Down-And-Out [BakuDeku]

CHAPITRE 3 •The Sixth Station•

Après les paroles du directeur, je me levais silencieusement suivit de Katchan et quittais la salle d'un pas tremblant. J'avais l'impression d'avoir les jambes toutes engourdies. Dès que la porte fut refermée par dessus mon épaule, je poussais le plus gros soupire que je n'avais jamais lâché. J'entendis de suite des pas s'éloigner et je regardais alors Bakugo s'en aller sans un mot, les poings serrés de rage. Pour une fois, je ne pouvais pas lui en vouloir d'être en colère. Moi je ne savais pas trop si je l'étais car j'étais plus eprit par l'inquiétude qu'autre chose, mais je pouvais bien comprendre l'état de Katchan.

Le fait est que UA est la plus grande académie du japon. Par conséquent, un événement de cette envergure restera forcément dans les annales. Je n'en suis pas encore témoin, mais cette erreur aura des répercussions sur ma vie c'est certain. J'espère juste du fond du coeur que ce ne sera pas trop dur...

Je détachais mon regard de Bakugo et quittais moi aussi le couloir pour me rendre vers ma salle de classe. Le proviseur à dit que nous pouvions quitter les cours dès midi, mais je pense que cette proposition était plutôt un ordre. Il cherchait sûrement un moyen plus doux de nous dire "quittez le lycée immédiatement". Mais avant m'en aller il fallait que je récupère mes affaires. Premièrement mon sac à dos avec mes affaires personnelles et évidemment mes affires de cours dans le casier de mon bureau. Si nous partons réellement pour 2 semaines ou plus et que nous aurons des cours dans ce centre spécial, j'ai impérativement besoin de mes affaires de cours.
Je regardais l'heure sur une horloge accrochée au mur, il était bientôt midi. J'allais attendre qu'il soit midi pour venir récupérer mes affaires. Je ne voulais pas déranger le cours et encore moins subir le regard lourd de sens de mes camarades comme dans la matinée. Alors j'attendis patiemment.

Lorsque enfin la sonnerie retentit et que les élèves quittèrent quasiment tous leur salle de classe, je sortais de ma cachette dans la cage d'escalier et me dirigeais le coeur battant vers ma salle de classe.
Sans surprise je croisais sur mon passage quelques élèves certains de ma classe d'autres non. Je vis les regards soit compatissant soit d'incompréhension des autres élèves de bronze, mais croisais certains méprisant et hautain de la part de ceux d'argent. J'entendis distinctement certains chuchoter des "c'est ce bronze là ?"
Finalement le proviseur avait sûrement raison de nous éloigner d'ici. Il n'en avait que faire des rumeurs qui courent dans le lycée, lui ce qui l'importait c'était les journalistes oppressants. Mais moi c'était le contraire, j'étais content de quitter le lycée à cause des élèves.

Malheureusement je partais un peu "seul"... bon c'est pas comme si j'avais pleins d'amis de base, mais partir avec uniquement des élèves du conseil... ça allait être tendu.

Une fois glissé dans la salle et faufilé près de mon bureau, mon professeur vint immédiatement me rejoindre pour me parler quelques instants:

- Alors tu viens récupérer tes affaires c'est ça ?
- Oui...
- Combien de temps durera ton absence ? Fit M.Aizawa.
- Au mieux 2 semaines, au pire... je ne sais pas, avouais-je.

Alors que mon professeur prenait le temps de m'informer sur comment se déroulerait la fin de mon année de seconde, un surveillant du lycée débarqua en trombe dans la salle de classe et me chercha des yeux, pressé.

- Izuku Midoriya ? Tu as rassemblé tes affaires de classe ? Il faut tout fe suite que tu te rendes dans le bureau du proviseur !

Mais qu'est-ce qu'il a lui ?
Je jetais un regard incompris à M.Aizawa mais le sien semblait me répondre que lui non plus ne savait pourquoi on me pressait d'un coup aussi brusquement.
Une fois tout mon casier jeté à l'arrache dans mon sac à dos, je filais rejoindre le surveillant impatient. À la seconde où je l'ai rejoint, il entama une marche rapide dans les couloirs en direction du bureau du proviseur. J'avais du mal à le suivre, moi je me trimballais un sac pesant une tonne avec toutes mes affires de cours ! Mais son silence et ses pas précipités m'inquiétèrent d'avantage. Pourquoi si soudainement ? Je venais à peine de quitter le bureau !

- Excusez moi, fis-je tant bien que mal. Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Honnêtement, j'en sais rien. Mais on a envoyé tout les surveillant chercher le conseil des élèves au complet + un certains Izuku Midoriya en seconde B.

Je me tus après ses vagues explications. Est-ce qu'il s'est produit quelque chose de grave en 10 petites minutes ?
Une fois devant le bureau, la porte s'ouvrit en grand sur le conseil des élèves, tous arrivés avant moi.
J'étais un looser qui n'avait pas d'endurance ou ils étaient juste là depuis le début ? Nan parce que en plus d'avoir bien plus de thune que moi si ils sont aussi beaucoup plus sportif ça va être chaud.

Essoufflé, je me fis tout petit et attendit que le proviseur en viennent à ses explications. Le surveillant nous laissa seuls tout les 11 et ferma la porte derrière lui. Je revis alors Katchan, adossé  contre un mur et il détourna le regard quand il remarqua que le regardais aussi.

- Je sais qu'on vient à peine de se quitter, mais j'ai eu la plus part de vos familles au téléphone. Débuta le proviseur. Vos domiciles sont pour la majorité, encerclés.

Je me figeais sur place. Je pensais à ma mère. Alors j'allais partir comme ça en la laissant seule gérer cette catastrophe ?
Impossible je pouvais pas faire une chose pareille !

- Vous ne pouvez pas rentrer chez vous.

Mais non. Il faut absolument que j'aille voir ma mère ! Je ne peux pas l'abandonner dans une telle situation.

- Vôtre départ est précipitamment avancée.

Tout le monde se regarda, perplexe.

- Le bus vous attend en bas de l'immeuble. Bon voyage.

Dites moi, ça vous frustre les chapitres courts ? Parce qu'il risque d'y en avoir d'autre vu que j'ai décidé de couper mes chapitres non pas une fois que j'ai atteint une certaine limite de mots mais plutôt à un moment où il y'a plus de "suspens" mdrrrrr.
A lundi prochain !

Mot: 976
Date: 03/07/2020