Chapitre 6

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CHAPITRE 6

Trois mois plus tard

Elle était allongée sur le dos, engourdie. Une odeur de désinfectant, d'hôpital, embaumait la pièce dans laquelle elle se trouvait. Elle avait légèrement froid. Elle entendait un bip aigu et régulier, des voix familières et rassurantes parlaient à voix basse près d'elle.

- Elle ouvre les yeux, Jo chéri, regarde !

- Jolyne...

La mère de famille se précipita pour étendre sur sa fille une couverture supplémentaire.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Jolyne a toujours froid quand elle vient de se réveiller...

Encore une chose sur elle que j'ignore sur elle... se dit l'homme brun. La jeune femme était extrêmement faible. Sa bouche était pâteuse et sèche. Sa vue était floue. Ses yeux mirent quelques secondes avant de « faire la mise au point » sur le décor et les personnes qui l'entouraient.

- Maman... ? PAPA... ? Qu'est-ce que tu fais ici... ? Comment as-tu... ? C'est Pucci... Il faut l'arrêter... Où... où sommes-nous ?

Jolyne tremblait comme une feuille, terrifiée, elle tenta maladroitement de se lever de son lit. D'arracher sa perfusion, d'ôter les tuyaux qui entraient dans ses narines. Sa mère l'en empêcha et la fit se rallonger tout doucement.

- Tu es en sécurité ici... Ma Jojo...

- Mais, White Snake, le bébé vert dégueu et... Je ne me souviens plus.... Son regard était apeuré, elle respirait avec difficulté.

- On a réussi. Tu as été impressionnante, courageuse, valeureuse. Je suis fier de toi. Jotaro déposa un baiser sur le front de sa fille, toujours aussi perdue.

- Tu ne te souviens de rien ? Demanda doucement sa mère.

- Je crois que j'étais sur un hydroglisseur avec Anasui... Et... Je ne sais plus... Sa génitrice lui caressa le visage.

- Tu as perdu une partie de ta mémoire, il fallait s'y attendre. Vous avez sauvé le monde !

- On a...

- Ouais ! C'était pas une mince affaire, j'ai fait appel à ton grand-oncle Josuke, à ton « demi » arrière arrière Grand-Père, enfin un de nos parent éloigné quoi, Giorno Giovanna, je t'expliquerai, ainsi que certains de leurs amis manieurs de stand. Les renforts n'étaient pas de trop, on était une véritable armada... C'est pas passé loin... Mais on l'a fait... Les yeux de la jeune femme s'agrandirent, elle tenta de crier mais c'est un filet de voix qui sorti de sa bouche.

- Hermès ??? Où est Hermès ???

- Hermès se repose... Répondit doucement Dorothy, sa mère. Jolyne secoua la tête

- Non... Tu dis ça pour me calmer... Je veux savoir ce qui lui est arrivé !

La mère de famille prit avec une infinie précaution la tête de sa fille et la tourna vers la droite.

- Regarde ma chérie, Hermès est là, sur le lit voisin, elle se repose, pour de vrai... Elle a été moins blessée que toi. Lorsque ton père et moi allons dormir, elle prend le relais, elle s'assoit là où nous nous trouvons, et elle te veille, elle te parle...

Hermès était bel et bien étendue sur le lit d'à côté et dormait profondément, une perfusion dans le bras. Jolyne pleura de soulagement.

- C'est une amie très chère n'est-ce pas ? Demanda sa mère avec un sourire doux.

California Dreamin'Où les histoires vivent. Découvrez maintenant