[Chapitre 10] Profondeur

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J'atterris dans dans de l'eau glacée, je remonte a la surface, autour de moi une banquise s'étant à perte de vus, dans le nuit, j'aperçois comme même une brume épaisse qui se dirige vers moi. Je ne ressens déjà presque plus mes membres, mon souffle devint lent, ma vision est floue, je vois une silhouette sur la banquise, sans réfléchir, je commence à nager, je veux crier mais aucun son ne sort de ma bouche.

La silhouette se rapproche, un vent glacée me fouette le visage, j'essaie tant bien que mal d'aller vers la banquise mais un par un, mes membre me lâchent. La banquise n'est qu'à un mètre de moi, je tends mon bras vers celle-ci, j'arrive à la toucher, je positionne mes mains sur elle pour prendre appuis et me lever mais quelque chose m'attrape la taille, essayant de me faire tomber, j'encre mes ongles la glace. La chose me lacère le ventre, tellement elle tire que mes ongles entrent dans ma peau, puis soudainement, la chose qui me tirait vers l'eau est partis, me laissant avec des griffures béantes et des bleus sur mon ventre et mon dos.
Je me hisse sur la banquise et me roule sur le dos, mes habits son déchirés et trempés, mes mains sont en sang et je ne sens presque plus mes jambes...

Je me mets de côté et vomi du sang.

Alors, c'est comme ça que je vais mourir? Dans le froid, avec des plaies, des ongles qui sont rentrés dans ma peau et une semi-hypothermie.

Le froid pèse sur mes paupières, elles sont si lourdes, je ne peux pas lutter plus longtemps...

Quand je rouvris les yeux avec peine à cause de la luminosité, je vis tour d'abord une trace rouge dans du blanc, plus ma vision devint nette, plus je regarde attentivement ce qui m'entoure.

Je suis toujours sur cette fichue banquise, la trace rouge n'est que mon sang.

Je n'ai pas tous de suite réalisée mais une chose me traînait sur la glace.

La chose qui me traîne me tire par l'épaule, je regarde mon ventre, les plaies me paraisse moins grosse qu'avant, peut-être que le froid me faisait halluciner?

Puis mon regard se pose sur mes mains, toujours en sang, pourtant mes ongles ne sont pas dans ma peau mais à leurs place, de petite entailles recouvrent mes mains.

La chose qui me tire s'arrête et me lâche, je me retourne d'un coup, la chose qui me tirait est un loup noir, il est assis face à moi, ses yeux blanc me fixe intensément, je regarde plus attentivement et aperçois une grande plaie ouverte vers son abdomen, je me déplace un peu vers la droite pour mieux voir, à travers cette plaie, on peut voir ses côtes, pourtant aucun sang ne coule.

Ses pattes sont recouvertes de griffures,
son oreilles gauche est déchiquetée et entre sa gueule à son cou, une balafre énorme est entre-ouverte.

Soudainement, le loup se lève, il se met
dos à moi et part en courant.
Très vite, il disparaît dans le brouillard, je me lève moi aussi mais avec difficulté, je marche dans la direction qu'à prit le loup avec une démarche de mort-vivant.

Plus j'avance, plus mes plaies me font mal, un fort vent me fait basculer parterre.

Le sol craque autour de moi, à peine ai-je eu le temps de réaliser ce qui se passe, que je me retrouve dans l'eau. Je commença à gesticuler dans tous les sens pour attraper serait-ce juste un bout de la banquise...

Je finis par me calmer et regarder autour de moi, la banquise est toujours ouverte, pourtant je ne peux pas rejoindre les bouts.
Je ne peux que plongée dans les profondeur et chercher un moyen de sortir de cette eau glaciale...

Depuis plusieurs minutes, je nage près de la banquise, le souffle commence à me manquer, mes geste deviennent plus lent à cause de la température de l'eau et ma vision devient trouble.

Je n'ai aucune envie de mourir noyée, alors, je frappe le mur de glace avec mes mains, puis mes pieds.

Dernière moi, je sens une présence, je me retourne juste à temps pour esquiver un léopard des mers fonçant sur moi, le léopard percute de plein fouet la glace, celle-ci ce brise.

Sans réfléchir, je nage le plus vite possible vers cette aubaine qui était déjà entrain de se renfermer, le léopard avait reprit ses esprits et était déjà entrain d'essayer de me dévorer. Je passe facilement le troue mais le léopard n'eu pas cette chance, la glace c'était refermer sur son cou, tellement la glace serra le cou du mammifère que celle-ci ce détacha du reste du corps.

La tête roule près de moi, je pousse un cri d'horreur.

Ne voulant point rester là, je parts à la recherche du prochain cristal.

La glace qui est sous mes pieds est fine, le blizzard souffle fort sur moi, j'aperçois une masse noir sous mes pied, je commence a courir, je tiens fermement la poche droite de mon pantalon, là où se trouve tous les cristaux.

Sous moi, la masse grossi à vu d'œil, soudain, je fus projetée vers l'avant, deux cristaux tombèrent de ma poche, je rampe pour les reprendre, alors que j'allais prendre le deuxième, une griffe pointue s'enfonce dans ma main, je crie de douleur. La griffe s'enlève de ma main, la griffe revint à la charge mais elle atterris à coté de mon visage, je me retourne encore une fois sur le dos, juste à temps que la griffe retombe sur l'endroit où j'était.

Une main aussi haute qu'un immeuble de dix étages essaye de m'attraper, ses ongles, plutôt des griffes aiguisés, se plantent près du cristal, je me relève et cours vers celui-ci.

Je l'attrape en pleine course et cour le plus vite possible loin de cette main géante, au loin, un monticule de glace se distingue de la banquise, j'aperçois une grotte et fonce le plus vite possible dedans.

Je fais une entrée triomphale dans la grotte, je tombe en avant. En relevant la tête, je vois le loup de toute à l'heure assis devant moi.

Je me retourne et regarde dehors de la banquise.

Il n'y a plus rien, juste un énorme troue au milieu qui se referme petit à petit.

Le loup grogne, se remets sur ses quatre pattes et s'enfonce dans la grotte, je le suivis immédiatement, en premier, il fait noir dans la grotte mais une lumière bleu illumine de plus en plus notre chemin.

Arriver jusqu'à la lumière bleu, je découvre une petite "salle" où au fond un cristal et dans le glace, sa lumière bleu est si envoûtante que je pourrai rester ici à la regarder jusqu'à que je crève de froid.

- Ressaisis-toi Anna! Me dis-je a moi même.

Je secoue ma tête dans tous le sens pour me ressaisir.

Je regarde le loup rester silencieux à côté de moi, le tunnel de la grotte n'est toujours pas fini, je me retourne de nouveau vers le cristal et essaye de le dégager de la parois de glace.

Le cristal est à moitié dedans la glace, quelque coups bien placés et il tombe devant mes pieds.

Je le fourre dans ma poche, le loup tourna la tête vers la suite du tunnel, de manière à me faire comprendre que c'était mon chemin de sortie, alors que j'avançais vers celle-ci, je me retourne vers le loup qui était rester assis à me regarder, je cours vers lui et le sert dans mes bras.

- Merci. Dis-je contre sa fourrure.

Je me retire de lui et parts de nouveau vers le tunnel, le loup me suivis jusqu'à le recommencement du tunnel et s'assit.

Je me retourne une dernière fois vers lui et m'engouffre dans ce tunnel de glace, le cristal brille de moins en moins et puis s'arrête de briller définitivement.

Je manque de tomber plusieurs fois à cause du sol glissant.

-Ce tunnel ne finira donc jamais! Me dis-je à moi même.

Je ne sais pas combien de temps je suis ici, essayant de trouver une faille à se tunnel de malheur!

Soudain, j'entends des voix, j'avance plus vite, j'entends des rires, je cours, j'aperçois un troue de lumière, j'accélère, le troue grossir à fur à et à mesure que je me rapproche.
Je distingue une porte en bois avec une fenêtre dessus, une odeur de bois et de miel traverse mes narines, une chaleur chaude et accueillante transperce mes membres, je me jette littéralement sur la poignée et ouvre la porte en grand.

-Bonjour ma chérie! S'exclame ma mère.

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24 HEURESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant