La fois du voyage à l'Ontario

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Après une attente infernale (et habituelle) à l'aéroport, un vol d'avion plutôt tranquille accentué d'une diffusion du film Love Actually (soupire énerver parce que c'est vraiment pas mon genre de film mais j'ai juste mis des écouteurs pis écouter de la musique parce que c'est pas mal plus ce que j'aime) et un autre arrêt à l'aéroport (tout aussi long et inévitable). Nous étions partie.

Nous avions loué une voiture et je conduisait, évidement. Christine était à droite de moi, du côté passager et Marie, derrière nous, entre les deux siège. La tension était vraiment haute. Le silence commençait à être beaucoup trop désagréable.

- Okay! m'eclamais-je avec un entrain soudain. Ayons une conversation!

-J'arrive pas à croire qu'on aie été retenue à l'aéroport à cause de toi. dit ma soeur à l'intention de Christine.

- Quoi?! répondit-elle indignée. Va te fâcher contre le douanier hyper religieux. C'est pas de ma faute, c'est juste un chandail.

Un lourd silence retomba dans la voiture. Comme tentative de conversation, c'était raté. Voici ce qui c'était passé. En débarquant de l'avion, nous étions allées chercher nos petits sacs. Un douanier devait trouver que nous avions l'air suspecte ou quelque chose de la sorte puisqu'il à décidé de nous faire un petit interrogatoire surprise.

- Pourquoi avez-vous des sacs aussi petits? demanda-t-il, suspicieux.

- Nous ne resterons qu'une nuit, on avait pas besoin de grosse valise. répondit Christine aimablement. Mais, si vous voulez vous assurez que nous ne sommes pas des problèmes, vous pouvez fouillé nos sacs.

- Je n'ai pas vraiment le choix. C'est comme si tu voulais avoir l'air suspecte.

- Pardon? Demanda la scientifique pendant que ma soeur et moi donions nos sacs au douanier.

- Et bien, en plus d'avoir l'air de faire du trafique de drogue, tu es clairement satanique.

Christine se retourna vers moi et j'aussai les épaules, je ne comprenais pas plus qu'elle. Puis ma soeur pris un guess. "Ton chandail?" Elle avait décidé de mettre un chandail de Metallica. Bien que ce sois un groupe d'Heavy Metal, ils n'étaient pas reconnus pour avoir des textes parlant de Satan. C'est à ce moment que mon amie péta les plombs. Elle avait l'air prête a se jeter sur le douanier. C'est probablement ce qu'elle aurait fait si Marie ne l'avais pas retenue. Tout de même, le douanier la vit comme une menace car il avait l'air prêt a appeler du renfort. C'était donc mon signal pour intervenir.

- Écouté monsieur, commençais-je lentement. Premièrement, nous sommes tous entre adulte, je pense que ça serait inutile de déranger la sécurité pour une simple prise de bec. Maintenant, pour ce qui est du chandail de ma collègue ici prése-...

- Ta collègue? s'insurgea-t-elle.

Je lui lança un regard sévère et ça sembla fonctionner puisqu'elle se tut.

- Comme je disais, ma collègue à des goûts musicaux différents des vôtres. En sois, ça ne vous dérangerait pas, d'une certaine façon, nous sommes tous unis dans la diversité. Je comprends que le heavy metal et certains autre types de musique qui sont bruyantes et contestataires peuvent sembler dangereuses au premier abord. Sauf que, si on passe par-dessus les distortions musicales et les chanteurs qui crient des fois, les paroles ne sont qu'une minorité à être satanique. Metallica, par exemple, ne l'est pas. D'ailleurs, une de leur chanson les plus populaires conteste les actes de la guerre. Elle s'appelle One, en passant.

- D'accord, je dois admettre que vous êtes convaincante ma p'tite dame.

- Je suis plus grande que toi, marmonais-je tout bas.

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