Le Contrat - Part 2

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- Que préfères-tu ? Commencer par me prendre par devant ou par derrière ? 

- Allonge- toi sur le dos. Sen se plaça au milieu du lit et écarta les jambes. Oïlane s'allongea à son tour et vint coller son corps contre le sien. Sa peau était chaude et douce. Le souffle de sa respiration vint caresser sa nuque. Son nouveau maître fit ensuite glisser sa main depuis la naissance de son cou jusqu'à son épaule puis elle descendit lentement en soulignant la courbe de ses pectoraux. Sa main continua ensuite son chemin vers sa hanche puis suivit l'arrondi de ses fesses. Sen avait agrippé le drap dès qu'Oïlane avait commencé à le caresser. Sa main avait provoqué en lui des frissons délicieux qui lui étaient totalement inconnus. Sen senti sa main venir s'attarder sur la peau tendre juste au dessus de son sexe qu'il senti se durcir. Oïlane se pencha sur lui, lui mordilla légèrement la base du cou puis il lui chuchota doucement au creux de l'oreille.

- Es tu bien sûre que tu ne peux pas bander, moi je pense que tes partenaires ne savaient pas y faire. Une simple caresse sur une de tes zones sensibles suffit à te mettre en érection. Si tu me le permets, je voudrai vérifier quelques choses concernant l'anomalie génétique dont tu m'as parlé. Sa main glissa le long de son sexe et souleva ses bourses pour doucement descendre vers cet orifice supplémentaire qu'il possédait. Les doigts d' Oïlane s'introduisirent à l'intérieur. Sen se contracta instinctivement. Il sentait ses longs doigts aller et venir à l'intérieur comme s'ils cherchaient quelque chose. D'un seul coup, une décharge de plaisir parcourut tout son corps. Sen agrippa le bras de son partenaire et serra les cuisses autour de sa main.

- Je vois dis doucement Oïlane , personne ne t'a jamais pénétré par là, n'est ce pas? Je vais te dévoiler un petit secret. Cet orifice n'est pas une anomalie comme tout le monde le laisse entendre. A l'origine, il permettait à 2 dragons de s'accoupler et de se reproduire. Vois tu, il y a 800 ans, les dragons pouvaient s'accoupler entre eux. Ceux qui possédaient cet orifice étaient ce que l'on appelle des hermaphrodites, aussi bien mâles que femelles. Et puis certaines lignées s'accouplèrent avec des humains. A cette époque les dragons, sous leur forme humaine, étaient bien moins puissants. C'est ainsi que naquirent les 1er dragonautes. 

Pendant tout le temps ou il avait parlé, ses doigts n'avaient cessé leur exploration provoquant sur leur passage toutes sortes de sensations que Sen n'avait jamais ressenti. Il ne pouvait se retenir de se tortiller et de bouger les hanches au rythme des doigts qui étaient en lui. Il ferma les yeux de plaisir et retint de justesse un gémissement. Pourquoi était-ce si différent avec lui? Qu'avait-il de particulier? La main d'Oïlane quitta son entrejambe et lui saisit la main qu'il releva au-dessus de sa tête. La 2ème vint rejoindre la 1ère et furent toutes 2 immobilisées par une poigne de fer. Il se déplaça et s'allongea de tout son poids sur lui. Avec son genou il lui écarta un peu plus les jambes. Il se releva et lui saisit les cuisses qu'il souleva légèrement. Sen senti soudain le sexe de son partenaire le pénétrer par cet orifice qu'il venait d'exciter. Il ressenti comme une déchirure dans son bas ventre. La douleur était si intense qu'il essaya de se libérer de la main qui le clouait au lit. Oïlane relâcha son étreinte et les mains de Sen agrippèrent les épaules de son partenaire et y enfonça ses ongles en criant. Oïlane sourit.

- Je viens de te prendre ta virginité. Sais tu que c'est la 1ère fois que je m'accouple de cette manière? Désormais, cet endroit n'appartient qu'à moi et je t'interdit de laisser qui que ce soit s'y glisser à l'avenir. Tu m'as compris? ...Tu m'as compris répéta-t-il en insistant et en le broyant entre ses bras.

- Oui fit Sen, en respirant difficilement. Je te le promets. Son étreinte se desserra, sa main droite lui saisit la cuisse, la souleva et il commença à bouger en lui. Les sensations que Sen ressentait étaient à la limite du supportable. Il n'arrivait pas, comme à son habitude, à dissocier son esprit et son corps.

- Il semblerait que tu aies encore une surprise pour moi. Tes phéromones sont vraiment aphrodisiaques! Sen se demanda comment il avait su. Les mouvements d' Oïlane étaient de plus en plus brutaux . Il ne savait pas encore combien de temps il allait pouvoir le supporter... la tête lui tournait. Il eut l'impression de perdre pied. Il eut vaguement la sensation qu'on le retournait puis qu'on le pénétrait de nouveau...des images , des sons, des couleurs, il lui semblait être dans un état second. 

Il sentit quelque chose de sucré lui couler au fond de la gorge. Une sensation de fraîcheur et de bien-être qui glissait sur son corps. La respiration d'Oïlane qui résonnait dans ses oreilles et toujours ce mouvement de va et vient dans le bas de son corps. Il avait perdu la notion du temps. Et puis l'eau qui le recouvrait, le doux parfum de fleur du savon, 2 bras qui le saisissait et le déposait doucement sur un sol moelleux. Un liquide chaud et épais que l'on introduisait dans sa bouche. Un corps allongé sur le sien, des mains qui le parcours , des gémissements d'effort en même temps que les à-coup qui le pénètrent. Combien de temps s'était-il passé? Combien de temps cela allait-il encore durer? Les mouvements semblaient moins violents, les caresses plus douces. Une voix ... Lointaine et proche à la fois.

- ....entend...tu m'entend ? Sen ouvrit difficilement les yeux. Oïlane était allongé sur lui et avait la main qui lui soutenait la tête. Il essaya de parler.

- Il ... semblerait.. que je sois ... toujours en vie... Prononcer ces quelques mots l'avais complètement épuisé.

- Oui , tu es en vie, et conscient... Je vais te laisser te reposer. C'est tout pour cette nuit. Dors.

Sen émit un gémissement et ferma les yeux. Oïlane soupira et le serra contre lui. Il attira sa tête et la fit se reposer au creux de son cou et de son épaule. Il s'endormit à son tour avec un léger sourire sur les lèvres.

La 1ère chose que vit Sen, était le soleil qui se reflétait sur le lac. La vue était magnifique. Les branches des arbres ondulaient sous un petit vent. Il se souleva difficilement. Son corps n'était que douleur. Il ne sentait plus ses jambes. Il essaya de bouger ses doigts de pieds, pourtant ils répondaient bien... Il réussit à se redresser complètement. Le lit était en désordre, preuve que leurs ébats avaient étés mouvementés. Il avait faim. Il écarta le drap pour essayer de se lever et vit les bleus qui recouvraient l'intérieur de ses cuisses. Certains semblaient plus anciens que d'autres. Il essaya de se lever. Ses jambes se dérobèrent sous lui et il tomba sur le sol. Le bruit de sa chute attira Oïlane qui surgit dans la pièce en ouvrant la porte à toute volée.

- Mais qu'est ce que tu fais? s'écria-t-il inquiet. Tu vois bien que tu n'es pas en état de te lever! Il le saisit à bras le corps et le remit dans le lit. Il rabattit le drap sur lui.

- Reste tranquille, j'étais en train de te préparer ton petit déjeuner. Je te l'apporte, ensuite je t'aiderai à prendre un bain et je te ferai tes soins.

- Mes soins? interrogea Sen sans comprendre.

- Tu as remarqué tes cuisses?... et tu dois probablement éprouver une gêne au niveau de l'anomalie.

- l'anomalie ? 

- L'orifice par lequel nous nous accouplons. Attends, je vais arranger les oreillers derrière toi, ainsi tu seras plus à l'aise. Je reviens tout de suite. Après avoir glisser un deuxième oreiller derrière son dos Oïlane disparu et revint avec un plateau sur lequel se trouvait un bol d'un liquide noir odorant, un pain comme il n'en avait jamais vu et des fruits. Sen commença à manger lentement. Le pain était vraiment délicieux. Oïlane appelait cela de la brioche. Il goutta le liquide noir. Il était légèrement sucré. Sen se souvenait vaguement du goût. Il ressemblait à celui qu'il lui semblait avoir senti glisser dans sa gorge lorsqu'il était à moitié conscient. C'était il y a combien de temps? Il reposa la tranche de brioche qu'il allait manger.

- Depuis combien de temps suis-je ici? fit-il en relevant lentement les yeux vers Oïlane.

Le Cercle des Dragons - Tome 1 : SENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant