partie 44

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Demander pardon n'est pas suffisant pour être pardonner.

Dans la peau de Carla.

J'étais là assise à pleurer devant la maîtresse de Noah pour deux choses, les claques qu'il m'a donné et le fait d'avoir fait confiance à nouveau. Puis la poufiasse ose me parler.

La meuf : ma chérie, tu as bien merdé. Je n'avais jamais vu Noah lever la main sur quelqu'un.

Moi : ta gueule sale pute. D'ailleurs qu'est ce que tu fais encore là ?

La meuf : je te regarde chialer.

Moi : dégage!!!

La meuf : c'est un bon mec, si tu le laisses on te le prendra. Comme toi, tu me l'as pris.

Moi : je ne t'ai rien pris il était libre. C'est toi qui est venue porter l'enfant d'un gars avec qui tu n'as rien avoir.

La meuf : je suis venue ? Je crois que tu te trompes sur moi ieh. Je ne suis pas une nouvelle dans la vie de Noah, je suis ex.

Moi : quelle ex ? Celle qui lui a fait porter une paternité qui n'étais pas la sienne et après c'est enfoui ?

La meuf : bien que, je ne suis pas fier de ce mensonge mais c'est bingo.

Moi : aah et tu m'as dit être la mère de son enfant juste pour me mettre en colère et nous séparés.

L'ex : déjà, j'ai pas juste dit. Ma fille c'est vraiment la sienne, ensuite je ne savais même pas qui tu étais et en fin, je te remercie d'avoir permis qu'il te quitte là les cartes sont plus faciles.

Elle prend son sac et se lève.

Moi : dégage connasse, vendeuse de piment, regardes toi, tu ne sais même pas qui est le père de ton enfant. Pute.

Les gens me regardaient et franchement je m'emballe les couilles.

Moi : pétasse.

Je me lève et sors du restaurant. J'étais moche, tout mon mascara avait coulé, j'étais toute rouge, je le vis sur les baies vitrées en sortant. Devant l'entrée du restaurant cherchant le taxi, un mec avec une chemise brodée dessus le nom du restaurant, vient me voir. Je suppose qu'il travail ici.

Lui : bonsoir madame.

Moi : bonsoir Monsieur.

Lui : vous êtes mademoiselle Mboté ?

Moi : oui.

Lui : OK. Voici votre cadeau laissé par monsieur Toubé. Nous étions sensés vous l'apporter durant votre soirée, mais comme vous l'avez gâché nous vous le donnons comme ça.

Moi : pourquoi vous ne le remettez pas à monsieur Toubé ?

Lui : je crois que vous devriez l'avoir pour voir à quel point vous avez manqué une belle soirée pour manque de patiente.

Moi : je ne vous permet pas...

Lui : meuf reste tranquille, tu t'agite beaucoup pour rien. Si tu ne veux pas ok, je vais aller le revendre.

Moi : non c'est bon.

Lui : voilà maintenant tu réfléchis. Il faut toujours réfléchir et se poser avec de dire ou te commettre un acte.

Il me donne et s'en va.

Je prends et l'ouvre. Je trouve un bracelet; une chaîne et une montre avec mon nom et mon prénom gravés dessus. Il y avait aussi un mot disant *à la fille qui a su soigné mes blessures, Mboté Carla pour toujours.*
Je réalise alors en ce moment, la grosse connerie que je venais de faire. Mes peurs et mon manque de confiance m'ont conduis à la perte d'une bonne personne qui était, lui prêt, malgré son passée à avancer avec moi, je dois en faire autant.
Je stoppe un taxi et direction chez lui. Une fois arriver je sonne et frappe à la porte en même temps. 01 minute après Rachel ouvre la porte.

Moi : Noah est là ?

Rachel : il est enfermé dans sa chambre. Et bonsoir aussi.

Moi : désolée bonsoir, je peux entrer ?

Rachel : MDR, c'est plus ta maison ici que la mienne.

J'entre, je me dirige dans la chambre de Noah et toque.

Noah : Rachel, je t'ai demandé de ne pas me déranger.

Moi : c'est ta princesse, mon Mr Bean.

Il ouvre la porte.

Noah : qu'est-ce que tu veux Carla ?

Moi : je veux m'excuser.

Noah : ce n'est pas suffisant.

Moi : je sais que c'était ton ex, la fille là et aussi je sais que tu m'aimes, j'ai vu ton mot.

Noah : ça sera toujours comme ça ?

Moi : comment ?

Noah : tu écouteras toujours ce que les autres te diront au lieu de me laisser, mon ton mec, tout d'expliquer ?

Moi : c'était une erreur.

Noah : qu'est-ce qui était une erreur ? Ta claque en publique ? Ta jalousie manifeste en publique ? C'était pas ta premier fois, donc non ce n'étais pas une erreur.

Moi : tu as raison Noah, mais stp comprend moi, j'ai...

Noah : tu vois c'est ça le problème, moi je te comprend mais toi non. Je sais que tu as peur que moi aussi je te quitte sans rien te dire ou après une partie de jambes en l'air. Mais je ne pense jamais d'avoir laisser sans nouvelle pendant plus de 01heure, malgré mon programme chargé. Donc tu devrais me faire plus confiance.

Moi : je te fais confiance Noah.

Noah : non c'est faux, tu te le dis pour te convaincre. Je te rappelle qu'il y a pas moins d'une heure tu as cru que je te trompais un soir de St Valentin dans un restaurant où j'ai pris la peine de d'inviter. Non mais tu me crois aussi con ? Même s'il faille que je trompe.

Moi : je suis désolée Noah.

Noah : Carla, ce que je t'ai dit au restaurant tient toujours. Fais moi signe et revenons ensemble quand tu auras grandit et sera passée à autre chose. Et la prochaine fois que tu me gifles encore en route, je te le dis, je vais cette fois te trimballer en claques jusqu'à chez toi.

Moi (en pleure) : Noah s'il te plaît pardonne moi, j'ai besoin de toi, je veux que tu sois prêt de moi. Promis je redeviendrait pour toi la femme que je suis réellement.

Il me prend dans ses bras et sèche mes larmes.

Noah : c'est ce que je veux. Mais rentre chez toi, prend le temps qu'il te faut pour savoir si tu es prête à te lancer et te laisser vivre dans une nouvelle relation avec moi. Moi je suis disposé à être avec toi, si tu mets tes peurs de côté et nous permet d'avancer ensemble.

Il m'enlace  et me raccompagne en voiture chez moi.

JE NE COMPRENDS RIENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant