Down-And-Out [BakuDeku]

II- CHAPITRE 1 •There Is No Heart Without You•

Un ciel bleu et frais, des cerisiers en fleurs, l'arrivé du printemps et d'un grand soleil au dessus des têtes. Ça y'est, c'était le grand jour de la rentrée des classes.
Tout les élèves fraîchement préparé physiquement et psychologiquement à la nouvelle année se retrouvait sur le chemin commun à l'académie de UA, le lycée le plus prestigieux du Japon.

Sur ce chemin, Izuku Midoriya, habillé de son uniforme au blazon de bronze marchait droit comme un piquet pour prouver que les derniers événements n'avaient eut aucun effet sur lui.
Voilà 3 semaines qu'il était rentré de son séjour à Nagatoro.
Durant ses vacances, il n'avait eut aucun contact avec ses camarades du conseil des élèves et quelle ne fût pas sa désagréable surprise en les croisant à nouveau sur ce chemin de UA.

Devant lui, Ashido, Asui et Yaoyorozu riaient, heureuse de se retrouver et se racontaient les derniers potins. Izuku les esquiva et marcha plus vite pour les dépasser. Encore devant, Iida et Tokoyami débatant politique. Le même schéma se reproduisit et Izuku se fit tout petit au moment de passer près d'eux, ne voulant aucunement attiré l'attention.
Quelques mètres plus loin, Kirishima et Kaminari étaient les plus bruyants sur la route, déblaterant d'innombrables anecdotes sur les dernières semaines passées loin l'un de l'autre.

Aucun d'entre eux ne fit attention à Midoriya, exactement comme il l'espèrait. Heureusement pour lui, il n'avait croisé ni Todoroki, ni Bakugo...

Izuku avait accepté sans broncher ses sentiments envers Bakugo, car chercher à les enfouir ne le mènerait qu'à être confus. Il avait bien du mal à s'entendre avec le monde extérieur, alors si en plus il ne s'entendait pas avec lui-même...
Durant ces 3 longues semaines, il ne s'était pas interdit de penser à son blond, refouler ses désirs ne faisaient que les accroître. Pourtant, il n'en avait évidemment parlé à personne. Il n'avait pas non plus chercher à contacter Bakugo. Et en ce jour de rentrée, il priait du fond du coeur ne pas le croiser, ou pire, tomber dans sa classe.

Midoriya l'aimait, mais il le fuyait surtout.
Le souvenir de leur baiser échangé remontait à loin désormais pour lui, se demandant parfois même si il n'avait pas rêvé ce moment. Et il savait désormais que cet acte n'avait aucune signification puisque Bakugo ne cherchait pas après Midoriya. Ce baiser avait été échangé car l'atmosphère de la scène les avaient poussé à le faire, mais aucune profondeur n'y était rattaché.
Izuku avait eut le coeur brisé en s'en rendant compte. Le baiser ne signifiait rien... sinon Katsuki aurait cherché à recontacter Izuku. Ce fût à la place un silence radio. Sûrement même que Bakugo regrettait ce moment.

Izuku n'était plus certain de rien. Il doutait de tout, même d'une quelconque once d'attirance qu'aurait put ressentir Bakugo à son égard.
Tout ce dont il était certains désormais, c'était que il aimait Bakugo et qu'il allait par conséquent faire profil bas et attendre que ses sentiments s'évadent.

- Ouf... murmurais-je à moi-même. J'suis dans la classe d'aucun de ces tarés !

J'étais arrivé au lycée de bon matin histoire de ne pas me prendre la foule d'élève qui arriverait d'ici un quart d'heure. Je m'en étais allé directement vers la tableau d'affichage nous indiquant nos classe et découvrit avec soulagement qu'aucun membre du conseil n'était dans ma classe. Ils m'avaient assez gâché ma fin d'année de seconde comme ça...
La première était un nouveau départ pour moi, et mon objectif premier était de retrouver ma vie d'avant la catastrophe de la Saint-Valentin.
Je m'éloignais rapidement du tableau d'affichage pour rejoindre ma classe, n'ayant aucune envie de croiser encore du monde.

Cette matinée sur le chemin de UA, il y'avait pas mal d'élèves et pourtant personne ne prêta attention à moi, ce qui était étonnant vu la petite célébrité que j'étais devenu à mon insu. Enfin, je savais bien que c'était l'euphorie que procurait la rentrée qui fit que personne ne se tourna sur mon passage, pas même les membres du conseil avec qui j'avais partagé un toit durant presque 1 mois.
Mais ça m'arrangeait ! Plus on me laissait tranquille, mieux je me portais.