Chapitre 17

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Mardi, 20 février, 2011

Je me lève ce matin avec des courbatures partout dans le corps. C'est vrai qu'hier je ne me suis pas ménagé. Matt n'était pas venue, et Daryl à finit par partir, et moi, j'ai continué jusqu'à n'être plus capable de me tenir debout. Je suis rentré ensuite avec l'étonnement de ne pas avoir retrouvé ma mère à la maison. D'habitude, au bout d'une semaine, elle rentre de un ou deux jour, puis elle repart à l'appartement de son copain. On rentre maintenant dans la deuxième semaine et elle n'est toujours pas là. C'est sûrement à cause de notre disputes. Peut être qu'elle pense que je ne veux plus lui parler, ce qui est un peu le cas, mais comme je l'es dit, elle n'a jamais vraiment été là, donc ce n'est pas maintenant que je vais lui en vouloir.
Je me lève de mon lit complètement épuisé, j'en ait marre du lycée. Je ne sais même pas pourquoi ce truc existe, il devait bien y avoir d'autre alternative à part à inventer " l'école ". Heureusement que les vacances sont proches.

***
10h25

Je sors de la classe de math après un contrôle de d'une heure. Cette semaine ce sera contrôle sur contrôle, vu que dans une semaines, c'est les vacances. Je me dirige vers mon casier pour prendre mes livres d'SES, quand je vois hera au sien, discutant avec.. Harry. Il semblait l'apprécier en plus d'Adam. C'est qu'elle semble passer un bon moment, en plus. Je la voit lui sourire au loin tendis que, j'en suis sûr, il est ravit de la faire rigoler. De toute manière, ce n'est pas mon problème, la dernière fois, j'ai fourré mon nez la ou il ne fallait pas, et ca avait donné un résultat.. que j'aurais préféré éviter. Je pousse un soupire agacé et m'avance vers mon casier essayant de ne pas les regarder comme ci je voulais les tuer. En m'approchant, je sens son regard à elle sur moi, j'essaye de ne pas la regarder et d'ouvre mon casier calmement, à la recherche de mon cahier. Elle se détourne de moi et continue sa discussion. Sympa. Elle s'en fiche que je m'en fiche d'elle ?

Hera: tu vois, j'aurais jamais cru que c'était toi.

Harry: et pourtant...

Je pousse à nouveau un soupire exaspéré par le niveau de flirt. J'essaye de faire au plus vite pour me tirer d'ici et ne plus avoir à supporter ça.

Hera: elles étaient quand même assez jolie, je trouve.

Harry: content que les fleurs t'ait plu.

Je referme mon casier, et je me rend compte que je l'es refermé trop fort, seulement quand ils tournent tous deux leur regards vers moi. « Content que les fleurs t'ait plu » ? Les fleurs pendant la saint Valentin, c'était lui ? Je me rend malheureuse compte un peu tardivement du regard meurtrier que je jette à harry, vu le regard surpris qu'il me lance. Je détourne la tête et m'en vais sans rien dire essayant de paraître à minimum normal, même si c'est foutus.
Donc, les fleurs, c'était lui. Parfois j'ai envie de me shooter, pourquoi est ce que j'y accorde tant d'importance, même si elle me plaît, je dois pouvoir me retenir un peu, merde. Je lache un grognement qui surgit du fond de mes tripes. Ça s'annonce.. énervant.
Avant d'aller en cours, je me souvient du fait que je devais aller à la bibliothèque, j'y fais alors un saut pour prendre un livre que je vais devoir lire en français, mais la bibliothécaire me dit qu'il y'en a plus. Il devait y avoir une dizaine, mais ma putain de classe a sûrement tout pris.

Moi: vous êtes sûr qu'il y'en a plus ?

Mme Brown: Spencer, acceptez le fait qu'il y'en ait plus et aller en acheter.

C'est pas le fait de l'acheter qui me pose problème, mais le fait de me déplacer.

Moi: vous ne pouvez pas le commander ?

Mme Brown: on en a déjà dix, en quoi ça me servirais d'en commander un autre ?

Moi: je vous paye si vous voulez.

Is it love ? Colin The beginning...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant