La fois qu'on a trouvé notre historienne

38 0 0
                                    

Le lendemain, je me réveillai avec un mal de dos et un bras engourdis à cause de ma nuit passée sur le divan de l'hôtel. Comme la majorité des matins, je me mis à écouter de la musique pour m'aider à activer mon cerveau. Aujourd'hui, j'optai pour un classique: du Metallica. Ma soeur, quant à elle, était en train de prendre une douche et, finalement, mon amie était déjà en train de ramasser au alentours pour voir si nous n'avions rien oublié.

- Salut! s'exclama celle-ci avec entrain.

- Huum. répondis-je, n'ayant pas la force de parler.

- Eille, dit-elle en cognant sur mon casque audio (parce que oui, elle était tellement primer ce matin qu'elle m'avait saluer si fort que je l'avais entendu malgré le voix de James Hetfield). Je parles pas le langage secret du sommeil Béa.

- Huum, repétais-je avec peu plus d'énergie en poussant doucement son épaule pour lui indiquer de me laisser tranquille.

Marie entra dans mon champ de vision en parlant d'une voix normale, ce qui fait que je n'entendis pas ce qu'elle dit mais, suite à son intervention, Christine me laissa et passa à autre chose. Après quelque chanson, ce qui résultat en un trente minute environ, je passai à mon tour à la salle de bain pour me laver. Puis je ressortis, rangeai mon téléphone et mon casque audio dans mon sac et fis un scan visuel pour voir si je n'avais rien oublier.

- Oublie pas ta bible Béa, déclara ma sœur.

- C'est pas à moi.

- Je sais, mais il y en avait deux, j'en ai pris une...

- T'es pas supposé les prendre. Ça appartient à l'hôtel, même si je sais pas trop quel genre d'hôtel à encore des bibles à notre époque. Remets la à sa place.

- Pfff, t'es plate.

- Oui, je sais, c'est super plate de pas voler des bibles. Je m'excuse, la prochaine fois, tu le fera plus discrètement. dis-je avec sarcasme.

- Les filles! s'exclama la scientifique avec impatience.

- Ouais ouais, dis Marie alors que je dit en même temps:

- On arrive.

Christine s'occupa de payer et d'échanger des banalité avec la personne au comptoir. Ensuite, nous retournèrent à l'aéroport (en taxi cette fois) et tout ce passa bien. Dans l'avion, je me rendormis. Pas qu'un banc d'avion d'Air Canada soit tellement plus confortable que le divan de ma nuit mais j'étais fatigué ça fait que...

Je me fis réveiller par Marie qui me secouait doucement.

- Béa, dit-elle avec une petite voix. On est arrivé, on s'en va dans les Laurentides tu t'en souviens?

- Ouais-ouais, répondis-je avec une voix enrouée.

Je me levai difficilement et sorti de l'avion dans la température suffocante de l'aéroport qui, pour une raison obscure, avait décider de mettre du chauffage au mois d'avril. Je sais qu'on est au Québec mais quand même! "On est maintenant le... 10?" Pensais-je. Seulement le 10. Il me semblait que tellement de choses c'étaient passé en un peu plus de 24 heures. Non mais c'est vrai, je suis parti de chez moi pour aller à Frelighsburg, j'ai ressu une machine à écrire, j'ai voyager dans le temps et je suis revenu, j'ai pris l'avion pour aller en Ontario, j'ai débatu avec un inculte religieux, je me suis fait revirer de bord par un historien snob, pis j'ai repris l'avion. Ça fait quand même 7 affaires marquantes en 24 heures, ça fait un événement par 3 heures et quelques. Oui, j'ai fait les maths et oui, je sais que c'est des maths faciles. Dans tout les cas, le passage à l'aéroport fut beaucoup plus calme que les fois précédentes. On dirait que tout le monde était plus smooth. C'était tant mieux de tout à façon.

Tous Mes VoyagesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant