partie 46

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Un père, chef de famille, ne parle que pour donner des leçons.

Je suis assise dans la cuisine avec ma mère entrain de faire un repas. Ils ne sont que trois à la maison, mon père, ma mère et ma petite cousine de 10 ans qui les tient la chandelle, la nièce à ma mère. Pendant que nous on prépare la bonne madame est entrain de jouer à papa et maman avec ses amis du quartier.

Moi : pourquoi tu laisses Alice jouer pendant que les femmes sont à la cuisine.

Ma mère : tu as bien dit les femmes.

Moi : peut importe, elle a déjà 10 ans elle devrait au moins s'asseoir voir comment on fait puis partir.

Ma mère : humm tu seras très stricte comme ça avec tes enfants ? À 10 ans l'enfant doit encore jouer. C'est vous même qui dites que notre époque où la femme restait à la cuisine est révolue nor!? Donc c'est quoi ? Tu veux rentrer en arrière ?

Moi : c'est ça même.

Ma mère : en même temps dans ces jeux, il y a aussi le jeu de cuisine.

Moi : pardon gagne.

Ma mère : en parlant d'enfants, tu nous ramènes quand celui qui va t'en faire ?

Moi : je vais juste vous présentez mes enfants pas besoin du père.

Ma mère : ça veut dire quoi ça ?

Moi : que je vais faire des enfants mais sans engagement.

Ma mère : même après ma mort ça ne sera jamais possible.

Moi : c'est toi qui a parlé de femme moderne.

Ma mère : on calque ce qui est bon et on déchire ce qui est mauvais. La fille de qui ? Dans la famille de qui ? Va mener une vie de débauche en faisant des enfants chacun son Père. Pardon Carla ne me tue pas.

Moi : humm ok dans ce cas plus aucune pression pour faire les enfants.

Ma mère : marie toi, c'est ce que moi je veux.

Moi : même à 40 ans, c'est un mariage.

Ma mère : eeeh Carla tu veux que je meurs sans te voir marier ieh et que toutes mes sœurs se moquent de moi. Donc même Alice va venir se marier avant toi ?

Je reprends mon calme parce qu'elle commençait à m'énerver.

Moi : maman je peux te poser une question ?

Ma mère : oui va ci.

Moi : tu préfères quoi entre que je tarde pour trouver un bon mari qui me rendra heureuse et que je me précipite dans un mariage sans amour pour sauver tes honneurs. En gros entre le bonheur de ta fille et tes honneurs tu préfères quoi ?

Ma mère : je veux juste que tu te maries.

Moi : ok. Entre que je me marie et je sois malheureuse et que je ne me marie pas et vie en paix. Tu préfères quoi ?

Ma mère : aucune femme ne peut vivre seul et être en paix, il y aura toujours un manque.

Moi : c'est bon, tu me soule là. Impossible de discuter avec toi. Je te le dis et retiens le une bonne fois pour toute parce que les prochaines fois je ne te répondrai pas juste. Je me marierai parce que je le voudrais et non parce que ma chère mère veut paraître devant sa famille. Que je sois une femme mariée ou pas j'aurais des enfants, je ne vais pas mourir sans progéniture parce que ma mère ne veut pas une fille débaucher. Et de 3 avec ton indignation je serai capable de signer l'acte sans te dire, là je serai mariée mais je te couvrirai de honte au moins tu pourras voir qu'elle est la véritable priorité. Je ne vais pas dire que le mariage n'est pas une fin en soi mais sérieux arrête de me rabâcher les oreilles avec. La finalité du mariage c'est pas paraître être une femme mariée mais c'est d'être une femme mariée heureuse avec l'homme qu'elle a choisi d'épouser malgré les hauts et les bas. Sur ceux je te laisse.

Je n'ai pas voulu qu'elle me lâche même un *j'ai compris* j'ai pris mon téléphone et j'y suis allée.

Le soir à 19h mon père est rentré de je ne sais où. Après son repas je suis allée le voir moins honteuse que les autres fois.

Moi : papa tu es rentré ?

Mon père : oui.

Moi : je peux te parler ?

Mon père : je t'écoute.

Moi : bon en fait, je voudrai te dire que, le gars qui est venu se présenter la dernière fois a pris la poudre d'escampette. Tu ne le reverra plus.

Mon père : pourquoi il est parti ? Et depuis quand il est parti ?

Moi : je ne sais pas pourquoi il est parti mais ça va faire un an qu'il n'a plus donné de nouvelle.

Mon père : pourquoi c'est maintenant que tu es venue m'en parler.

Je baisse la tête.

Moi : j'avais très honte. Je ne voulais pas voir de la déception et le déshonneur dans tes yeux.

Mon père : regarde moi.

Je soulève ma tête.

Mon père : est ce que tu vois, tout ça dans mes yeux ?

Moi : non.

Mon père : tu es ma fille je te connais parfaitement, je savais que ce gars n'est plus là et aussi je savais qu'il n'était pas fait pour toi. Jamais un acte qui n'émane pas de ta volonté ne me sera comme une déception ou un déshonneur. Je sais que je t'ai bien éduquée et que ta mère t'a donné de véritable valeurs d'une femme malgré son obsession pour le mariage mais bon comprenons là c'est le rêve de toute mère. Moi personnellement si tu restes avec moi j'aurais pas d'inconvénients. Mais je sais que le gars qui d'épousera sera le plus chanceux des hommes de t'avoir.

Moi : merci papa.

S'était la première fois que je recevais des paroles de ce genre de mon père. Je me retourne pour partir.

Mon père : pourquoi tu n'as plus eu honte de me le dire ?

Moi : euuh.... J'ai rencontré quelqu'un qui m'a fait redevenir la fille que j'étais avant.

Mon père : c'est un homme ?

Moi : euh... Oui papa.

Mon père : c'est un homme bien, il t'a reconditionné et ça prouve qu'il tient à toi.

C'était la toute première fois que je parlais d'homme avec lui aussi.

Moi : ah bon!!?

Mon père : oui. Un autre t'aurai pris sans te reconditionné, il t'aurais lâché en un mois. Prendre une femme brisée sans la reconditionné c'est être avec un ange du Diable et personne ne peut accepter ça. C'est pourquoi il faut la remettre dans la condition d'avant sa rupture.

Je n'avais pas vu les choses sur cet angle.

Moi : merci.

Mon père : si c'est ton homme garde le bien, s'il ne l'est pas encore invite le à l'être.

Je me retourne et m'en vais.

JE NE COMPRENDS RIENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant