Tous Mes Voyages

La fois qu'on revient

Bonjour! Je suis de retour, j'espère que vous avez aimé l'interlude de narration par Rachelle, sinon, je sais pas quoi vous dire. Tant pis? Désolé? Ce que tu préfères. En tout cas, vous l'aurez compris, c'était ça, l'idée que j'avais eu. Donc je reprends la narration en attendant le prochain voyage.

Lorsque nous étions revenu du voyage de Rachelle, nous étions tombés dans la neige, à mon plus grand désarroi. Je veux dire, je ne pouvais rien y faire de toute façon, j'ai aucun pouvoir sur la météo. Cependant, j'ai un pouvoir sur mes jambes. C'est donc en courant que je rentrai dans la maison puis que je montai à l'étage pour prendre mon téléphone et mes écouteurs. Je mis du Queen plus fort que nécessaire (ou même plus fort que conseillé) puis j'allai dans la chambre de Marie, ou il y avait mon matelas avant de m'y laisser tomber mollement. J'avais vraiment aimé le voyage, en grande partie. Mais je m'étais incroyablement ennuyé de mon lit, de mes vêtements, de mes livres et de ma musique. Surtout de ma musique.

Alors que j'observai le plafond, je ressenti une douleur sur le bras gauche, me poussant à le regarder. Ah, oui, il y avait ça aussi. Mon bandage temporaire en feuille et en tissu était devenu rouge, je me doutais bien que la même chose est arrivé à celui de Marie et à celui de Rachelle. Il allait falloir le changer, non attendez, je me reprends: Fred va devoir le changer. Je lui fait plus confiance à lui qu'à moi, côté santé en tout cas. Je bougeais doucement mon bras, ça piquait plus que c'était douloureux. Je supposai alors qu'à part des cicatrices, je n'allais pas avoir beaucoup de séquelles.

La chanson thème de Flash venait de commencer lorsque le bruit sourd et dérangeant de l'autre fois se fit entendre. Déjà? Une autre réunion? On peut pas avoir un répit d'une journée ou deux? Un long soupire s'échappa de mes lèvres alors que je redescendais les marches sans le moindre entrain. En entrant dans la salle, je pris la même place que l'autre fois, fit pause à ma musique et enlevai mes écouteurs, à regret. L'alarme s'arrêta peu de temps après. Je remarquai que tout le monde excepté Yannick semblait exténué.

- Bon, je veux juste faire ça super vite, super pas long parce que je suis fatiguée. déclara Christine, ne prenant même pas la peine de se mettre au centre. Rachelle, as-tu aimé ça?

- J'ai adoré ça. Merci tellement, c'était une des meilleures expériences de ma vie.

-Tant mieux. Les autres?

Tout le monde répondis "ouais" faiblement.

- Parfait. Bon, le prochain, c'est celui d'Océane, on peut en parler demain. Si ça vous va?

La même réponse se fit entendre.

- Okay. Bin, il y a tu quelqu'un qui a de quoi à dire?

- Les filles qui se sont fait mal dans la chasse à l'ours, je vais vous faire des bandages plus appropriés. déclara le médecin, sans nous laissez l'option de dire non.

-T'as ce qu'il faut? s'enquit Marie.

- Ouais. J'ai une trousse de premier soins dans ma chambre à quelque part. Venez.

Nous le suivîmes donc, toutes les quatre, alors que les autres repartaient aussi tranquillement. Il n'était pas tard dans l'après-midi, environ 13h00, mais tout le monde étaient fatigué. Logiquement, j'aurais blâmé ça sur le décalage horaire, mais là, on dirait que ça fait pas mal moins de sens. Je veux dire, je suis pas mal convaincue qu'il n'y a pas de jet lag de voyage dans le temps. Quoi qu'on sait jamais, on a peut-être pas changé de fuseau horaire mais on a changé d'époque, ça doit valoir quelque chose ça, non? En tout cas.

Fred trouva son kit après avoir fouillé un peu. Il fit un bandage rapide et efficace à Christine pour sa cheville foulée avec du tape blancs qui est utilisé pour les blessures sportives. Ensuite, il nous fit un vrai bandage, à moi, ma sœur et mon amie. Incluant une désinfection de la plaie, une application d'onguent, un pansement et un bandage en tissus pour maintenir le tout en place. Puis, nous repartîmes toutes les trois. Je me recouchai sur mon lit et je suis tombé endormie comme une bûche.