Give up from birth [Terminée]

Chapitre 2

Le matin glorieux que Boris attendait avec impatience avait finalement été présent. Ils étaient toujours à l'hôtel. Sophie qui profitait encore de la douceur de son profond sommeil ne se laissa pas perturber au point de se réveiller. Elle en méritait ce repos. Elle était plongée dans sa léthargie.
Boris pris sa douche et par la suite se posa sur l'un des canapés en cuir. Il réfléchissait. Ses pensées divaguaient atrocement. Dans quel but ? 

Il redoutait que Sophie rencontre Sophia car elles devaient penser qu'en face il se trouve un miroir mais qui rajeunit et fait vieillir. Ce constat allait attirer l'attention des concernés. Ça ne devrait pas être une bonne idée. Une telle ressemblance ne pouvait pas être conclue en disant simplement que ce sont des sosies. Et encore ! Plusieurs parties manquantes pouvaient en dire le contraire. Il fallait mieux faire les recherches personnellement et les divulguer lorsque tout sera exact et cohérent.

Boris attendait l'heure du rendez-vous qui avait été fixée à 15 heures. Pendant son long moment d'attente, il décida d'y aller chercher des croissants et des boissons pour Sophie et lui. Histoire de se remplir le ventre ce matin.

Dès qu'il arriva l'endroit, une multitude de clients y était. Il avait dû patienter pendant un long bout de temps. Chacun à son tour. Après qu'environ vingt-cinq clients avant lui y étaient au comptoir, le tour de Boris arriva enfin. Il acheta ce dont il avait déjà élaboré depuis l'hôtel. Ses achats se firent avec succès. Il retourna par la suite à l'hôtel pour les déguster avec sa fille.

Arriver à hôtel, il vit Sophie qui s'était déjà réveillée. Ravissante comme toujours, elle était en train de contempler à travers la vitre les faits et gestes du monde vivant. Elle avait déjà aussi prit sa douche du matin.

— Bonjour ma chérie comment vas-tu ? As-tu bien dormi ? demanda-t-il joyeux tout en déposant leur petits déjeuners sur la table.

— Je vais bien papa. Le sommeil y a été et toi ? Demanda-t-elle en s'asseyant auprès du petit déjeuner du jour.

— Je me porte très bien du moment que la personne la plus chère est en pleine forme à mes côtés, dit-il en souriant.

Les deux s'installèrent convenablement à table et commencèrent à entamer le petit déjeuner garni de croissants et de boissons.
Le temps passa. Chacun essayait de faire une activité favorable. En attendant son rendez-vous de tout à l'heure, Boris s'apprêtait en prenant tout son temps. Sophie vit les faits et gestes de son père et opta pour un questionnement.

— Où vas-tu Papa ? Demanda-t-elle. Boris ne pouvait pas lui dire sa réelle sortie. Il mentit alors.

— Je vais chez l'un de mes collègues pour faire une clarification au sujet des documents d'un cas important, dit-il. Sophie n'essaya pas d'en rajouter autant pour savoir le fond la sortie de son père. Elle avait cru à ce mensonge.

— D'accord à plus ! Dit-elle simplement. Sophie regardait ses documents sur son ordinateur. Elle réajustait ses dossiers du plus petits au plus grands pour ne pas y avoir plus de travail.

Il était 14 heures 45 minutes. C'était à cette heure que Boris sortit de l'hôtel où il logea pour l'instant avant de retourner à Lambaréné. Il espérait de tout cœur que Sophia devait se pointer à ce rendez-vous. Il alla à l'endroit fixe de sa retrouvaille avec cette femme intrigante au prénom de Sophia. Il mit environ dix minutes de route. Serein qu'il était, sa tension avoisinait la normalité. Il attendait seulement que ses yeux se figent sur le visage similaire à celui de Sophie et là, il devait devenir un détective.

Il arriva à l'endroit. Dès qu'il descendit du Taxi, il entra dans le restaurant indiqué. Il n'avait pas pu venir avec sa voiture car il ne voulait pas attirer des pensées négatives de la part de Sophia. Voilà pourquoi ! Il regarda autour de lui et vit une main se soulever en allant de la droite vers la gauche, c'était celle de Sophia. Habillée d'une robe pagne simple, elle avait fait des efforts pour en arriver à cela. Et pourtant elle était qu'une commerçante expérimentée mais elle savait camoufler son genre précaire.