Je t'imaginai. Je t'imaginai, du haut de ta tour, regardant l'horizon, le fleuve, la verdure et les blocs de béton. Je t'imaginai, un livre à la main, observant les petits caractères, te délectant de l'histoire magique que te racontaient ces petits signes marqués sur la page blanche malgré ta difficulté à comprendre leur sens au premier coup d'œil. Je t'imaginai, dormant tranquillement pendant que j'écrivais ces lignes à la lumière de ma chandelle. Je t'imaginai, les yeux fermés, le corps détendu, le cerveau reposé de toutes ces pensées qui le traversent si souvent, conforté dans un sentiment de sécurité, rendu plus fort par les couvertures grises et mauves soyeuses qui t'entourent, rassuré par leur chaleur et leur douceur. En récompense, celui-ci t'accorda un rêve. Un rêve simple, sans pour autant être simpliste, un rêve beau sans pour autant être magnifique. Tu marchais dans un champs de blé à l'heure dorée et tu tenais sa main. Quand ton cerveau se réveilla, tu ne te rappelais plus de l'identité de cette personne, tu ressentais simplement une sensation de chaleur, une sensation de bien-être en sentant sa main ferme mais douce, forte mais détendue. Tu te rappelai aussi de sa chemise, blanche, d'un tissu vaporeux, soyeux. Je t'imaginai, de délectant du paysage s'offrant à toi, assise sur le rebord de la baie vitrée, reposée sur des coussins mauves et oranges, appréciant le son des oiseaux se livrant à une chanson aérienne, sentant le vent dans tes cheveux bruns, frisés ce jour-là, venant de la fenêtre ouverte par laquelle te parviennent aussi une odeur de barbecue et les sons de tes voisins ayant décidé de ne pas se reposer en ce majestueux coucher de soleil. Tu observas cette lumière dorée qui recouvrait ton corps et donnait de la brillance à tes cheveux. Tu étais simplement détendue, simplement heureuse de vivre. Tu ne pensais pas aux problèmes du quotidiens qui semblaient bien lointains pour toi, préférant y te concentrer sur le moment présent. Tu pensais à elle, à lui, à l'école, tout en gardant un recul. Ce soir rien ne pourrait t'arriver de mal. Tu lus jusqu'à ce que le soleil parte de l'autre côté du monde et tes paupières commencèrent à s'alourdir, tes pensées à se flouter et ton intérêt pour le livre à baisser. Tu regarda une dernière fois d'eau sur laquelle se reflétais une lune parfaitement ronde ce soir-là avant de te laisser conduire par Morphée, avant de sombrer dans le monde des rêves.
/L0VE HAS LEFT THE CHAT
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RandomDepuis que vous êtes petits, vous y êtes exposés, comme tous les humains ayant vécus. Depuis le début des temps, cette chose existe. C'est, comme bien des philosophes le disent, ce qui fait de nous des humains, ce qui nous différencie des autres êtr...