Telle une enfant j'avais quitté la fête, me réfugiant dans la chambre qui était la mienne. Je n'arrivais pas à arrêter ce flot de larmes qui coulaient le long de mes joues, je n'arrivais pas à effacer cette image de mon esprit. Cette image qui montrait Daniel, et tous les autres me regardant, il n'avait rien dit, pas un mot, rien pour ma défense comme s'il venait de se rendre compte de son erreur. Comme s'il venait de prendre conscience de la personne que je suis, que je n'avais rien à faire ici. Je m'en voulais, pourquoi avoir cédé? je suis un bébé vampire, comme je l'ai entendu, j'ai tout à apprendre, tout. Ce lieu, cette vie, n'étaient pas pour moi, je devais m'en aller.
Je pris dans la commode, un jean bleu nuit , et un tee-shirt basique que j'enfilais en hâte, finissant par un perfecto noir qui se trouvait dans la penderie. Une paire de basket et voilà, j'étais fin prête et je me sentais bien plus moi-même que engoncée dans cette robe de bal. Il me fallait maintenant quitter les lieux, sans qu'on ne me voit, ouvrant l'imposante fenêtre, je regardais le vide devant moi. Il n'y avait pas plus de trois voire quatre mètres entre moi et la pelouse. c'était jouable, montant sur le cadre de la fenêtre, je pris une grande inspiration avant de me jeter par celle-ci. A ma surprise, j'avais atterri sur mes pieds, j'étais je dois l'avouer fière de ne pas m'être écrasée sur le sol. En regardant qu'on ne me voit pas, je sautais d'un bond par-dessus le mur de pierre qui longeait toute la propriété, évitant le grand portail en fer forgé noir, qui devait surement grincer dés qu'on l'empruntait, quittant ce lieu au plus vite.
Il m'a fallu pas plus d'une heure pour enfin arriver devant mon appartement, bien entendu, ma boîte aux lettres débordait de courriers, que je pris au passage, puis entra chez moi. Une fois la porte close derrière moi, je n'aurais jamais cru ressentir cela, je veux dire, me sentir chez moi, en sécurité, bien, apaisée. Cet endroit, bien que exigu, était à moi, c'était mon chez moi, même si la taille de mon appartement équivalait à celle de ma chambre au manoir. Posant les clés et le courrier sur la console à l'entrée, ma veste sur le porte manteau je me dirigeais vers ma pièce de vie, ouvrant les rideaux roulants, je regardais devant moi la ville s'étendre sur plusieurs kilomètres. Retournant dans l'entrée je pris le courrier, puis m'affala dans mon canapé. En regardant la pièce des yeux, je me suis mise à sourire, Daniel se serait sûrement senti à l'étroit ici! Elle était simplement décorée au fond à gauche se trouvait ledit canapé, avec une table basse sur le devant, un fauteuil en face. Sur la droite, une table ronde sommaire avec quatre chaises autour. Le comptoir, délimitant la cuisine était vide, la cuisine elle simple, seulement ma cafetière expresso se trouvait sur le plan de travail.
Ouvrant le courrier, j'en jetais bien la moitié, que de pubs! Il y avait une lettre de mon travail, un avertissement, dans lequel ils me demandaient de reprendre mon poste dans les plus brefs délais. Seulement en serais-je capable? je suis une infirmière, en contact constant avec le sang, et à présent, ma principale source d'alimentation, était le sang. D'ailleurs en parlant de cela, mon estomac criait famine, ce qui m'inquiétait. Me levant, je me dirigeai vers la salle de bain, me regardant dans un miroir, des étincelles émeraudes ornaient mes yeux, preuve que mon côté vampire commençait vraiment à crier famine. En enlevant mes vêtements, je me glissait sous une douche chaude, j'avais besoin de me détendre et cela était un des meilleurs moyens pour arriver à mes fins. Au bout d'une bonne demie heure je sortis, quand je vit quelqu'un me tendre une serviette, j'eus un mouvement de recul, retenant un cri de terreur. Prenant la serviette en hâte, je m'enroulais dedans, regardant cette personne partant du sol, jusqu'au plafond pour enfin me détendre.
- Que fais-tu ici?
- Tu as faim, tu dois te nourrir!
Je sortis de la salle de bain sans prêter attention à lui, me dirigeant dans ma chambre lui fermant la porte au nez, je me mis a rire en l'entendant souffler d'exaspération.
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Moi, Vampire .... (en pause)
ParanormalCette histoire est mon histoire, Je m'appelle Claire Gilbert, j'ai 34 ans et je suis infirmière, du moins je l'étais jusqu'à ce jour où ma vie à basculée. Je suis Daniel Argent, j'ai bien plus qu'on me donnerait, je suis négociant, j'ai toujours ét...