Down-And-Out [BakuDeku]

CHAPITRE 21 •Vice It•

Mon coeur se mit à battre si fort que je cru qu'il allait sortir de ma poitrine. Je ne fus plus en mesure de soutenir de le regard de Katchan. Ce fut comme une braise qui venait de s'allumer en moi. Cette phrase...
"C'est insoutenable, Deku..."
C'était un appel à l'aide.
Katchan demandait mon aide, dans une telle situation ?

Une soudaine chaleur se répondit dans mon bas ventre. Je n'osais pas me projeter et imaginer, mais je me pouvait m'empêcher de me demander: qu'est-ce qui se passera, si je lui offre mon aide ?
A cette pensée mon corps entier s'embrasa et je fus étouffé par une bouffée de chaleur.
Malgré la fraîcheur de la nuit qui pénétrait dans la chambre, aucun de nous ne pouvait ignorer la tension brûlante qui pesait dans la pièce.
J'étais parano ou il me faisait des avances ?

J'allais lever la tête, le regarder, puis répondre, mais en me rendant compte de la bosse qui s'était formée dans mon pantalon, je ne fus en mesure que de chuchoter:

- J'te laisse...

Je pris mes jambes à mon cou et sortit promptement de la chambre. Je claquais la porte derrière moi et tentais de me remettre de mes émotions en reprenant ma respiration. J'étais essoufflé comme si je venais de courir un marathon.
Il m'avait fallu un contexte, une phrase seulement, pour me réveiller... qu'est ce que ça aurait été si ça avait été des gestes ?
Je fermais les yeux, rouge de honte, et me mis en tête de penser à autre chose. Mon érection était dérangeante et pourtant je ne souhaitais pas y toucher. Si je le faisais, cela serait la preuve officielle de mon attirance sexuelle pour Katchan.
Enfin ça, je le savais déjà. Mais une pensée reste une pensée entre moi et ma conscience. Les gestes, c'était une tout autre histoire. J'étais pas prêt à assumer ça physiquement.

Putain.
Il a un effet sur moi de fils de pute...

Je me mis en marche en direction du jardin du centre. Me foutre à poil, la nuit, sous 5° m'empêchera de bander...
Quoi que, il faisait tout aussi froid dans le lac l'autre soir et pourtant-
C'était pas le moment de penser au lac !

Lorsque je sorti dehors, mon réflexe fût de retirer automatiquement mon t-shirt.
Besoin de calme, besoin de froideur, besoin de réfléchir.

- Midoriya ? Fit une voix soudaine dans mon dos.

Je me tournais en mettant mon t-shirt devant ma partie intime pour me cacher.

- Oui ?
- Euh... qu'est-ce que tu fais là ? Demanda Iida.
- Je... prend l'air, répondis-je.
- Oh, ok je vois. C'est officiel ça vient de tomber; c'est pour après demain !

Je fronçais les sourcils.

- Qu'est-ce qui est pour après demain ?
- Nôtre grand retour ! On a déjà raté 1 semaine de vacances ici alors après demain on met les voiles pour Tokyo ! N'oublie pas de faire tes valises demain.

Je lâchais un énorme soupir de soulagement en balançant ma tête en arrière. Quel beau ciel de nuit nous avions à Nagatoro. Ces étoiles étaient belles, rayonnantes, pleines d'espoir que je quitte un jour cet enfer. Mon souhait était enfin exaucé. Dans moins de 72h, je serais de retour à la maison, et toute cette histoire ne sera plus qu'un lointoin souvenir.

- T'as l'air soulagé, me fit-il remarquer.
- Ma mère me manque, mentis-je.
- Bon, je te laisse, me quitta Iida.

A peine il était parti, je m'éffondrais dans l'herbe fraîche et humide pour me reposer quelques instants. Cette tension c'était en envolée et mon érection avait disparu avec elle. Mon esprit fût d'un coup plus serein. J'étais si hostile aux changements dans ma vie que l'annonce de nôtre retour à nôtre ancienne vie m'enlevait un poids énorme, que j'avais sur les épaules.
Quel soulagement sérieux...