Que celui qui oserait parcourir d'un œil ravi mais coupable ce texte, celui qui, après maints et maints doutes, succomberait à la tentation du sensationnel et de la lubricité, n'y voit pas là l'œuvre d'un pornographe qui se servirait de sa plume comme d'un vulgaire instrument onaniste. Ni même celle d'un auteur souhaitant, par ce bel instrument de sublimation qu'est la littérature, illustrer ses propres frasques sexuelles dans l'attente d'une expiation de ses péchés. Point de morale ici, ni d'immoralité, point de témoignage, ni même de confession.
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