partie 34

0 0 0
                                    

Vaincre ses peurs, c'est vivre son bonheur.

19h10. La messe avait commencé. J'étais assis sur la table qui était destinée à moi et mes invités. Il y avait tout le monde sauf Carla et Joachim.
Je demande donc à Ana puisqu'elle était à côté de moi, si Carla comptait venir.

Ana : elle a dit qu'en plus de s'être taper la honte de sa vie, elle n'allait pas venir se mettre mal à l'aise un 31 décembre.

Moi : ça veux dire quoi ?

Ana : elle ne viendra pas Noah, je suis désolée.

Moi : tu n'as pas à t'excuser c'est de ma faute.

Carla n'allait pas venir, elle se sens mal et c'est de ma faute. C'est cruelle de fait vivre à quelqu'un un tel état d'âme un 31 décembre. Il faut que je la vois et qu'on s'explique.

Moi : elle est toujours dans notre ville ?

Ana : oui. Elle a dit qu'elle ne voulait pas recevoir des sermons de sa mère un 31 décembre.

OK c'est à 02 heures de route et à cette heure un 31 décembre la circulation est un peu fluide, je peux y aller et revenir après.

Moi : bon j'y vais.

Ana : tu vas où ?

Moi : la retrouver.

Ana : quoi ?? Mais tu es fou ? Tu laisses tes parents ?

Moi : ils sont bien entourés, ils ne remarquerons même pas mon absence.

Ana : hummm, je crois que tu te vois dans tes chansons ici ieh.

Moi : c'est ça, qui vous fait rêver. Bon si on me cherche tu diras que j'ai oui aux quatre questions et que je m'en vais courir vers mon bonheur.

Elle me regarde incomprise.

Moi : dit ça à mon père, il comprendra.

Ana : hum OK, monsieur le love.

Je prend mes clés et mon porte feuilles, je sors de la villa. Je m'en vais où est garer ma voiture, j'y entre et direction chez Carla.

Dans la peau de Carla.

Les filles sont venues aujourd'hui insister pour qu'on aille à Kribi faire la fête avec Noah mais je ne voulais pas. J'ai encore mal à cause de son rejet. J'ai cru que c'était un amour dû au syndrome de la solitude mais non, puisqu'après une semaine il est toujours bien implanté dans ma tête. Si c'était le syndrome c'est qu'en trois jours je l'aurais oublié.
Je ne veux pas le revoir d'ici tôt, il me faut tout encaisser pour pourvoir lui refaire face un jour.
Les filles et Joachim ne voulaient plus y aller parce que je refusais d'y aller. J'ai pu convaincre les filles de s'en aller mais pas Joachim. Il m'a dit : "quand quelqu'un blesse ma sœur c'est mon sang également qui coule". Je n'ai plus rien rajouté.

Nous sommes à deux sur le canapé devant la télé entrain de regarder des films d'actions sur Netflix. Rien de plus normal, plus que nous sommes deux célibataires. Lui ce n'est pas sa ville et il n'a pas voulu aller rejoindre les parents et me laisser seule. C'est un adorable protecteur ce petit frère.

21h30 on sonne à la porte.

Nous deux : tu attends quelqu'un ?

Nous deux : non.

Joachim : bon je m'en vais ouvrir.

Dans la peau de Joachim.

J'ouvre la porte et je vois Noah. Je me suis retenu de l'en coller une, parce que je le respecte quand même.

Moi : qu'est ce que tu fou ici ? Dégage!

Noah : s'il te plaît Joachim laisse moi parler à ta soeur.

Moi : elle t'a dit ce qu'elle avait à te dire, maintenant elle ne veut plus rien entendre de toi. Tu es resté muet quand il fallait parler.

Noah : je suis vraiment désolé pour cette connerie, crois moi c'était le choc. Mais depuis ce jour et bien avant, je ne cesse de m'inquiéter et de penser à elle.

Moi : attends!! pourquoi tu es en Costa ?

Noah : je sors de Kribi.

Moi : attends !!! Tu as quitter Kribi pour venir lui parler ?

Noah : oui. Elle m'a bloqué et ne veut plus me voir. J'ai crû qu'elle allait honoré l'invitation et que l'on pourra en parler là-bas mais hélas.

Moi : MDR. Rien que pour cette scène de film à l'eau de rose je te laisse entrer. Ça prouve que tient à elle.

Noah : merci Joachim.

De retour dans la peau de Carla.

05 minutes plus tard il revient avec Noah.

Moi : qu'est ce qu'il fou ici ? Mets le à la porte.

Joachim : écoutes le au moins, il sort de Kribi.

Moi : non.

Joachim : au moins pour l'argent de son carburant donc. Je m'en vais faire un tour.

Il prend son téléphone; ses clés et s'en va.

Moi : qu'est ce que tu fais ici ?

Noah : je veux qu'on parle.

Moi : moi je t'ai déjà tout dit.

Noah : écoutes moi donc.

Moi : non. Je n'en ai pas envie.

Noah : s'il te plaît Carla. Même un condamné à mort a droit à des dernières paroles.

Moi : je t'accorde 05 minutes.

Noah : c'est largement suffisant pour tous ce que j'ai à dire.

Moi : il te reste 4min30 secondes.

Noah : Carla, je m'excuse pour la dernière fois.

Moi : je n'ai pas besoin d'entendre tes excuses. Tu as réagi comme tu aurais dû.

Noah : dans le propre temps que tu m'as donné tu en prends encore.

Moi : il te reste 04 minutes.

Noah : fermes donc ta bouche et écoutes moi.

Je m'assois sur le canapé et il vient s'assoir tout près de moi.

Noah : écoute. Ta déclaration ma surprise, sur le coup j'étais choqué. Ça ne voulait pas dire que je te repousse. Comprend moi, tu m'as habitué à un comportement de tigresse.

Moi : c'est bon tu as fini ?

Noah : je ne suis pas venu m'excuser. Je suis venu te dire que j'ai été con et lâche. J'ai laissé la peur envahir mon esprit au point de le troublé. Un grand sage a éclairé mon esprit.
Carla quand tu n'es pas prêt de moi je ressens un manque, ton caractère de tigresse et ta jalousie m'amusent sauf quand tu me mets des claques. J'ai vécu dans l'ombre pendant plus de 10 mois, il n'a fallu qu'un rayon de soleil; toi. Pour que je puisse retrouver la sortie du tunnel. Je sais maintenant que tu es le bonheur pour lequel je devrais courir après.

Moi : je ne comprend rien Noah.

Noah : nous deux ensemble, on soignera nos plaies causées par les autres. Toi et moi maintenant nous mèneront un même combat : notre bien être commun.

Il me prend la tête et m'embrasse.

JE NE COMPRENDS RIENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant