partie 21

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Parler du passé est une bonne thérapie.

Je vois dans ses yeux qu'elle avait vraiment besoin d'aide, de soutien, elle voulait quelqu'un prêt d'elle.

Moi : tu le veux vraiment ?

Carla : oui s'il te plaît.

Moi : d'accord.

Elle va dans sa chambre et revient avec la couverture.

Moi : euuh, tu ne crois pas qu'il faudrait qu'on se douche d'abord ?

Carla : oui je vais me doucher, tu crois quoi?

Moi : d'accord, parce que se coucher à côté d'une personne qui pue ce n'est pas facile.

Carla : ta gueule.

Elle dépose la couverture sur la moquette et va se doucher, entre temps moi je dispose le salon en chambre.
15 minutes après, elle revient déjà en nuisette culotte démembré de couleur bordeaux. rolalah elle est trop sexy dedans franchement.

Carla : quoi c'est maintenant que tu me vois ?

Moi : stuipp, et moi je dors en jogging ?

Carla : est ce qu'il y a ton pijama ici ?

Moi : ok je dormirais en boxeur.

Carla : pardon?

Moi : je ne dors jamais habiller donc c'est comme ça.

Carla : dans ce cas tu dors sur le canapé et moi sur la moquette.

Moi : et la couverture ?

Carla : quoi la couverture ? Il y en a qu'une seule.

Moi : justement. Tu dormiras sans couverture ?

Carla : jamais, je ne dors jamais sans couverture, jamais.

Moi : moi de même. Nous sommes donc là face à un dilemme.

Carla : ça va on dormira sur la moquette ensemble, mais bon 1 mètre de distance.

Moi : pas de soucis. Bon je m'en vais me doucher.

Dans la peau de Carla.

Je me couche dos contre le sol et met la couverture sur moi, je ne pense à rien.

10 minutes après Noah revient dans son boxeur. Bimmm mon cerveau se remplit de penser très exotique quand je vois qu'il est tout plein dedans.

Noah : tu regardes quoi ?

Moi : rien du tout.

Il vient se coucher prêt de moi, bon à un mètre de distance, j'avais des bouffées de chaleur, mais bon je me répétais sans cesse tombe pas dans son piège Carla.

Moi : je ne sais pas ce qui l'arrive Noah.

Noah : moi je le comprends.

Moi : vraiment ?

Noah : oui oui.

Moi : explique moi aussi.

Noah : tu as déjà été enceinte une fois ?

Moi : non jamais.

Noah : savoir qu'on aura un enfant augmente en nous l'amour pour l'univers, on veut vivre plus rapidement pour que le jour j, arrive et qu'on puisse voir; toucher notre sang; lui apprendre tout ce qu'on sait parce que c'est le plus fidèle des élèves. Imagine on te retire tous tes espoirs, tu n'auras plus de vie. Avoir un enfant c'est l'espoir d'une vie. Crois moi ce n'est pas facile de s'en relever.

Moi : tu en parles avec la voix qui tremble. Tu as déjà perdu un enfant ? Je ne t'ai jamais entendu parler d'enfant.

Il se retourne et me regarde, je fais de même.

Noah : j'ai cru en avoir un, mais enfaite ça n'était qu'un leurre.

Moi : comment ça?

Noah : ma dernière copine, elle m'avait dit être enceinte de moi, j'ai payé tous les frais de la conception jusqu'à la sortie mais au final j'ai découvert qu'il était de son ex avec qui, elle s'est actuellement marié. Crois moi c'est pareil qu'un avortement, une fausse couche ou la mort d'un enfant, on ressent la même douleur.

Grâce à la lumière que rejetait la télévision, j'ai pu voir qu'il avait des lames au yeux, je n'aurais jamais imaginé qu'il trainait une douleur aussi grande avec lui, je comprends maintenant certaines réactions et paroles.

Noah : je dirais même que celle ci est pire que les autres, parce qu'avec les autres l'histoire à une fin, celle que l'enfant n'existe plus.

Moi : je suis vraiment désolée Noah. Je ne savais pas que tu avais vécu une histoire pareille, si non je t'aurais jamais demandé de l'aide. Je crois que cet épisode de mon frère ravive en toi des souvenirs.

Noah : tu n'as pas à être désolée. Je crois même que vivre ça et en parler me fait plus de bien que j'en pensais.

Moi : d'accord.

Noah : donc amène ton frère en à parler sans lui mettre la pression mais ne laisse pas qu'il garde en lui toute cette douleur et cette haine contre sa petite amie.

Moi : merci du conseil. Quant à celle là, elle va me sentir.

Noah : non faut laisser, elle même son péché la rongera.

Moi : je suis désolée encore.

Il se retourne en me donnant le dos.

Noah : c'est rien, maintenant dors.

Il avait tiré toute la couverture de son côté.

Moi : tu as pris toute la couverture.

Noah : débrouille toi, c'est toi qui a dit un mètre de distance, genre on a Corona virus quoi. Stuipp

Je n'avais pas le choix, je me suis collée à lui.

Noah : ne me colle pas madame.

Moi : partage donc la couverture.

Noah : pourquoi tu chauffes ?

Moi : mon petit m'a rendu malade.

Noah : c'est ça.  Bon bonne nuit.

Moi : bonne nuit.

01 heure après, je n'arrivais toujours pas à dormir, je ne faisais que me tourner de part et d'autres en tirant la couverture. Je repensais à tous, jusqu'à mes pensées se sont dirigées vers mon ex qui est parti sans me donner de nouvelles

Moi : tu es où ?

Noah : tu m'as parlé ?

Moi : non.

Noah : pourquoi tu n'arrives pas à dormir, tu me fatigues le dos là?

Moi : rien, rendors toi.

Noah : il est quelle heure ?

Moi : nous sommes dans le noir euch.

Noah : dors s'il te plait.

30 minutes plus tard je ne trouvais toujours pas le sommeil, je ressens comment Noah se retourne rapidement et m'en lance.

Noah : maintenant tu vas rester tranquille et dormir.

Je reste statue. Je ressentais son membre déjà dur mais pas encore lever.

Moi : tu es dur là.

Noah : tu crois que je suis un pédé ou quoi ? Tu colles tes fesses et des seins sur moi et tu ne veux pas que je réagis ?

Moi : humm lâche moi.

Noah : non je veux dormir. Dis moi, si je ne réagissais pas tu n'allais pas dire que je ne suis pas un homme ?

Moi : parce que tu l'es ?

Il me retourne brutalement et m'embrasse langoureusement.

JE NE COMPRENDS RIENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant