Chapitre 11

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Lundi soir, 12 février 2011

Toutes mes pensées sont actuellement dirigées vers le baiser sur la joue que je venais de recevoir. Si un baiser sur la joue de sa part me fait un tel effet, qu'est ce qu'un vrai baiser me ferait ? Pendant un court instant, je me surprend à imaginer la scène. Ça n'as vraiment pas l'aire si mal. Quand je relève le regard, je me rend compte que je suis déjà arrivé chez moi et ait même ouvert la porte sans même m'en rendre compte. Une femme vêtue d'une courte robe noir et d'un long manteau apparaît dans mon champs de vision me faisaient, cette fois si, revenir complètement dans le présent. Elle sautille sur place essayant de mettre son talon droit.
Quand elle me repert, elle essaye de me faire un sourire avant de passer à côté de moi et de sortir de la maison en fermant la porte. Qu'est ce que.. ?
Je serre la mâchoire tandis que le dégoût inonde tout mon être. Je vois mon père descendre les escaliers. Quand il me voit, il ralentit la marche, sûrement surpris de me voir la.

Moi: sérieusement ?

Meckeal: ah... t'es déjà rentrer.

Si je suis déjà rentrer ? Il est dix neuf heure.

Mechael: c'est.. c'était hum.. Flora.

Moi: la prochaine fois si ta besoin de baiser des putes fait le dans le club en question.

Il descend les quelques marches qui nous sépares et arrive à ma hauteur.

Meckael: c'est ma maison aussi, je te signal.

Moi: tu ne vis pas seul dans cette maison. Et je te signal que l'argent que tu gaspilles, on en a besoin.

Il me lance un regard noir.

Mechael: c'est bon, calme toi. Ce n'était qu'une pute, dans quelques années, t'en aura une aussi chez toi.

Il me dépasse tendis qu'un mauvais rire sort de ma bouche. Il y'en a pas un pour rattraper l'autre. Finalement, ils sont tous deux des gamins pire que moi. Et il n'est pas prêt à changer du tout.

Moi: T'ose donner la moral à maman alors que tu n'est pas meilleur qu'elle.

Je ne cherche même pas à voir sa réaction, je monte les escaliers jusqu'à arriver dans ma chambre. Je claque ma porte et jette mon sac par terre.
Je ferme les yeux en relevant les main sur mon visage.
Je suis fatigué.
Pas.. de la vie incroyablement sociable et frénétique que je mène, mais je suis fatigué de cette vie de merde ! C'est quoi leur putain de problème ?! J'ai l'impression qu'il ne peuvent pas faire un pas sans commettre une erreur ! Et la seule solution que je trouve, c'est juste de m'éloigner d'eux.
A moins de n'être complètement vide, les émotions négatif ne font que de s'accumuler à cause d'eux. Je ne sais pas ce que je veux, mais je sais qu'au fond de moi, il y'a comme un énorme vide qui ne fait que s'agrandirent de plus en plus en restant ici, avec eux.
Un trou qui a besoin d'être comblé. Je sais... il y a tellement de chose qui devrait être comblé chez moi, des choses que je ne pourrait peut être jamais trouver, à commencer par l'amour d'une mère, et aussi, sa mort à lui.
Je me revoie à l'âge de sept ans cherchant mon frère partout, j'avais une angoisse si forte qui ne me quittait pas pendant tous les jours où je ne savais pas où il était, elle me rongeait de l'intérieur, elle, et la culpabilité.
Une certaine tristesse que je n'avais pas ressentit depuis longtemps refait surface. Je refoule mes pensées et m'assoie sur le lit regrettant tout de suite d'y avoir repenser aussi.. profondément.

***

Les yeux fermés, je laisse échapper un long soupire de satisfaction. Malgré l'eau déjà énormément chaude, je fais encore plus tourné le robinet. L'eau me brûle la peau, j'ai l'impression de prendre feu, mais la sensation me réconforte. J'avais besoin de ça. Le monde autour de moi semble disparaître, complètement recouvert par l'eau brûlante qui coule sur moi, mais je sais qu'une atroce douleur me consume tout entier. Je croyais pourtant avoir guéris de ça. Je croyais avoir remédié à ses soirées ou je finissais complètement détruit pour un rien. Une emotion en fait suivre une autre et ainsi de suite, jusqu'à finir drogué et complètement soul pour oublier la douleur que je ressentais. J'ai été naïf de croire ces gens qui me disaient qu'avec l'âge, la douleur deviendra moins présente. J'ai toujours aussi mal qu'il y a dix ans.
Et puis merde ! Instinctivement, mon poing vient se plaquer contre le mure si violemment que je sens tout mon bras vibrer sous le coup. Je lache un grognement de douleur. Les mures ne renvoie pas les coup, je devrais le savoir.
J'arrête l'eau et sors de la douche. Un long soupire s'échappe de ma bouche en me penchant devant le miroir recouvert de buyer. Je passe ma main dessus, mon reflet réapparaît aussitôt. Je reste quelques secondes comme ça, penché sur le lavabo, yeux dans les yeux avec.. moi même.

***

Mardi, 13 février 2011

Le lendemain est passé plus lentement que d'habitude mais on est enfin à la fin de la journée et puis, ca tombe bien, je quitte à seize heure. Ma mauvais humeur m'a suivie toute la journée. Ces derniers jours, mon humeur n'est vraiment pas fameuse. Hier soir.. j'ai passé une assez mauvaise nuit, à vrai dire. Je n'est fais que me remémorer de mauvais souvenir. Il est rare que je me laisse aller à ce genre de truc, mon passé, je préfère le laisser la où il est, comme s'il n'y avait jamais rien eu.
Adam n'a semblé rien remarquer, ça ne m'étonne pas, j'ai l'aire de mauvaise humeur tout le temps. Assis sur la chaise de cours, je saisi un stylo depuis le début de l'heure et daigne enfin commencer à écrire quelques choses quand la sonnerie m'interrompe. Je refermer la page de mon cahier presque vide et commence à ranger mes affaires. Tant pis.

Mr Gonthier: hop hop hop ! J'ai vos copies à rendre !

Je lache un soupire et me cale sur ma chaise. Moi qui était prêt à sortir.
Quand il arrive vers moi, il me tend la copie d'un air impassible.

Mr Gonthier: vous voyez ? Suffit de vouloir.

Dix neuf. Il s'en va distribuer les autres feuilles restantes. « Vouloir » facile à dire quand on est un flemmard comme moi. Je met la copie de mon sac et sors de la salle. C'était une longue journée. Heureusement que c'était le dernier cours, je n'est qu'une envie, rentrer chez- Merde, j'avais complètement oublié hera. Je lui avais promis de la voir trente minutes aujourd'hui. Je lache un soupire agacé et me dirige vers mon casier. C'est pour ce genre de choses que je ne voulais pas accepter. Les couloirs se vident petit à petit, et je me retrouve seul. Adam est déjà partit il y à une heure, son prof n'était pas là. Je l'es détesté pendant toutes les minutes ou il se ventait de pouvoir rentrer chez lui.
Je referme mon casier, quand mon téléphone se met à vibrer dans la poche de ma veste. Je le saisis mais ne reconnais pas le numéro tout de suite, puis je me rappelle d'avoir donné mon numéro à Hera. D'ailleurs, je l'es aperçut au déjeuné, puis je ne l'est plus vu de la journée.
Je décroche et attend qu'elle prenne la parole en premier.

Hera: mon appelle te surprend ?

Moi: non, j'ai juste la flemme de parler aujourd'hui.

Hera: aujourd'hui ? J'aurais pourtant pariée que c'était tous les jours.

Moi: et pourquoi tu m'appelles ?

Après un silence qui me parut interminable, elle me répond.

Hera: je ne serais pas là. Ça te donnera une raison de plus pour encore moins parler.

Sa voix a l'aire calme, elle n'a pas l'aire énervé, mais elle n'est pas amusé, non plus.

Moi: pourquoi.

Hera: ma prof avait une réunion cette aprem.

C'est tomber sur tout le monde sauf moi, c'est ça ? Elle marque une pause souligné par le bruit aigu d'une assiette qui se brise.

Hera: merde ! Hum.. je.. du coup, ma mère a compté sur moi pour préparer le dîner. Je ne voulais pas lui dire non, le travail l'épuise.

Je lache un soupire me maudissant intérieurement. Je ne sais pas si c'est de la gentillesse ou juste de la stupidité.

Moi: je peux.. venir si tu veux.

Un autre silence s'enchaîne, je devine déjà son sourire amusé.

Hera: tu peux rentrer chez toi, Colin, ce n'est pas très grave.

Moi: ça ne te vas pas d'être indulgente

Je l'entend rigoler.

Hera: ok ! Alors je t'attend avec plaisir. Ta faim ?

Sa voix s'adoucît a la fin de sa phrase. Malheureusement, je met trop de temps à répondre.

Hera: Colin... nourritures.

Moi: hum.. ouai, j'ai faim. J'espère que tu ne me fera pas manger des assiettes brisées.

Elle éclate de rire. Le sons de sont rire enfantin me fait sourire.

Hera: je verrais ce que je peux faire.

***

Is it love ? Colin The beginning...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant