Au Gabon...
Boris avait choisi de ne pas porter plainte pour l'agression dont il avait été victime. Il avait d'abord préféré se munir : d'un fusil, une matraque, des menottes etc...
À chaque fois qu'il appelait Sophie depuis la France, il s'abstenait de dire à sa fille qu'il avait été agressé. Il se contentait de lui dire de faire très attention aux gens qu'elle fréquentait, et surtout de toujours prier pour avoir la santé et de ne pas être seule car il y avait des psychopathes un peu partout.
Heureusement que sa fille était obéissante et le respectait beaucoup. Elle était très attentive à ce qui se passait autour d'elle depuis qu'elle vivait en France. Elle réfléchissait toujours avant d'agir.
Boris était assis sur son bureau en train de faire des révisions sur les dossiers dont il avait la charge. Il était tellement plongé dans cela qu'il n'avait pas écouté les multiples toc ! toc ! toc ! toc qui venait de la porte. C'était un invité surprise. L'invité cogna plus fort et avec insistance ! Boris entendit un peu. Il regarda à gauche et droite puis il se leva en direction de la porte centrale. Il avait bel et bien écouter ces bruits perturbateurs.
— Qui est-ce s'il-vous-plaît ? Demanda-t-il avant d'ouvrir la porte.
— Salut Boris, c'est Andréa ! Peux-tu m'ouvrir la porte s'il-te-plaît ?
Andréa avait eu le culot de venir se pointer chez celui qu'elle avait fait violemment fait tabasser. Boris eut un pincement au cœur. Il ne savait pas quoi faire. Que pouvait-il faire ?
— Que veux-tu ? Demanda-t-il. Il était méfiant car il redoutait qu'Andréa soit venue avec des hommes pour à nouveau le torturer.
— Je veux te parler s'il-te-plaît ! Nous devons éclaircir nos problèmes, dit-elle en essayant de pousser la porte, tout en brutalisant le poignet en acier. Elle insistait.
Boris ne savait pas quoi faire ! Il décida alors de faire rentrer Andréa. Il ouvrit lentement la porte qui était la barrière entre Andréa et lui.
— J'espère que tu n'es pas venue pour me faire tabasser à nouveau par tes hommes ? dit-il sérieusement à Andréa en l'attrapant par le bras puis ferma la porte à double tour dès qu'Andréa entra complètement dans la maison.
— Lâche-moi Boris, tu me fais mal ! De quoi parles-tu là ? Elle cria. Elle avait l'air de ne pas être coupable des souffrances qu'avait subies Boris. Elle jouait tellement bien le jeu qu'un idiot l'aurait cru sans sourciller ! A voir l'expression de son visage, on aurait cru que la victime c'était elle.
— Que veux-tu Andréa ? Je n'ai pas de temps à perdre avec toi. Si tu n'as rien à dire, alors va-t'en d'ici ! Dit-il en la fixant furieusement. Alors, elle se mit à faire couler des larmes de crocodile. Boris qui était du genre à ne pas offusquer les femmes, reprit la parole.
— Désolé Andréa ! Je suis juste un peu énervé, dit-il avec regret et pourtant, elle était la source de ses problèmes.
— Ne t'inquiètes pas Boris ! Tu as raison de te fâcher. Je suis venue pour m'excuser de tout ce que je t'ai fait. Je voudrai te reconquérir Boris, dit-elle tristement en se mouchant le nez. Boris attrapa sa tête, alla vers la cuisine puis revînt sur ses pas à mi chemin.
— Sérieusement Andréa, tu es folle ! Après m'avoir abandonné avec un nouveau-né qui était dans une poubelle, m'envoyer des hommes pour me tabasser, maintenant, tu te décides à vouloir tout recommencer, dit-il un peu confus.
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Give up from birth [Terminée]
Ficción GeneralLa vie a souvent des scènes irréversibles. Les actes causés dans le passé finissent toujours par resurgir dans le futur. C'est le cas de cette dernière aux caractères défavorables dus à la précarité. Son histoire relate un long moment de souffrance...