chapitre 4

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La persuasion de Boris qui avait atteint son paroxysme fit en sorte que sa fille et lui quittent Lambaréné pour aller chez cette femme intrigante au prénom de Sophia. Le temps à perdre était arrivé à son terme, déjà vingt ans sans le moindre signe de vie des parents biologiques de Sophie. Le moment était arrivé pour l'enfant abandonnée et le père adoptif d'arrêter de se fourvoyer entre eux. C'était la période de s'évertuer dans le but de retrouver un être qui avait à donner des explications concrètes sur le refus d'un bébé.

L'emphase qu'avait appliquée Andréa lors de la révélation cachée, n'avait pas autant offusqué la complicité mutuelle basée sur l'amour de son prochain de Boris et Sophie. Leur modeste comportement ne pouvait pas en arriver à une rupture totale ; Des attitudes de la sorte ne pouvaient qu'être durement solides quel que soit l'impact. Les voilà en ce jour se diriger ensemble dans le véhicule de Boris pour la vérification probable du passé de Sophie.

En route pour Libreville, Sophie se mit à vouloir élucider des points capitaux de leur départ pour la capitale gabonaise. Tellement tant de questions divaguaient en elle.

— Papa es-tu certain que cette femme que nous allions voir à Libreville à un rapport avec moi ? Demanda-t-elle.

— Selon moi, oui ! Il y a tellement une grande ressemblance entre vous deux et de surcroît son passé est complémentairement avec le tien. Cette femme est ta mère ! J'en suis sûre, dit-il de plus en plus rassurer par toutes ses déductions qu'il avait passé son temps à réfléchir. Sophie écouta son père et compris sûrement qu'il ne se trompait pas d'une part et d'autre qu'il en fallait toute la vérité. Et s'il avait trouvé la vraie mère de Sophie ? Allait-elle accepter son enfant ? Voilà où sont les questions à répondre !

Boris avait su garder Sophie à la juste valeur qu'il savait exercer jusqu'à peut-être même faire d'elle son hoir. Même à quelques heures d'une vérité méconnaissable, les biens qu'il avait toujours laissés de côté, devraient arriver dans les mains de Sophie quel que soit les obstacles. Il espérait que cette rencontre à l'aspect impétueux aura une logique et une clarification des faits réels. Était-ce une bonne idée d'y aller faire face à une femme au passé douteux ? Et si c'était vrai et qu'elle refuse d'acquiescer sa progéniture ?

Du côté d'Andréa...

Andréa savait au plus profond d'elle que son acte envers Boris était irrémissible mais l'importance était d'alpaguer la douleur conçue par le refus de Boris. Heureuse dans sa cruauté, elle avait réussi à obtenir la parité frénétique de l'histoire. Avec cet accomplissement parfait d'assouplissement de sa peine, Andréa était au sommet de son bien-être. Elle était déjà dans une joie appétissante. Tout était réglé !
Alice qui se sentait aussi heureuse d'avoir pu donner un sacré coup de main à sa copine, fêtait ce succès pitoyable de lâches. Une femme de cette envergure qui n'avait rien à faire à part aider un être dans l'embarras mental, ne pouvait être qu'une femme désaxée de son propre moral. Si c'était une autre femme qui avait été confrontée à cette demande d'aide, à ce moment, une réflexion approfondie devait avoir lieu car cela concevait une mine patibulaire. Avant d'affirmer de vouloir aider, les inconvénients et les avantages allaient prôner sur la demande car vaut mieux déjà avoir le sens du mal et du bien pour ne pas croupir facile. Elle avait agi juste par amitié sans voir le fond et la forme de la vengeance.

À Libreville...

C'était un vendredi en après-midi, environ 15 h 35 minutes, que la voiture occupée par Sophie et son père se posa au centre-ville juste à côté de la cathédrale sainte Marie.

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Give up from birth [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant