A Toulouse, comme partout dans le monde, les journées sont brûlantes. Tandis que certains partent festoyer dans l'espace, les plus pauvres errent, en attente d'un travail, dans les rues asphyxiantes de la ville. Le plus facile, pour les gens de la classe moyenne, reste de ne pas s'en préoccuper. Essayer d'être heureux pendant son passage sur Terre, c'est déjà bien. Certes, les amitiés sont désormais rares, et les activités dans le monde réel limitées pour ceux, nombreux, qui n'ont pas les moyens de se les offrir. Mais il leur reste tout le confort moderne, les IA, et le métaverse. Avec le métaverse, on a l'infini dans le salon. Mais cela nous convient-il vraiment ? Combien de temps peut-on faire taire cette voix qui hurle en nous, appelle à la révolte et à la vie ?
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