée. Son esprit se perd au détour des nombreux bibelots. Le bruit d'une porte qui se ferme la ramène à la réalité. Son corps se tétanise, son souffle se coupe. Lentement elle se retourne.

Il se tient là, devant Marguerite. Il est grand et assez jeune. Elle cherche à crier mais étrangement, aucun son ne sort de sa bouche. Le piège s'est refermé sur elle et elle se sent comme un oiseau en cage, trop malheureux pour chanter.

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