Chapitre 11

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Leah
   Aujourd'hui, je dois retrouver Lisa à la bibliothèque pour finaliser notre exposé une bonne fois pour toute. Nous passons l'examen la semaine prochaine et j'avoue d'un peu angoissé. J'ai toujours peur que quelque chose ne se passe pas comme prévue, que j'oublie mon texte ou que mon coéquipier oublie aussi. Mais ça va aller. On va bosser à fond aujourd'hui. Nous sommes vendredi et demain, Finn a un match de foot. Il m'a invité à venir, j'ai été surprise étant donné qu'il n'avait jamais eu le besoin de m'inviter jusqu'ici, mais j'ai trouvé l'attention adorable. Ces derniers temps, nous n'avons plus de temps pour nous. J'espère vraiment que ça va s'arranger avec le temps. Je n'ai pas envie que notre relation se termine maintenant. J'aime Finn de tout mon cœur. Il est mon premier amour et je sais au fond de moi qu'il sera le dernier. Du moins, je l'espère. Je me dirigeais donc vers la bibliothèque où Lisa m'attendait déjà, le nez dans ses livres.

    « Salut ! Dis-je en m'installant à ses côtés.
    — Bonjour Leah !
    — Tu vas mieux ? Tu as pu récupérer les cours de lundi ? Lui demandais-je, inquiète.
    — Oui merci. Luna m'a donné ses notes... Et... Je voulais te remercier pour... M'avoir aidé la dernière fois. Me remercia-t-elle.
    — De rien. C'est normal.
    — Du coup, j'ai fait le diaporama comme tu m'avais demandé et voilà le rendu. Dit-elle, en ouvrant son ordinateur où l'on pouvait voir notre exposé défilé avec des images de chaque auteure.
    — Wow ! Tu es une pro en transition en tout cas, haha ! Bravo, j'aime beaucoup le rendu. La félicitai-je.
    — Il n'y a pas de faute ? J'ai vérifié un maximum mes phrases, mais mon anglais n'est toujours pas parfait. Dit-elle, anxieuse.
    — Non, ne t'inquiète pas tout vas bien.
    — Tant mieux. Bon, on s'entraîne ?
    — C'est parti. »

    Je la regardais attentivement et je la trouvais comme lundi. Triste et fatiguée. Je me demande bien ce qui pouvait lui arriver. Elle n'a jamais été comme ça depuis que je la connais. Peut-être commençait-elle à avoir le mal du pays ?

    « Je pense que ça devrais le faire pour lundi. On est dans les temps et on maîtrise parfaitement notre sujet. Puis en plus avec le diaporama, ça va être parfait. Nous complimentai-je.
    — Tu penses ? Je ne bégaye pas trop ? Dit-elle, inquiète.
    — Non pourquoi ?
    — Je... Je ne veux pas que tu es honte de faire cette exposé avec la petite française agaçante. Dit-elle, en enlevant la peau autour de ses ongles.
    — Lisa... Qu'est-ce qui t'arrives en ce moment ? Demandais-je, inquiète à mon tour.
    — Rien du tout... Qu'est-ce qui te fais dire que quelque chose ne vas pas ? Dit-elle, en riant nerveusement.
    — Tu es... Différente de d'habitude. Tu m'as l'air épuisé et triste. La France te manque ? Lui demandais-je.
    — Un peu... Mais ça va ne t'inquiète pas.
    — Si tu as besoin de parler à quelqu'un d'extérieur, je peux te donner le numéro de l'association dans laquelle je travaille. Lui proposais-je.
    — Mais je ne suis pas en dépression. Je vais bien ! S'emporta-t-elle.
    — Peut-être. Mais ça peut te faire du bien de t'exprimer envers quelqu'un que tu ne connais pas !
    — Je n'ai pas besoin d'aide, merci ! Dit-elle, fermement.
    — Comme tu voudras. Je te le donne quand même, on sait jamais. »

    Elle soupira, mais prit le papier quand je le lui glissais. Puis nous sommes partis chacune de notre côté pour rentrée chez nous. Il était bientôt 16 h et je devais me dépêcher de me diriger vers l'agence. J'avais prévenu Catarina que j'arriverai un peu tard que d'habitude pour pouvoir travailler mes cours  et elle m'avait permis de venir pour 16h30-17h. J'avais prévenu Angle par téléphone aussi, ne voulant pas l'inquiéter si ça n'étais pas sur moi qu'elle tombait quand elle appellerait. Nous parlions beaucoup iel et moi. J'étais contente de voir que ça l'aidait beaucoup plus qu'un simple appel. Iel avait énormément besoin de notre relation pour aller mieux. Iel m'a avoué que depuis notre dernier appel, iel était aller voir l'assistante sociale qu'il y avait à son lycée et qu'ils avaient énormément discuté de tout ce dont iel m'avait partagé. Iel m'a aussi annoncé que ça faisait une semaine qu'iel ne s'était pas recouper. Ça faisait aussi une semaine que je lui ai passé mon numéro personnel. Iel m'avait rassuré en disant qu'iel n'avait pas remplacer son « addiction » à se mutiler par une autre qui était nos conversations, qu'iel ne sentait juste plus le besoin de le faire, même si parfois ça restait dure.

I'm Leeroy ! [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant