La fois où on est allé à Freligshburg

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Marie et moi étions assise, en train de patienter en attendant que Christine accède à la vidéo conférence (communément appeller face time). Quand elle le fit, elle avait l'air vraiment énervé, du genre-" je viens de boire huit boissons gazeuse au sucre"-énervé. Elle avait un grand sourire et ses yeux pétillaient mais, elle avait l'air exténué aussi. Sous ses yeux se trouvait des cernes plutôt prononcé.

- Bon matin Einstein, dis-je avec un sourire légèrement sarcastique sur le visage. Qu'est-ce qu'il y a de si important que ça ne pouvait pas attendre que je me réveille?

-Vous êtes où les filles? demanda la scientifique en ignorant ma question.

-Sur le top de la statue de la liberté, dis ma soeur avec sarcasme, Dans notre appart à Montréal, ou veux tu qu'on soit d'autre?

-Il faut que vous veniez chez moi, maintenant.

- Tu veux qu'on aille à Freligshburg! Pourquoi? Je veux dormir, je suis vraiment fatigué.

- T'arrêtes-tu de niaiser Béa? J'ai réussi, j'ai trouvé un moyen. Ramenez vous ici avec des bagages. Vous allez rester chez moi un p'tit bout de temps.

Suite à sa dernière phrase Christine raccrocha. Ma soeur et moi nous regardèrent un instant avant de sauté de nos chaises pour aller faire nos valises. C'était invraisemblable. Je n'aurais jamais pensé qu'elle allait réussir aussi vite. Je veux dire, elle est super smart c'te fille là mais y a bain des limite! Je me suis dit que c'était probablement un prototype qu'elle voulait qu'on teste. Les mots " rats de laboratoire" me sont venus en tête mais j'ai ensuite décider de choisir d'être une cobaye, je trouve ça plus gratifiant.

Une fois nos valises complétés et nos déjeuner avalés, nous étions fin prêtes à partir. En agripant mon porte-clés, je lançai à ma soeur:

- C'est moi qui conduis.

- Je l'sais, tu vas être malade sinon.

M'avais-t-elle répondue. C'était d'ailleurs entièrement vrai, j'avais le mal des transports.

En descendant les marches de notre bloc appartement, j'essayais de trouver un moyen de me vanger de Marie. C'était définitivement moi qui allais choisir la musique lors du trajet et donc, j'allais pouvoir mettre un album que j'aimais et elle, non.

Lorsque nous sommes arrivés dans le stationnement, nous nous dirigeâme vers mon Pick-Up noir, mirent nos valises dans le coffre et montèrent à l'avant. Alors que je m'apprêtais à mettre mon plan (pas si diabolique que ça) à éxécution, un problème survenu. En feuilletant les CD, je me suis rendu compte que je n'avais pas de jazz ni de musique classique. Ma soeur aimais tout les artistes que j'avais.

- Est-ce qu'on peut partir s't'eplaît? S'enquit-elle.

- Um-hum, répondis-je distraitement en mettant l'album Rubber Soul: mon album préférer des Beatles qui sont, selon moi, le meilleur groupe de musique au côté de Queen.

Pendant que je conduisais en marmonnant les paroles, ma colocataire les chantait haut et fort, jusqu'à couvrir la belle voix des chanteurs actuels. Puis, à mi-chemin Marie sembla perdu dans ses pensées. Ne cessant d'ouvrir la bouche puis, de la refermer sans jamais émettre de son. Comme si elle voulais parler mais ne le faisait pas.

- Qu'est ce que t'as chose? À quoi tu penses?

- Je ne m'appelle pas "chose", déclara-t-elle en faisait des guillement avec ses doigts. Est-ce que tu penses qu'elle a vraiment réussit?

-Christine? Probablement que c'est plus un genre de prototype. Pourquoi ça te dérange tant que ça?

- Ça te tente pas de réfléchir avec ta tête pour une fois ? C'est sur à 112% qu'elle va vouloir qu'on sois des cobayes!

- Logique, vu que c'est sur ça qu'on c'était entendu: quand elle a finit une invention, elle nous appelle et on va tester sa machine. Ça m'explique toujours pas pourquoi t'es inquiète à se point là.

- Chui inquiète parce qu'on est pas certaine que ça va fonctionner, on pourrait rester pogner dans le passé, la machine pourrait avoir des effets secondaires pis je sais pas quoi d'autre.

Elle avait commencé en parlant très fort, presque en criant mais, vers la fin, sont ton était bas et sa voix tremblait un peu. Je ne savais pas trop quoi répondre ( en fait, je ne savais pas du tout quoi répondre). Je n'avais jamais pensé que faire des expériences de temps à autre pouvait s'avérer dangereux, surtout pas avec une scientifique talentueuse comme notre amie. Cependant, elle avait inventé quelque chose que l'humanité convoitait depuis un certain temps, et elle l'avait fabriquer très vite.

- J'avais pas vue les choses sous cet angle là. finis-je par dire d'une voix calme qui se voulait rassurante. Mais, Christine, c'est notre amie. Elle nous enverrait pas dans le passer s'il y avait un risque. Pis, même si ça peut être possiblement dangereux, on va être ensemble. Pense à quel point ça serait fantastique si ça fonctionne, tu pourrais retourner dans le temps, rencontrer du monde qui vivent dans une autre époque, expérimenter des choses qui se peuvent plus maintenant.

- Oui, je suppose que t'as raison, dit-elle, plus calme qu'avant.

***

Nous arrivâmes enfin chez notre amie. J'était en train de sortir nos valises du coffre lorsqu'un jeune homme sortit de la maison et courra pour arriver à notre hauteur. Il était plutôt petit, avec des cheveux teint de verts mais, on pouvait voir qu'ils étaient bruns sans la teinture. Des yeux noisettes, un nez droit et une barbe de trois jour trônait sur son visage. Son style vestimentaire se résumant à un tee-shirt, des jeans et des souliers Adidas, n'était pas très original.

- Salut, lança-t-il avec entrain, j'm'appelle Yannick. J'peux-tu vous aidez avec vos sacs?

- Salut Yannick, répondis-je un peu perturbé. Je m'appelle Béatrice, elle c'est ma sœur.

Il me fit une poignée de main cordiale et fit de même avec Marie. Il pris deux valises et partit vers la porte pendant que j'interrogeais ma sœur du regard. Elle n'avait pas l'air de comprendre plus que moi. Nous nous attendions à voir une femme avec des cheveux et des yeux bruns foncés et des lunettes, un sourire radieux sur le visage. Nous nous attendions à voir Christine. Je pris mon autre sac et marchai vers la maison suivi par Marie.

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