[Chapitre 2] Le jeu.

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Je me réveille, j'ai toujours les yeux fermé mais ça ne m'empêche pas de sentir... de sentir une odeur nauséabonde!
J'ouvre immédiatement mes yeux, je cligne plusieurs fois pour m'acclimater à la lumière.

-C'est pas possible! Me dis-je a moi-même.

Ma chambre est en un vrai champ de bataille, les meubles en bois sont soient cassés ou rongés, le plancher est aussi rongé. Mais le pire, c'est que sur mon petit tapis, un cadavre de chat noir gît éventré.

L'odeur putride vient de là, je recouvre de ma main droite mon nez et ma bouche. Je regarde encore autour de moi, mon lit est intact, la fenêtre est cassée et laisse un courant d'aire frais me transpercer comme des lames de couteaux.

La lampe au plafond est brisée, des toiles d'araignées l'orne et certaine de leurs habitantes descendent vers le corps.

J'ai envie de vomir mes tripes.

Derrière ma porte, une chose commence à griffer la, je sursaute sans crier mais ma respiration se fait bruyante et courte, le verrou de la porte tourne doucement, j'entends un petit "Clic" voulant dire que ma porte est ouverte, la porte commence a s'ouvrir dans un grincement horrible.

Derrière la porte, aucune chose, bête ou humaine n'est là, je me lève prudemment.

Mon cœur bat à chamade, je mes membres tremblent sens que je puisse les arrêter, ma respiration se fait plus courte et silencieuse.

Je pousse légèrement la porte, le petit couloir est désert mais un bruit strident retentit en bas, je descends à pas de loup.
En bas il y a la cuisine avec le salon devant l'escalier et à ses côtés se trouve trois chambres.

La porte d'entrée est intact, je cours vers celle-ci et l'ouvre en grand.

Rien. Juste un brouillard épais.

Je tente de mettre une main dehors mais ma main commence avoir des entailles partout, elles grossissent à vu d'œil. Je retire ma main, la douleur était trop forte. Les entailles disparaissent.

Et je réalise enfin que je ne suis pas dans la réalité, je suis peut-être dans un cauchemar.
Je fais la chose la plus bête de l'univers mais qui va peut-être marcher.

Je me pince très fort le bras, je ressens de la douleur.

Dans un rêve ou un cauchemar, il est très rare de pouvoir contrôler ses gestes et de ressentir une douleur aussi intense.

Je ne suis plus chez moi.

Je me retourne et vois un couteau planter dans le parquet.
Sans raison, je me précipite dessus.

La peur est revenu.

Et un autre bruit, qui ressemble à un tic-tac, sonne dans dans le salon.

J'avance d'un pas lent vers l'endroit, une douleur au cœur me prend, mes mains tremblent mais j'arrive à me calmer en me marmonnant que je devais me calmer.

Une voix enfantine commence à chanter dans mes oreilles, je tourne la tête dans tout les sens mais il n'y a aucun enfant mais la voix est toujours là.

La chanson s'arrête, des rires remplace la chanson et résonne dans ma tête, de plus en plus fort, je lâche le couteau et prends ma tête dans mes main tout tant m'écroulant parterre.

Les rires diminuent mais ne s'arrête pas, je relève un peu la tête et vois des pieds, ils commencent a bouger, ces pieds tourne autour de moi, faisant grincer plancher.
Je n'en peux plus...

-ARRÊTE! Criai-je.

-Si tu veux que cela s'arrête alors, joue avec moi! Dit une voix d'enfant.

-Arrêter quoi? Demandai-je en relevant toute ma tête.

Devant moi, une petite fille se tient debout, elle doit avoir 8 ans, elle est habillée du petite robe blanche et tachée de sang.
Ses cheveux sont ébouriffés, sa peau est blanche est aussi blanche qu'un mort.

Je me ressaisis et recule à quatre pattes.

-As-tu peur de la mort? Me demande-t-elle.

Oui, j'ai peur. Je ne veux pas ne plus ouvrir les yeux et voir ce qu'il m'entoure.

-Oui.

Elle me sourit, ce n'est pas un sourire chaleureux mais un sourire machiavélique.

-Tu dois jouer à mon jeu pour en sortir, un jeu où tes plus grandes peurs et les choses les plus hideuse te poursuivront, un jeu où la mort t'attend.

Je commence a paniquer, mes peur je les aient vaincu plus jeune mais ce n'était que mon imagination.

-Même si tu ne veux pas jouer avec moi, le jeu à déjà commencée.

Je déglutis.

-Pendant 24 heures tu seras mis a l'épreuve, tu devras trouver six cristaux.
À minuit, si tu n'à pas tous les cristaux, tu seras dévorée. Mais si tu les trouve tous, tu auras peux-être la chance de sortir d'ici.

Elle me regarde avec aire hautain et disparaît.

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24 HEURESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant