Plongé dans l'eau glaciale

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A la surface c'est l'apocalypse. Des centaines de personnes hurlant de douleur et de peur. Livré à elles-même dans le froid glacial au beau milieu de l'océan Atlantique. Je me met à nager dans l'eau glaciale, sans savoir où je vais. J'essaye de m'éloigner de cet amat de gens qui se monte dessus les uns sur les autres pour ne pas couler. Il faut vite que je trouve un débris si je ne veux pas mourir de froid et d'épuisement. Je nage en jettent des coups d' œil de tous côtés. Je vois rien d'autre que cette étendue noir et plate qui se prolonge sur des centaines de kilomètres. Ce paysage qui me fascinait encore hier soir devient mon pire cauchemar.
J'aperçois enfin à un peu plus loin, un débris. Je m'approche, on dirait un couvercle de piano. J'arrive à me hisser à moitié dessus en essayant de ne pas le renverser. J'observe tout autour de moi, les gens de toute classes confondus criant de désespoir et de douleur pour qu'on viennent nous aider. Au loin j'aperçois également les canaux de sauvetage et tous les passagers bien au sec et en sécurité. Mais aucun ne vient ! Pourtant, je sais qu'il reste encore de la place sur ses canaux. Mais ils nous regardent simplement mourir.
Je réussi à m'allonger sur le débris sans le faire tomber. Tous mes membres sont gelés, j'arrive à peine à bouger mes bras. Ma peau devient pâle comme la mort en virant au bleu. C'est drôle, tous le soir je m'asseyais sur un banc pour observer les étoiles et je me retrouve malgré tous à les observer encore cette nuit. Je regarde la constellation toujours émerveillé par sa beauté éternel.
J'entend de moins en moins de cris et d'agitation autour de moi. J'ai envie de dormir, je suis si fatigué. Mes yeux se ferme tous seul, mais je sais que si je m'endors je ne me réveillerai pas. Je me mors le poignet du plus fort que je peux espérant que la douleur me tienne éveiller. Le sang coule abondamment le long de mon bras mais je ne sens absolument rien. Alors je me met à fredonner une chanson que j'ai appris quand j'étais petit. Presque aucun son ne sors de ma bouche, mais malgré tous je continue et je chante.
Cela doit faire dix fois que je reprend la chanson, mais plus aucun son ne sors de ma bouche et les paroles se mélange dans ma tête. Je repense à ma famille, au traversée avec mon père, à ma nouvelle vie et au Titanic, et une horrible angoisse s'installe en moi. Je vais mourir ici, mon corps va être emporté et va coulé au fond de l'Atlantique, je vais être dévorer par des poissons. Mes parents n'auront pas de corps à enterré.
J'arrive à tourner la tête un instant. C'est le calme totale qui c'est installé dans l'obscurité de la nuit. Plus un seul cris , plus un seul gémissement, plus aucune agitation. Tous autour de moi des centaines de corps flotte à la surface. C'est un véritable cimetière ici, qui n'attend plus que moi. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je suis là. Je ne sens plus le froid ni la glace qui envahit mes cheveux et mes vêtements, je ne sens plus rien. Je suis entrain de gelée. Je sais parfaitement que je n'ai plus d'espoir en voyant les tous ses cadavres congelés qui flottent autour de moi. J'attend simplement la mort qui ne semble pas tarder à venir.

Soudain j'entends un bruit qui coupe le calme. J'entends une voix, une voix d'hommes qui cris, ainsi que des bruits de rames. Je tourne la tête et je voix un canaux à moitié pleins, passé au milieu de tous ses cadavres. Un homme est debout, il crie quelques chose, je ne sais pas quoi, je n'entend pas. Je me dis que je suis entrain de rêvé, que ce n'est pas réelle. Mais si ça l'était bien. Il faut qu'il me voit! Alors j'essaye de crier de toute mes forces, mais aucun son ne sort de voix. J'essaye de faire des gestes avec mes bras, mais je n'arrive même pas à me redresser. La barque elle, continue d'avancer et personne ne me voie.
Il faut que je me fasse remarquer, que je fasse du bruit. Alors avec mes dernière forces je tape avec mon pied sur mon débris, et avec ma main je frappe dans l'eau du plus fort que je peux. Le silence est alors troublé par mon agitation et une personne ce retourne et m'aperçois. Je continue à tapée mais je commence à voir floue. Ma vision se trouble de plus en plus et je m'endors.

Le Titanic Où les histoires vivent. Découvrez maintenant