24 HEURES

[chapitre 3]. Au grenier.

Je me lève avec beaucoup de peine, ma respiration est lente, un léger vent qui vient d'une des fenêtres du salon fait frémir le carillon à vent de la pièce.

Je ne montre pas d'expression mais dans ma tête, je suis perdue, je me pose pleins de question, surtout une en particulier.

"Pourquoi moi?"

Mais des bruit de hululements me font cesser de penser à cela. Ils résonnent dans la maison mais je distingue qu'ils proviennent d'en haut.

Je monte lentement, les marches grincent horriblement quand je pose le pied sur chacune d'elles, près de la porte du grenier, je laisse mon couteau parterre.

J'ouvre la porte du grenier, des toiles d'araignées ornent les escaliers, tous mes membres tremblent, j'arrive en haut de l'escalier.
Tous à disparue mise à par un coffre en bois au milieu de la pièce, je m'avance vers ce coffre, je m'assois devant et essaie de l'ouvrir mais en vain.

-Il faut une clef!Pensai-je en regardant derrière moi.

Mais à peine ai-je dit cette phrase, qu'un liquide blanc-vert gluant me tombe sur l'épaule.
Je déglutis et relève la tête lentement.

Au-dessus de moi, une fille en robe est accrochée au plafond, comme une araignée, me regardant avec un la bouche grande ouverte et laissant couler ce liquide putride qui me dégouliner dessus.

Je reste figé, je tremble de tout mon être quand tout à coup, elle me tombe dessus, je l'esquive mais je tombe parterre. Elle me prends le pied gauche, elle essaie de m'attirer vers elle mais je me débats, je lui assène un coup de pied dans la face et cours vers les escaliers.
Je descends à toute vitesse, quand j'arrive à la porte et j'essaie de l'ouvrir, je me jette un coup d'œil derrière moi, elle est là, elle descend très vite aussi à quatre pattes et saute, la mâchoire grande ouverte, laissant voir ses dents pointues mais je referme la porte à temps.

Je l'entends griffer derrière la porte, je suis adossée contre celle-ci, ma respiration est saccadée.

Les bruits cessent, je prends mon couteau et commence à réfléchir, la chose doit sûrement être encore là.

-Si je dois ouvrir ce coffre, je dois retrouver immédiatement cette clef !Pensai-je.

Et là, je me rappelle que sur la robe de la chose, le motif d'une clef y était brodée.

Je venais de trouver la réponse, la fille garde la clef en elle.

Je pris une grande inspiration.

Quand la porte recommença de bouger, de plus en plus fort, je pris mon couteau et recula derrière un meuble dans le petit couloir, attendant que la porte cède.

Elle s'ouvrit à la volée, laissant sortir la chose en furie, elle est toujours à quatre pattes, elle hulule, elle me cherche.

Mon cœur bat à la chamade, je me tasse encore plus, je ne respire presque plus, la chose renifle et descend en bas.

Je me lève lentement, je suis en haut de l'escalier, je la vois en bas renifler le sol, je mets un pied sur une marche mais celle-ci grince, la chose se retourne et fonce tout droit vers moi, je n'eu pas le temps de m'enfuir, qu'elle me percute de plein fouet, me lançant contre le mur.
Elle revient à la charge mais je l'esquive en roulant au sol, je lâche malheureusement mon couteau parterre. Elle me saute dessus, je me débats, essayant de me dégager, elle essaye de me mordre au cou mais mes mains l'empêche de me toucher, je lui envois une droite dans la face, elle tombe à cotée, me laissant le temps de partir prendre mon couteau. Elle se relève très vite, montrant ses crocs acérés et me mords le pied, j'essaie de l'enlever mais elle mord plus fort, ses crocs vont bientôt atteindre ma chaire, je lui donne un coup de pied dans la tête, elle tombe en arrière dans les escaliers.

Je descends avec prudence en bas, elle ne bouge plus, je tends une main pour la toucher mais elle m'attrape le poignet, j'arrive à me dégager de son emprise, prend le couteau et lui enfonce dans la tête plusieurs fois, le sang gicle sur moi, je passe une main sur mon visage pour m'essuyer, je m'écroule parterre, respirant lentement.

Je commence à sangloter, j'aimerai tant revoir ma famille et que tous ça s'arrête mais je ne peux pas, pour que je réussisse, il faut que je joue.

Je me lève, je prends le couteau et commence à ouvrir son ventre.
Une odeur putride vint à mes narines, je pince mon nez et continue.

Je retrouve la clef qui est enfoncée dans le cœur. Je la prends et parts vers le grenier.

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