Il y a encore deux ans, je croyais que les rêves pouvaient être réalité, et que si l'on y croyait dur comme fer, ils pouvaient se réaliser. A vrai dire, je n'avais pas été à l'origine de cette idée, il m'avait longtemps travaillé au corps pour que je finisse par y croire. Aujourd'hui, je détestais les rêves autant que je détestais la mer. Cette étendue presque infinie me donnait le tournis, me rendait malade. J'en avais le tournis, des maux de tête. Pourtant, mon cerveau, lui, décida de se rejouer tout le film de ces six dernières années qui avaient fini par me faire dériver.