Commencement

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Chapitre 1 :

Nous sommes en été, au mois d'août. Le soleil brille dans un ciel clair. Les vacanciers profitent des derniers rayons chauds de la journée sur l'herbe d'un parc. Des enfants s'amusent à jouer avec des cerf-volants ou encore à jouer dans les fontaine d'eau prévu spécialement pour. Les plus grands préfèrent les attractions mises en place : là où se trouvent la musique, les bars improvisés et terrains de base-ball. Un sport que les coréens affectionnent particulière en cette époque de l'année.

Mon regard glisse sur les enfants présents dans les alentours et s'arrête sur une une silhouette à contre jour, qui revient du glacier en souriant à s'en décrocher la mâchoire. Les yeux brillants, éclatants comme si des étoiles s'y étaient logées. Ses traits du visage marqués par les heures de travail semblaient presque disparus de par son expression rayonnante lorsqu'il regarda dans notre direction, à ma mère et moi. Et une fois devant nous, je pus entendre sa voix, douce et chaleureuse à la fois, c'était tout lui.

Mon père s'avança, les lèvres incurvées par son éternel sourire. Cette scène, c'était comme si je la revivais.

- Voilà ta glace mon petit Lys ! S'exclama-t-il à la petite fille qu'il l'observait depuis sa serviette de pique-nique.

Je lève les yeux et les cache du soleil avec ma main pour faire de l'ombre. Mon petit Lys, c'est comme ça qu'il m'appelle, c'est l'origine de mon prénom, Yu-ri.

- Attend, s'il-te-plaît papa. J'aimerais terminer mon dessin. Je l'ai presque terminé, regarde ! C'est une aventure l'aventure. Tu sais comme dans les films que je regarde. Tu vas voir il y a des tortues qui danses avec des étoiles de mer, des petits poissons qui joues ensemble parce qu'eux aussi sont en vacances et aussi des crabes qui font de la musique. On peut même chanter avec eux. Ô ! Et tu sais, il y a aussi des sirènes qui font du cheval sur des dragons des mers, même qu'elles ont des fleurs dans les cheveux. m'exclamais-je en mimant mes dires.

Mon père sourit de plus belle. Il disait souvent que je suis sa source de bonheur, avec maman aussi, bien sûr, que je suis une vrai boule d'énergie qui le fait tant rire avec mon imagination débordante. J'aime tellement mon père, avec lui, J'étais comme dans une autre monde. De même pour lui, il en oubliait ses problèmes du quotidiens, ils ne pouvaient se passer l'un de l'autre, son père, son modèle. Ils faisaient tout ensemble, ils profitaient de la vie autant que possible, tant qu'il en était encore temps.

-Quand est-ce que l'on doit retourner dans le bâtiment tout blanc, le monde des nuages ? il cligna des yeux pour revenir à la réalité.

Surpris, il arqua un sourcil et détourna le regard, une pointe de tristesse à l'idée que je doive y retourner, comme d'habitude.

-Bientôt. Tu viens on va faire du cerf-volant. On en avait parlé. Tu te rappelles ? me répondit-il, essayant de changer de sujet, gardant le sourire, en me tendant sa main pour partir en direction du bord de l'eau pour avoir du vent.

La petite brune hocha vivement la tête, faisant voler sa petite frange qui décoré son visage, se rappelant finalement.

Ce monde des nuages, c'est l'hôpital, c'est le nom qu'on a trouvé avec mon père pour rendre cela plus amusant et ne pas se morfondre à chaque fois. Comme dit papa, j'ai un super pouvoir dans la tête qu'il faut que j'apprenne à contrôler. Avec le temps, j'ai appris qu'en réalité, c'est plutôt que j'ai une fréquence nerveuse qui surmène trop mon cœur, il me fait mal. C'est pour cela que je dois m'y rendre régulièrement. Ensemble, c'était plus facile de surmonter cela. Ils vont se produire sur une grande scène. Mais pour pouvoir limiter cela, les soins coûtent chers alors mes parents travaillent beaucoup. Et mon père a trop travailler.

Love at first signOù les histoires vivent. Découvrez maintenant